
Dans ce collège, j'ai tout de suite pris la mesure de mes capacités à être chef de bande... le petit louveteau de Villers sommeillait encore en moi... Et, ils allaient voir ce qu'ils allaient voir!!! Je travaillais bien et les autres me suivaient...Nous avons donc projeté d'attaquer les cinquièmes...
Aux récréations nous courrions autour des élèves de cinquième avec des cris d'indiens sioux...ce qui agaçait nos ennemis au plus au point ! J'étais fier de ma bande.
Un soir alors que je rentrais chez moi après les cours...deux élèves de cinquième m'attendaient à proximité de chez moi. Je les ai accosté pensant qu'ils désiraient me parler... me parler oui mais avec leur poings !!!
J'étais dur aux coups mais ceux là m'ont fait particulièrement mal...une voiture entrant dans le boulevard a fait fuir mes agresseurs. Je suis rentré chez moi le visage tuméfié.
Ce fut un mal pour un bien car plus jamais je ne me suis battu sauf pour la bonne cause. J'étais bagarreur, ces deux là m'ont soigné.
Un jour bien plus tard, lors de mon stage de moniteur commando à Mont Louis, j'ai dû me battre lors d'une épreuve de boxe... et là je vous prie de croire que mes adversaires ont payé pour ceux qui m'avaient corrigé à Guise.
Je n'en ai pas voulu à ces gars là...la preuve, quelques années plus tard je jouais au football avec eux (ils sont sur la photo)
Il faut que jeunesse se passe et les expériences que nous vivons dans notre vie nous aident à devenir ce que nous sommes aujourd'hui...Nous devenons ce que nous sommes....
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