dimanche 24 juin 2018

Villers-Cotterêts FÊTE DE LA MUSIQUE : DEUX BELLES PRESTATIONS

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Les deux groupes au programme de la Fête de la Musique, La Roulette Rustre et du Bartas, ont tenu toutes leurs promesses.
Les spectateurs sont venus nombreux et ils ont pu profiter des terrasses avoisinantes pour s’installer et passer un agréable moment, en famille ou entre amis.
En fin de soirée, les rythmes occitans de Du Bartàs ont réchauffé l’atmosphère - pas vraiment estivale - et ils ont inspiré une partie du public qui s’est spontanément mis à danser…

samedi 23 juin 2018

Tout un territoire mobilisé autour de la valorisation du château François 1er

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François Hanse est avec Pascal Tordeux.


Tout un territoire mobilisé autour de la valorisation du château François 1er . Très belle action pour la promotion de ce haut lieu chargé d'histoire de Villers Cotterêts.

vendredi 22 juin 2018

Villers-Cotterêts Les pastels de Martine Allart-Boquet, une visite à la médiathèque s'impose!

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Villers-Cotterêts



Si vous n'avez pas encore admiré les pastels de Martine Allart-Boquet, une visite à la médiathèque s'impose!
L'artiste sera présente ce samedi pour présenter ses oeuvres lors du vernissage.
Entrée libre.

Villers-Cotterêts Coupure d'eau pour travaux

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ATTENTION!

EN RAISON DE TRAVAUX, UNE COUPURE D'EAU AURA LIEU SUR LE SECTEUR DE PISSELEUX (QUARTIERS DE LA HAUTE-BORNE, CROISETTE, VAL D'AUTOMNE...)
CE VENDREDI 22 JUIN, de 14 h à 18 h, et non de 8 h 30 à 12 h comme indiqué sur le plan.

jeudi 21 juin 2018

Villers-Cotterêts 18 JUIN : LES 78 ANS DE L’APPEL

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Une cérémonie s’est déroulée au monument aux Morts du Grand Bosquet pour commémorer le 78ème anniversaire de l’Appel du 18 Juin 1940, lancé depuis la B.B.C. par le Général de Gaulle.
Des enfants des écoles élémentaires de la Haute-Borne, André Moncond’huy et Léo-Lagrange étaient présents et plusieurs ont donné lecture de l’Appel.
Dans son allocation Franck Briffaut, maire de Villers-Cotterêts, a rappelé que ce message radiophonique n’avait été entendu que par une poignée de Français, mais qu’il s’était ensuite propagé jusqu’à entraîner un sursaut national dans une France anéantie par la capitulation de ses armées, la débâcle et l’exode.
Il évoqua les victoires de la France combattante aux côtés des Alliés et la Résistance qui se mit en place grâce à des Français connus ou anonymes, venus de tous horizons défendre une certaine idée de la France au risque d’être fusillés, torturés, voire déportés.
Il cita le Général de Gaulle qui, dans ses Mémoires, se décrivait au moment de lancer son Appel comme « Un bien pauvre homme, chef d’une bien pauvre France Libre, n’ayant ni territoire, ni troupes, ni cadres, ni argent, ni organisation ».
Le sursaut d’orgueil et de résistance d’une France qui allait sombrer la mena à la victoire sur la barbarie et à la table des vainqueurs, de Reims à Berlin, effaçant à tout jamais l’affront de 1940.
Pour conclure, Franck Briffaut appela au devoir de mémoire envers l’héritage laissé par les Résistants et à puiser dans notre passé pour construire notre avenir.
« Ce passé encore récent nous rappelle qu’en guerre comme en politique, il n’y a pas de fatalité.
L’Histoire est écrite par la seule volonté des hommes et même bien souvent par une poignée d’entre eux.
L’exemple de l’Appel du 18 juin nous montre que tant que l’on ne se rend pas, un combat n’est jamais perdu ».

mercredi 20 juin 2018

Villers-Cotterêts Fête de la musique

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Villers-Cotterêts

LA FÊTE DE LA MUSIQUE, C’EST DEMAIN !!
Le 21 juin… C’est l’été… Et c’est aussi la Fête de la Musique depuis 1982…
A Villers-Cotterêts, elle se déroule en deux temps : les amateurs ont joué place Mouflier et le groupe In Bed with Jagger s’est produit sur la place de Pisseleux samedi dernier.
Et ce jeudi, c’est au tour des groupes La Roulette Rustre, à 20 h et Du Bartàs, à 21 h 45, d’animer le cœur de la ville.
Un petit aperçu ??… https://youtu.be/En1fzFLsNyY
Venez nombreux… !

mardi 19 juin 2018

Villers-Cotterêts MERCI POUR LES CHATS!!

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MERCI POUR LES CHATS!!
Plusieurs membres du Conseil Municipal Jeunes (C.M.J.) étaient présents ce dimanche sur la brocante organisée par le Lions Club de Villers-Cotterêts. Ils étaient aux côtés des bénévoles de l'Association Chats Libres Cotteréziens Stérilisation.
Cette association œuvre pour soulager la misère des chats errants et fait en sorte de limiter les portées par la stérilisation.
Les jeunes du C.M.J. vendaient des objets divers; ils ont recueilli 101,62€ au cours de la journée (vente et dons), qu'ils ont remis à l'association.
Une belle action de solidarité!
(merci à Mme Althoffer Di Tullio pour la photo)

«Martyre de l'A10»: «Les gendarmes d'Orléans avaient à cœur de poursuivre l’enquête»

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Jusqu’à aujourd’hui, elle n’avait pas de nom. Cette fillette de quatre ans, découverte en 1987 dans un fossé à Suèvres (Loir-et-Cher), était simplement surnommée la « petite martyre de l’autoroute A10 ». Aujourd’hui, elle a retrouvé son prénom : Inass. Durant des années, les enquêteurs de la section de recherche d' Orléans ont essayé de l’identifier. Près de 65.000 écoles avaient été visitées à la rentrée scolaire, son signalement avait été diffusé dans plus de 30 pays et sa photographie placardée dans tous les endroits publics. En vain.

Le 12 juin dernier, 31 ans après la découverte du corps mutilée de la petite fille, les gendarmes ont interpellé ses parents et les ont placés en garde à vue. Deux jours plus tard, ils étaient mis en examen pour meurtre, recel de cadavre, violences habituelles sur mineur de moins de 15 ans. Comment les enquêteurs sont-ils remontés jusqu’à eux ? Le général Jean-Philippe Lecouffe, chef de la police judiciaire de la gendarmerie, revient pour 20 Minutes sur le dénouement de cette incroyable affaire.

Les enquêteurs sont remontés jusqu’aux parents d’Inass grâce à un prélèvement ADN opéré sur son frère en 2016… Comment cela s’est-il passé ?


Une des clés de la réussite de cette affaire, c’est la qualité du travail des gendarmes de l’époque. La couverture dans laquelle la petite était enroulée et ses vêtements, saisis par les enquêteurs en 1987, vont être conservés dans de très bonnes conditions. C’est ce qui a permis, plus tard, de réaliser plusieurs séries d’analyses dans différents laboratoires. La couverture a été examinée plusieurs fois. En 2007, on trouvera dessus l’ADN des parents de cette enfant. Puis, en 2013, on va découvrir un ADN masculin inconnu, qui s'avérera être celui de son frère. Il est alors intégré au Fnaeg (Fichier national automatisé des empreintes génétiques), en tant que trace non résolue.
Fin 2016, ce même frère de la petite Inass est impliqué dans une affaire de violence, dans l’Aisne, et est placé en garde à vue par les gendarmes. Son ADN est prélevé et rentré dans fichier en 2017. C’est là qu’on va se rendre compte qu’il correspond avec l’ADN inconnu prélevé sur la couverture qui enveloppait le bébé découvert le long de l’A10, et qui avait intégré dans la base en 2013. Par la suite, les gendarmes vont mener une enquête classique le concernant, et ainsi remonter jusqu’à ses parents qui sont aussi ceux de la petite.

Ce sont donc les dispositions permettant de ficher l’ADN prélevé par les forces de l’ordre qui ont permis la réussite de cette enquête ?


Oui car une partie du Fnaeg contient entre 450 000 et 500 000 « traces non résolues ». Ce sont tous les prélèvements d’ADN effectués lors d’affaires qui n’ont pas trouvé de « propriétaires ». Parmi eux se trouvent ceux des auteurs mais aussi sûrement les ADN de policiers, de gendarmes ou de pompiers qui sont intervenus sur place. Il y a aussi des empreintes génétiques de personnes qui sont passées par là et qui n’ont peut-être rien à voir avec l’affaire.

Il y a en outre les ADN d’environ 3,5 millions de personnes qui ont été prélevés par les gendarmes ou les policiers. Le code de procédure pénal prévoit que les auteurs de près de 200 infractions - notamment les crimes ou les viols - puissent faire l’objet d’un prélèvement d’ADN. Cet ADN est intégré au Fnaeg et est ensuite comparé avec les traces non résolues. C’est ainsi que cela s’est passé avec le frère d’Inass. Jusqu’à 2016, nous avions son ADN mais nous ne pouvions pas mettre de nom dessus parce qu’il n’avait jamais été prélevé.

Beaucoup d’affaires criminelles sont résolues grâce à l’obstination des enquêteurs…


Cette affaire a duré plus de trente ans. Au fil des années, des magistrats ont passé le relais à d’autres magistrats, des gendarmes à d’autres gendarmes. Le risque était que le meurtre soit un jour prescrit. Le délai de prescription pour les crimes était, jusqu’en 2017, de 10 ans. Depuis, il est passé à 20 ans. Cela signifie qu’à partir du moment où le dossier est clos, si un acte d’enquête n’est pas réalisé dans les délais, l’affaire s’arrête.

Tous les gendarmes passés par la section de recherche (Loiret) avaient à cœur de poursuivre l’enquête. De même, les magistrats de Blois n’ont jamais lâché l’affaire et toujours soutenu les gendarmes.Tous ont fait le nécessaire pour que l’affaire reste ouverte.

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samedi 16 juin 2018

"La petite martyre de l’A10" : 31 ans après, elle a un prénom et un nom

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Elle s’appelait Inass Touloub. Les enquêteurs ont résolu l’énigme du corps martyrisé d'une fillette de quatre ans découvert en 1987 au bord de l'autoroute A10. Après leur placement en garde à vue mardi, les parents ont été mis en examen jeudi pour meurtre, recel de cadavre, violences habituelles sur mineur de moins de 15 ans. Le père, Ahmed Touloub, 66 ans, a été écroué, et la mère, Halima, 64 ans, comparaissait encore jeudi en début de soirée devant le juge des libertés et de la détention.
Des perquisitions dans l'Aisne et en Seine-Saint-Denis ont été réalisées au moment des interpellations. "L'évolution de l'enquête a été longue" mais "le temps n'a jamais joué contre nous" et les enquêteurs ont toujours pensé que l'affaire serait élucidée, a observé le procureur de la République de Blois, Frédéric Chevallier. Une ordonnance de non-lieu avait auparavant été rendue en octobre 1997, après des recherches infructueuses, laissant cette affaire non résolue.

Le corps de la "petite martyre de l’A10" retrouvé en 1987

Le 11 août 1987, le corps de la "petite martyre de l'A10" - une petite fille âgée de moins de 5 ans - est retrouvé dans un fossé de l'autoroute A10 à Suèvres (Loir-et-Cher) par deux employés de la société Cofiroute. A l’époque, la gendarmerie lance la plus grande diffusion judiciaire jamais entreprise en France. Près de 65.000 écoles sont visitées à la rentrée scolaire et 6.000 médecins ou assistantes maternelles rencontrés pour essayer de donner un nom à la jeune victime. En vain
Son signalement avait également été diffusé dans plus de 30 pays et sa photographie placardée dans tous les endroits publics : elle mesurait 0,95 mètre, avait les cheveux bruns bouclés et les yeux marron foncé.
Le cadavre mutilé de la fillette portait des traces de brûlures dues à un fer à repasser et des cicatrices dues à des morsures humaines, sans doute d'une femme, selon les médecins légistes. Le juge d'instruction de Blois, chargé à l'époque du dossier, avait estimé qu'il s'agissait "pratiquement d'un cas d'anthropophagie avec prélèvement de chair".
Inass avait été enterrée anonymement au cimetière de Suèvres (Loir-et-Cher) près du lieu de la découverte du corps. Sur la tombe, régulièrement fleurie par les habitants de la commune, est gravée une simple inscription : "Ici repose un ange".

L’ADN du frère a permis de remonter la piste

Les enquêteurs sont remontés jusqu'aux parents - aujourd’hui séparé - de la petite Inass, grâce à un prélèvement ADN opéré sur son frère, arrêté en 2016 dans une affaire de violence. Après comparaison avec le fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG), une correspondance a été révélée avec des traces ADN sur les vêtements et la couverture dans laquelle était enveloppé le corps de l'enfant lors de sa découverte.
Grâce à l'ADN du frère, les enquêteurs ont pu ainsi identifier et retrouver la trace des parents, un couple de sexagénaires, originaires du Maroc et qui ont eu sept enfants. Les enquêteurs ont notamment recoupé les données de la caisse d'allocations familiales pour déterminer qu'un enfant du couple n'était plus recensé.
Inass, qui était née en juillet 1983 à Casablanca (Maroc), était la troisième de la fratrie. Selon Europe 1, elle avait deux soeurs aînées, nées en 1978 et en 1981. La plus grande, qui avait neuf ans au moment des faits, a été entendue par les gendarmes mais explique ne se souvenir de rien, d’après la radio. "Elle a pleuré" lors de son audition, a toutefois précisé le procureur. Les trois autres enfants du couple sont nés en 1986, 1987 et 1991.

Le père est "soulagé", la mère dit n'y être "pour rien"

Pour l'instant, aucun des parents "ne reconnaît être l'auteur des violences" qui ont entraîné la mort d'Inass. Mais chacun a dit avoir été victime des violences de son conjoint, a précisé le procureur. "Le père se dit 'soulagé'" par les dernières découvertes des enquêteurs, mais la mère "dit qu'elle n'y est 'pour rien' et ne pas comprendre pourquoi elle est convoquée", a indiqué Frédéric Chevallier. Toutefois, ses déclarations "ont évolué", a-t-il ajouté.
Toujours selon le procureur, le père dit avoir trouvé la petite fille morte, après une chute dans des escaliers. Il a expliqué aux enquêteurs que c'est en se dirigeant vers le Maroc, avec leurs enfants à bord, y compris la fillette décédée, qu'ils ont abandonné son corps le long de l'A10.

Des zones d’ombre : pourquoi est-elle morte? Qui savait?

Il restera aux enquêteurs plusieurs zones d’ombre  à éclaircir. Parmi les questions qui se posent encore aujourd’hui :
  • Comment est morte la fillette en cet été 1987?
  • Quel a été le rôle des parents dans ce décès?
  • Pourquoi personne ne l’a reconnue à l’époque?
  • Pourquoi sa famille n’a pas réagi?
Faits divershttps://www.lejdd.fr/Societe/Faits-divers

vendredi 15 juin 2018

VIDEO Villers-Cotterêts FÊTE DE LA MUSIQUE : PREMIERS RENDEZ-VOUS CE SAMEDI!!

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FÊTE DE LA MUSIQUE : PREMIERS RENDEZ-VOUS CE SAMEDI!!

Petite martyre de l'A10 : ce que l'on sait de sa famille qui vivait à Villers-Cotterêts

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C'est dans ce logement de Villers-Cotterêts que la mère d'Inass
 a été interpellée mardi 12 juin par les gendarmes de Blois


 Mardi, des enquêteurs de la gendarmerie de l'Aisne ont procédé à des perquisitions au domicile d'une habitante de Villers-Cotterêts. Agée de 64 ans , elle a été interpellée dans le cadre de l'affaire dite de "la petite martyre de l'A10" : le 11 août 1987, le corps emmailloté d'une petite fille est retrouvée le long de l'A10 près de Blois. L'enfant porte des traces de morsures humaines et de brûlures. Elle ne sera identifiée que 31 ans plus tard et ses parents, qui ont vécu plus de 20 ans à Villers-Cotterêts, mis en examen.

Le prélevement ADN a été fait par la gendarmerie de l'Aisne


Le prélèvement ADN qui a permis l'identification d'Inass a été fait sur l'un de ses frères : en 2016, il est impliqué dans une affaire dont la nature n'a pas été précisée.

Inass ne serait pas morte dans l'Aisne


Le corps d'Inass est découvert le long de l'A10 le 11 août 1987. Cette même année, ses parents et ses frères et soeurs déménagent de Puteaux, en région parisienne, à Villers-Cotterêts. Mais selon le procureur de la République de Blois, la petite fille serait morte soit en région parisienne soit dans le Loir-et-Cher. Lors de sa garde à vue, le père a déclaré avoir découvert sa fille morte en rentrant chez lui. Il a également avoué avoir déposé le corps de l'enfant le long de l'A10 à la faveur d'un trajet pour rejoindre le Maroc pour les vacances. Il était parti en voiture avec les 2 soeurs, l'un des frères d'Inass et le cadavre emmailloté de la fillette.
Ce ne serait qu'après les faits que la famille se serait installée dans l'Aisne.

Les parents étaient des commerçants connus à Villers-Cotterêts

Arrivé dans l'Aisne en 1987, le couple a d'abord ouvert une épicerie, puis une boucherie à Villers-Cotterêts. Des commerces repris par ses enfants lorsqu'il divorce en 2010. Les enseignes ferment en 2016 alors que l'ouverture d'une boulangerie est en projet.
C'est dans l'un de ces magasins qu'une altercation a lieu fin 2016, impliquant l'un des frères d'Inass. C'est le prélèvement ADN alors effectué qui va permettre la résolution de l'affaire.

Des gens discrets et effacés


Halima vivait encore avec certains de ses enfants à Villers-Cotterêts lorsque les gendarmes de la section de recherche de Blois sont venus l'interpeller mardi matin vers 8h30. Le père, Ahmed, était retourné vivre à Puteaux après leur divorce. Les voisins décrivent le couple comme des gens discrets et effacés. Certains se souviennent des enfants scolarisés dans l'école du quartier.


Un climat de violences


lors de leur garde à vue, les parents d'Inass ont rejeté la responsabilité de la mort de la petite fille sur l'autre. Le père a déclaré que sa femme était violente avec lui et ses 3 filles. "Il dit avoir vécu un enfer, rapporte le procureur de Blois. Il vivait sous sa domination. Un jour d'août 1987, il a découvert en rentrant chez lui le corps d'Inass inanimé".
De son côté, la mère a avoué n'avoir aucun souvenir de ce qui s'était passé. Elle a également raconté avoir été victime de violences de la part de son mari. Elle a toutefois reconnu qu'elle avait effectivement pu être violente à l'égard d'Inass mais a nié toute implication dans son décès. Elle a même refusé d'admettre que la fillette était morte.
Tous deux ont été mis en examen pour meurtre sur mineur de 15 ans, recel de cadavre et violences volontaires habituelles sur mineur de 15 ans. Ils ont été écroués.

Les frères et soeurs entendus

De la fratrie, seule la soeur aînée, âgée aujourd'hui de 40 ans, a été entendue comme témoin par les enquêteurs. Si elle a dit ne se souvenir de rien, elle a fondu en larmes à l'évocation de sa petite soeur disparue.

Les autres soeur et frères devraient bientôt être entendus. 


Aisnehttps://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/aisne

La "Martyre de l'A10" 31 ans après - C à Vous - 14/06/2018

jeudi 14 juin 2018

La mère de la “petite martyre de l'A10” interpellée à Villers-Cotterêts

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En 1987, le corps martyrisé d'une fillette de quatre ans a été découvert au bord de l'A10. Les enquêteurs grâce à un prélévement ADN sur un homme en 2016 arrêté dans le cadre d'une affaire de violence sont remontés jusqu'aux parents.  
Elle était prénommée Inass. En 1987, les enquêteurs avaient lancé un appel à témoins reprenant la photo de la petite victime abandonnée sur l'autoroute A10. Son corps enveloppé dans une couverture avait été retrouvé le 11 août 1987 dans un fossé de l'autoroute à Suèvres (Loir-et-Cher) par deux employés de l'autoroute.

Les parents identifiés grâce a l'ADN 


Les enquêteurs sont remontés jusqu'aux parents de la fillette, un couple de sexagénaires, originaires du Maroc et jusqu'ici inconnus, grâce à un prélèvement ADN sur un homme arrêté en 2016 dans le cadre d'une affaire de violence, a-t-on appris jeudi auprès du parquet de Blois, confirmant une information d'Europe 1. Il s'agit du frère d'Inass. Le procédé utilisé par les gendarmes est le même que celui qui avait permis d'identifier Grégory Wiart comme étant le violeur d'Elodie Kulik.

Dans les années 90, le couple s'installe à Villers-Cotterêts où il ouvre plusieurs commerces. Dix ans plus tard, il se sépare et le père décide de vivre en région parisienne.
Sept enfants sont nés de cette union entre 1978 et 1991. Les enquêteurs ont notamment recoupé les données de la caisse d'allocations familiales pour déterminer qu'un enfant du couple n'était plus recensé. La mère faisait croire que l'enfant était au Maroc confiée à la grand-mère, selon une source proche du dossier.


Des perquisitions à Villers-Cotterêts et en Seine-Saint-Denis



Au moment de l'interpellation, des perquisitions à Villers-Cotterêts dans l'Aisne et en Seine-Saint-Denis ont été réalisées. Les parents ont été placés mardi en garde à vue à Orléans pour meurtre, recel de cadavre, violences habituelles sur mineur de moins de 15 ans. Ils devaient être présentés jeudi matin à un juge d'instruction à Blois en vue de leur mise en examen.

Le cadavre, mutilé, portait des traces de brûlures dues à un fer à repasser et des cicatrices dues à des morsures humaines, sans doute d'une femme, selon les médecins légistes. Pour le juge d'instruction de Blois, alors chargé du dossier, il s'agissait "pratiquement d'un cas d'anthropophagie avec prélèvement de chair".

Selon une proche du dossier, le père reconnaît des maltraitances de la mère sur l'enfant ayant entraîné la mort. Ils auraient dissimulé à deux le corps de la fillette. A l'époque des faits, le couple séparé depuis 2010, avait déjà deux enfants nés en 1978 et 1981.

La plus grande diffusion judiciaire jamais entreprise en France


Afin de donner un nom à la petite victime, la gendarmerie avait lancé la plus grande diffusion judiciaire jamais entreprise en France. Près de 65.000 écoles avaient été visitées à la rentrée scolaire, et 6.000 médecins ou assistantes maternelles avaient été rencontrés pour essayer de donner un nom à la jeune victime.

Le signalement de la fillette avait été diffusé dans plus de 30 pays et sa photographie placardée dans tous les endroits publics. Une ordonnance de non-lieu avait été rendue en octobre 1997, après des recherches  infructueuses, laissant cette affaire non résolue.
Aisnehttps://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/aisne