lundi 27 octobre 2014

dimanche 26 octobre 2014

On pense à Emilie ce dimanche

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Une grosse pensée pour Emilie aujourd'hui....
La victoire n'est pas loin...on est avec elle !

samedi 25 octobre 2014

Manifestations Villers Cotterêts

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En novembre aura lieu la 15ème édition du Mois du film documentaire avec une très belle programmation au cinéma Les Clubs de Villers-Cotterêts !
Voir le programme :
http://www.moisdudoc.com/spip.php?rubrique87&IDZone=256&Page=4
ET aussi
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vendredi 24 octobre 2014

Émilie, Miss Aisne: «J’ai mes chances»

hebergement d'image SOISSONS (02). Emilie Quentin-Rogier va représenter le département dimanche à Beauvais lors de l’élection de Miss Picardie. Simple et discrète, la Miss Aisne croit en sa petite étoile.

Émilie, comment vous sentez-vous à trois jours du concours?
«Je me sens bien. Je ne suis pas particulièrement stressée ou inquiète. J’ai déjà vécu l’élection de Miss Picardie l’année dernière, je n’aurai donc pas cette appréhension de la grande première. Mon discours est déjà ficelé et j’ai hâte d’être à ce week-end pour en découdre.»
Comment s’articule le week-end d’une Miss Picardie en puissance?
«On va commencer par une mise en place samedi avec diverses répétitions, notamment des chorégraphies que l’on devra exécuter dès le lendemain. Dimanche sera le grand jour de l’élection et on va défiler selon le programme du concours. J’adore ce moment au cours duquel on est traité comme des petites princesses. D’autant plus que la salle de l’Elispace à Beauvais peut accueillir jusqu’à 2000 personnes. C’est un rêve d’enfant pour moi, même si des amis ont dû me pousser à m’inscrire l’an passé.»
Qu’attendez-vous de cette cérémonie? Pensez-vous avoir l’étoffe de la future Miss Picardie?
«Oui, je crois en mes chances de triompher dimanche. L’an dernier, tout était nouveau et donc j’étais très contente d’avoir participé. Aujourd’hui, je compte bien aller au bout et rejoindre la grande famille du concours Miss France en décembre. D’autant plus que si je suis élue un voyage en République dominicaine m’attend du 18 au 25 novembre.»
En cas d’élection, avez-vous peur d’être dépassée par les événements à seulement 20 ans?
«Non, je suis une personne timide et discrète et je garderai la tête sur les épaules. Être reconnue est agréable et on s’y fait. Je n’ai vraiment pas de crainte particulière pour ce qui vient. Je vais profiter à fond de cette expérience qui me permet de rencontrer des gens de plusieurs univers et m’enrichit grandement. Si je ne suis pas élue, je m’arrêterai là et je serai contente d’avoir été jusqu’ici.»
Craignez-vous de rater votre année à l’école d’infirmière avec cette aventure?
«Je ne pense pas à cette possibilité pour le moment. À vrai dire, je donne la priorité à l’élection et on verra ensuite. Ma troisième année à l’école peut être validée plus tard, tandis que ces souvenirs que je suis en train de construire ne se renouvelleront pas.
Si je suis nommée Miss Picardie, je devrais d’ailleurs m’absenter des cours dès début novembre car nous sommes très vite réquisitionnés jusqu’à l’élection de Miss France.»
Suivez-vous un programme diététique draconien à l’approche du jour J?
«Non pas du tout (rires). Avant l’élection de Miss Aisne, on s’était autorisé de manger quelques pizzas avec mes amies. Si j’ai envie de manger un fast-food je ne me retiens pas. Je n’ai aucune directive à ce niveau.»
L’élection de Miss Picardie aura lieu ce dimanche 26 octobre à Beauvais dans la salle Elispace. La cérémonie se déroulera à partir de 15heures. Émilie disposera du numéro 7 et toute personne majeure peut venir voter pour elle dimanche.

http://www.lunion.presse.fr/region/emilie-miss-aisne-j-ai-mes-chances-ia3b26n428310

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mercredi 22 octobre 2014

Emilie notre miss Aisne sur N' Radio demain !

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Notre Miss Aisne 2014, Emilie Quentin-Rogier, est passée nous voir cet après-midi. Elle participe ce dimanche à l'élection de Miss Picardie à l'Elispace ...de Beauvais. ‪#‎MissAisne2014‬ ‪#‎EmilieQuentinRogier‬ Interview à écouter dès demain matin sur N' Radio. Un max de j'aime pour soutenir Emilie !!!

On se connait ?

hebergement d'image Le petit gars de l'école de la rue Démoustier se souvient ...
Quand vous passez une partie de votre vie dans une institution comme l'armée vous rencontrez de nombreuses personnes ...des gens que vous appréciez et que vous aimez... beaucoup se souviennent de vous...Un exemple ... quand j'ai fait les classes aux appelés du contingent à Belfort...150 soldats passaient deux mois à la 11° compagnie... et ils me connaissaient tous... vous calculez le nombre de soldait qui m'on connu en trois ans... plus de 2000 personnes ... et je peux vous dire que c'était en 1970 et que certains me contactent pour me faire un petit bonjour...comme Jean Michel de la Bourgogne (actuellement en séjour au Maroc) m'appelle souvent mon petit sergent Francis...
Je rencontre également, parfois, des personnes dans la rue qui m'appellent sergent ou mon adjudant suivant l'époque à laquelle elles m'ont connues... moi bien sur je ne les reconnais pas mais j'essaie de leur montrer que leur visage m'est familier...
Il y a même un monsieur grand responsable chez Cora France qui visite tous les hypermarchés Cora de France et de Belgique pour inspecter et prodiguer des conseils d'agencement de rayons ou d'approvisionnements qui est venu me voir un jour à Cora pour me saluer...lui, je me suis souvenu de lui car nous avions joué ensemble au football contre l'équipe de Folembray...lui se destinait à une carrière professionnelle (il était fort) et j'ai été surpris de le voir dans cet emploi...chaque fois qu'il vient à Cora à Soissons ...s'il me voit il n'oublie pas de venir me saluer ...il doit venir trois ou quatre fois par an...
Quand on parle de football, à Belfort j'ai fait les classes à un footballeur professionnel de Sochaux... il jouait notamment avec Georges Lech... il s'appelait Lechantre .... il a joué à Monaco, Reims et Laval entre autre et a été entraineur du Cameroun, du Quatar et de Mali... j'espère que lui se souvient de moi car j'étais son professeur militaire particulier...mais il était plus souvent en match ou à l'entrainement qu'à la compagnie pour apprendre le maniement des armes...
Enfin pour terminer cette petite histoire...je voudrais vous présenter une personne que j'ai beaucoup apprécié dans ma vie militaire... elle était lieutenant avec moi à Sarajevo... imaginez une femme commandant 30 soldats ! Je l'ai revue plusieurs fois au cours de ces dernières années... à Chalons en Champagne, elle venait souvent en visite envoyée en mission par son régiment ... puis j'ai eu le plaisir de travailler avec elle au Centre Opérationnel à Mostar ...elle était traductrice (c'était une linguiste) elle était capitaine...et avait commandé une compagnie de 120 soldat à Charleville Mézières...
La dernière fois que je l'ai rencontrée...c'était un soir...j'étais attablée à la salle à manger de l'école d'état major avec mes collègues... et qui j'ai vu de loin passer à la chaine ? ELLE ! elle était lieutenant colonel...et dès qu'elle m'a vue son visage s'est éclairé... elle travaillait dans un organisme parisien et était venue pour la journée encadrer un stage de langue...Content de vous avoir revue Colonel !!!
Je vous raconterais d'autres portraits prochainement...

mardi 21 octobre 2014

Tir au but loupé ! fini l'AMX 13

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Chaque soir je revois ma vie...comment j'en suis arrivé ici à cet âge...du collège de la place Lesur ...en passant pas mes études et ma carrière militaire...et cette carrière je la revois ...je le repense...
Belfort...le 35°RIMéca...quartier Friedrich...j'étais tireur du char AMX 13 du capitaine... et voila comment j'ai quitté les chars...je vous raconte...
Le régiment devait effectuer régulièrement ce qu'on appelle une campagne de tir... alors nous nous rendions au camp de  Mailly avec nos chars pour tirer des obus réels sur des cibles fixes...c'était des énormes cloches blindées...
Chaque tireur des escadrons devait faire 5 tirs au but...j'avais horreur de ces séquences de tir...on passait une journée sur le terrain pour tirer pendant 10 minutes...le reste du temps on attendait et parfois on nous faisait ramasser les douilles qui étaient éjectée des tourelles après le tir...c'est là que j'ai pris un coup de canon dans les oreilles et je n'ai plus jamais entendu correctement...
C'était au tour de l'escadron de se présenter au pas de tir...
Mon chef de char était le sergent Sugin...et moi j'étais déjà assommé par les tirs que j'entendais depuis le matin...j'étais un peu dans le cirage...
Je m'installe en tourelle à mon poste de tir...je prends la "bête à corne" à deux mains...je pose mes yeux sur la lunette de tir...j'ajuste mes écouteurs...et j'attends les ordres du chef de char...
Le sergent Sugin me demande "prêt ?" "oui sergent"
je vous laisse lire le déroulement du tir....
- perforant ...1200 m
- perforant 1200 m sergent prêt !
-feu !
Le coup part et je vois avec horreur dans ma lunette que je suis trop court... le sergent hurle !!! loupé !
Personne dans la tour de contrôle des tirs ne comprend pourquoi j'ai raté mon tir... j'étais habitué à 100% de réussite...la réputation de l'escadron est en jeu...
Les autres tirs sont identiques sauf le dernier où je fait un tir au but.... quand je sors du char après le tir, je suis comme saoul .... et un homme m'attend en bas du char...mon capitaine... je m'excuse...il me réprimande ...pourquoi j'ai raté les premiers tirs? je me suis trompé de hausse... j'ai affiché la hausse des obus explosif au lieu des perforants... grossière erreur pour un tireur !
Je n'ai pas été "viré" mais on m'a changé d'emploi... de tireur je suis devenu secrétaire du garage de l'escadron... avant de devenir secrétaire du capitaine...
Voila comment j'ai quitté les AMX 13.... sur une grossière erreur ...d'inattention ...
Tour compte fait c'était mieux pour moi... sinon je n'aurais pas fait le carrière que j'ai faite...je serais resté dans le cambouis pendant 40 ans...

lundi 20 octobre 2014

Elle était si jolie...

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C'est encore le petit gars de l'école de la rue Démoustier qui vient vous raconter ses souvenirs...
Je cherche dans mes rencontres un portrait pour vous...
Quand je suis arrivé à l'école d'état major à Compiègne, je me suis présenté dans tous les bureaux comme c'est la coutume...vous arrivez dans une nouvelle affectation, il faut que tout le monde puisse vous connaître... il faut donc aller rencontrer les cadres qui sont en place...j'étais déjà major et c'était bien plus simple de me présenter.
Elle était encore sergent chef... quand je suis entré dans son bureau...elle s'est levée de son bureau comme un assise sur un ressort et elle est restée au garde à vous...je n'avais pas l'habitude des cette façon de faire et j'en fut plutôt gêné...je lui ai fait comprendre qu'avec moi il n'ay aurait que de l'amitié et pas de relations supérieurs subordonnés...je fonctionnais comme ça depuis le début de ma carrière et ce n'est pas à mon âge que j'allais commencer...je suis de l'infanterie et dans la "bif" on tutoie ...mais elle m'a intimidé alors je l'ai vouvoyée amicalement...elle est restée debout à me regarder timidement...elle était jolie comme un jour qui se lève le matin...ses cheveux bruns ondulés étaient très longs et descendaient en bas des reins...ses yeux noisettes me fixaient ...intensément...ça aurait pu ressembler à un coup de foudre...mais je m'en suis tout de suite défendu intérieurement...
A partir de là, chaque fois que je devais me rendre au PC de l'école je ne manquais pas de lui rendre visite...un matin, alors que nous étions conviés par le général à venir boire un café au mess, elle m'a rejoint gentiment à la chaine de distribution... et sans me demander a payé mon café (oui le général nous invitais à déguster un café que nous devions payer...cette réunion était de la cohésion ) Plusieurs fois j'ai cherché à lui rembourser...elle n'a jamais accepté.
Les années ont passé...elle est passé adjudant...puis adjudant chef et elle n'était souvent pas loin de moi...toujours quand il le fallait...comme un ange gardien... Puis elle a divorcé...une épreuve pour elle ...deux petits enfants ... à partager ...j'en parlais avec elle simplement sur la place de l'école...je l'appelais la place rouge ... elle était toujours souriante...sourire charmeur pour moi...j'avoue que j'aimais sa présence... quand elle venait me dire bonjour dans le cour de l'école ...
Puis un jour elle a demandé sa mutation...pour Montpellier... j'avoue que j'en ai été triste... regardez à quelle point elle me manquait...ses amies avaient mis une photo d'elle sur leur bureau... je passais souvent voir la photo...comme ça j'avais l'impression qu'elle était encore là...
Elle était très jolie...elle doit l'être encore... elle est remariée avec un capitaine m'a t on appris dernièrement ...elle mérite d'être heureuse... et ...j'espère sincèrement qu'elle l'est...
Je n'ai pas donné son prénom intentionnellement... je le garde pour moi... dans mon cœur...
Aujourd'hui la plage rouge est vide....

dimanche 19 octobre 2014

Hommage

hebergement d'image Le petit gars de l'école de la rue Démoustier se souvient de ses joies mais aussi de ses peines...
Dans notre vie professionnelle nous avons beaucoup de joies ou de satisfactions...mais nous avons aussi certaines peines...Je suis très sensible et parfois le malheur m'emporte.... un film triste me donne les larmes aux yeux mais parfois ce n'est pas un film ...c'est de la réalité...
Rajovac dans la banlieue de Sarajevo...la mission du bataillon se termine dans une semaine... je suis le président des sous officiers du compagnie de commandement et de soutien... j'avais décidé d'inviter tous les sous officiers du bataillon (5 compagnies) à un énorme pot dinatoire pour se dire adieu avant que chacun ne reparte dans ses garnisons respectives...Cette organisation fut longue et difficile car il fallait que chacun soit d'accord avec mon thème et le choix des boissons et des toasts ...Enfin après plusieurs réunion le pot fut organisé dans un ancien bâtiment désaffecté du camps dans lequel il y avait une grande cour d'un couvent...
Le soir... tous les sous officiers étaient rassemblés pour la fête... les bouteilles de vin blanc, rosé et rouge  débouchées ...les toasts sortis des frigos...saumon fumé...jambon de Bayonne ...rillettes...pâtés divers....etc...prêts à être dégustés...Pas de micro pour mon discours de bienvenue...(toutes les compagnies étaient disséminées sur le terrain entre Sarajevo et Mostar Ortijes et même une qui était sur le mont Igman en train de dépolluer...) il fallait donc parler fort ...tous étaient venus ...nous étions en septembre et il faisait encore bien beau...
J'avais à peine commencé à parler ...un sergent chef du centre opérationnel du bataillon m'a fait signe de loin qu'il souhaitait me parler d'urgence...je quitte mon emplacement pour le rejoindre après m'être
excuser auprès de l'assemblée...
Le chef me dit " Major, le colonel demande à ce que vous annuliez tout de suite votre pot...un soldant du bataillon vient de mourir après l'accident de ce matin..." J'ai répondu OK... cruelle nouvelle...que j'ai aussitôt transmise aux sous officiers...j'ai demandé aux 4 autres présidents des sous officiers des compagnies de me rejoindre...je leur ai demandé de prendre avec eux les bouteilles et le repas pour les consommer au calme dans leur compagnie...J'ai présenté mes condoléances aux sous officiers de la Compagnie de travaux dont était issu le militaire décédé...
Je suis allé rendre compte au colonel de l'arrêt du pot...Là j'ai appris qu'un conducteur d'engin de 18 ans s'était retourné avec son EBG (engin blindé du génie) qu'il avait sauté à l'extérieur pour ne pas basculer dans le ravin avec son véhicule mais celui ci s'est écrasé sur lui....
Deux jours plus tard... le bataillon était rassemblé en grande tenue sur la place d'armes pour rendre hommage au défunt...18 ans ...mourir à une semaine de la fin de la mission...mourir loin des siens...loin de chez lui... (il y a une chanson militaire qui dit "loin de chez nous en Afrique... et mon meilleur camarade est mort auprès de moi...")
Le colonel a bien parlé...il lui a parlé...comme si il était vivant...il lui a dit des mots très doux  (comme dans la chanson)...mes larmes ont coulé ... je n'ai pas pu me retenir...j'étais debout droit comme un i ...au garde à vous... et les larmes inondaient mon visage...
Je savais que le papa du soldat décédé était là...lui aussi au garde à vous...il était major ici mais dans un autre bataillon...imaginez l'homme assistant à la prise d'arme d'hommage à son fils... ce fut difficile pour lui....j'y pense encore aujourd'hui... et de l'écrire j'ai les yeux larmoyants....

La morale de l'instituteur

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Le petit gars de l'école de la rue Démoustier se souvient...
Justement cette école de la rue Démoustier ...j'y pense souvent et je dois vous raconter mon école ...
J'ai passé deux année scolaires (celles dont je me souviens le plus) au CM2 avec monsieur Berlizot...un personnage...
Nous y avons été élevé dans la discipline...
Et cette discipline elle commençait à l'entrée en classe... qui se souvient?
Nous rentrions colonne par un à la queue leu leu...chacun s'immobilisait, debout, devant sa table d'écolier...Mosieur Berlizot qui nous menait à la baguette (règle) tapait sur son bureau avec cette règle...nous restions immobile...un deuxième coup de règle et nous avions le droit de nous asseoir en silence... le cours de morale pouvait commencer....
Monsieur Berlizot avait la manière pour raconter...voici une histoire qui m'avait marqué...je vais essayer de la raconter comme Monsieur Berlizot...
La première guerre mondiale... dans la tranchée les soldats attendent leurs repas... les bombes tombent...les éclats volent au dessus des tranchées...ils sont éclaboussés par la terre... qui retombent à l'impact des bombes...puis nous voyons arriver deux soldats qui courbent l'échine sous le poids de leur fardeau... les bombes tombent encore autour d'eux...ils amènent le repas... la soupe chaude... ils risquent leur vie au dehors de la tranchée plusieurs fois par jour pour amener le repas à leurs camarades qui sont au front...la morale? Risquer sa vie par solidarité pour les autres...
En gros c'était ça ...j'ai admirer ces hommes qui risquaient leur vie pour les camarades...
C'était si bien raconté qu'on imaginait le bruit des bombes...elles étaient dans la classe... Merci encore à Monsieur Berlizot pour ces leçon de morale...
Une petite anecdote... avec monsieur Berlizot...
J'avais fait une bétise...j'en faisais souvent ...mais là j'avais été pris !
Monsieur Berlizot me demande "tu préfère une colle ou une fessée?
Je réfléchis vite ...une colle je prends une fessée par mon père qui frappait fort et en plus je suis privé de télévision...une fessée par l'instituteur
ce sera moins douloureux...
Je choisis la fessée...Mon dieu qu'il m'a fait mal ...plus fort que mon père...je n'ai pas pleuré car j'étais dur..mais je me suis mordu les lèvres pour ne pas éclater en sanglots...
C'était notre éducation de ce temps là... on ne lui en voulait pas et en plus on l'aimait...moi je l'aimais ...

vendredi 17 octobre 2014

Villers-Cotterêts (02): le tribunal administratif d'Amiens a rejeté la demande d'annulation de l'élection de Franck Briffaut

Un recours avait été déposé dès le 4 avril contre la liste de M. Briffaut, qui, selon les 2 électeurs, résidait à Haramont (02), une commune limitrophe et s'était maintenu sur les listes électorales de la commune de Villers-Cotterêts où il résidait auparavant, "à la faveur d'une manoeuvre", en l'espèce la déclaration
en mairie d'une "fausse domiciliation chez ses beaux-parents".

"Par un jugement en date du 10 octobre 2014, le tribunal administratif d'Amiens a rejeté le recours par lequel 2 électeurs de la commune de Villers-Cotterêts sollicitaient l'annulation des résultats des élections municipales des 23 et 30 mars 2014 et l'élection de monsieur Franck Briffaut en qualité de maire (FN) de la commune", indique Me Paul Mathonnet dans un communiqué.
"Le tribunal administratif s'est limité à constater +qu'il ne résulte pas de l'instruction que la candidature de l'intéressé, qui résidait à Villers-Cotterêts
jusqu'en 2010, ait constitué une manoeuvre susceptible d'altérer la sincérité du scrutin+",
ajoute Me Mathonnet.

"On peut très bien habiter dans un village autour. J'ai un bail enregistré auprès des services fiscaux (pour Villers-Cotterêts) et le bail
date de longtemps. La mairie m'envoie mon courrier à mon domicile de Villers-Cotterêts", avait notamment rétorqué M. Briffaut à l'époque.

Les requérants ont indiqué qu'ils feraient appel de cette décision devant le Conseil d'Etat.

Franck Briffaut, 56 ans, conseiller régional FN de Picardie, membre du comité central du FN et déjà conseiller municipal, a remporté la mairie, avec 41,53% des
voix. Il a battu la liste du maire PS sortant Jean-Claude Pruski (34,66%) et la liste divers droite menée par l'UDI Jean-Claude Gervais (23,80%).


http://france3-regions.francetvinfo.fr/picardie/2014/10/16/villers-cotterets-02-le-tribunal-administratif-d-amiens-rejete-la-demande-d-annulation-de-l-election-de-franck-briffaut-572878.html

Deux regrets...

hebergement d'image Les souvenirs me reviennent au fur et à mesure que j'écris ...40 ans d'armée ...c'est long et très dense en évènements...
Le petit gars de l'école de la rue Démoustier se souvient...
Dans la vie on a parfois des regrets qui nous poursuivent...on y pense souvent et on se dit "si j'avais su !!!"
Voilà au moins deux regrets que je vais vous raconter....
Trèves... je suis en exercice avec le 2° corps d'armée de Baden...je vous avais expliqué déjà qu'au centre opérationnel de ce corps d'armée j'étais chef de site régulation messagerie...les filles tapaient sur les machines avec frénésie au risque de se casser les ongles ... et moi je gérais tout ce flux de messagerie... ce soir là j'étais de bordée de nuit... j'étais malade...beaucoup de fièvre ...c'était en décembre et dehors il neigeait dru...je savais que je devais rester toute la nuit éveillé ...j'ai donc demandé à mon adjointe de me remplacer le temps que j'aille boire une boisson chaude à la popote de la manœuvre... C'était dans une grande tente...je me fais servir un grand café bien bouillant ...j'avais les yeux larmoyants... je me suis assis à une table ...seul avec ma "crève"!
Il y avait d'autres militaire au fond de la tente debout autour d'une grande table en train d'étudier une carte d'état major... l'un deux se retourne et je reconnais mon colonel du 8°RI de Noyon...ça fait 7 ou 8 ans que je ne l'avais pas vu...il était passé général... malade, je n'ai pas osé aller le voir...pourtant je sais qu'il aurait été très content de me voir...j'étais encore adjudant chef mais je venais de réussir mon concours de major..j'aurais pu lui apprendre...non ! j'ai bu mon café et je suis retourné à mes messages au CO... Je regrette beaucoup de ne pas l'avoir salué ce soir là... je ne l'ai jamais revu...dommage...mon général !

De retour de Mostar je suis affecté à l'école d'état major de Compiègne... je dois apprendre un nouveau travail...le système de simulation Janus... nous sommes plusieurs à monter un centre de simulation à Compiègne et nous devons aller tous les jours à l'école militaire à Paris pour nous former sur ce système informatique de simulation...C'est don gare de Compiègne... gare du nord... métro... et école militaire... tous les jours comme ça pendant un mois...dans le train et le métro je suis encore dans mes souvenirs de Mostar... du Bapsi des allemands ou de la Mechta de Semra...j'ai essayé d'oublier le travail du CO car c'est du confidentiel défense ...alors plus vite on oublie... plus vite on évite de dévoiler des secrets par mégarde...!
Un matin, à une station de métro un homme rentre... je reconnais mon colonel de Sarajevo... comme le monde est petit... dans la foule immense qui prend le métro chaque jour à Paris je me retrouve avec mon chef de bataillon du Batgen...en me voyant son visage s'éclaire...nous parlons...je lui raconte mon parcours depuis qu'on s'est quitté deux ans auparavant...je lui explique enfin le travail que je faisais au CO de Mostar...et là il me pose une question... "le train entre Sarajevo et Mostar est il enfin reparti... vous vous rappelez que le bataillon était en train de réparer les voies..." et là je lui dis que je ne sais pas ... le métro s'arrête ...il sort car c'est sa station...!je ne le reverrais jamais ...
Arrivé chez moi le soir, je repense à mon colonel dans le métro et là j'ai un éclair... mais bien sur que le train de Sarajevo à Mostar refonctionne ! j'ai même une anecdote à ce sujet...A Mostar je vous avais expliqué que j'étais chargé de rédiger le compte rendu journalier ...compte rendu des évènements qui se sont déroulé sur le territoire chaque jour... c'était une vingtaine de pages d'évènements...le moindre accident, le moindre incendie, une visite d'une personnalité ...enfin tout ...
Et pour le train j'avais eu à traiter ce sujet...on avait organisé l'inauguration de la ligne et lors de son premier voyage le train avait écrasé un berger... il ne savait pas qu'un train allait passer là...ça faisait des années qu'il n'y avait plus de train!!! et j'avais oublié de raconter ça à mon colonel ! je me suis donc dit qu'il avait cru que je lui avais menti en disant que je rédigeais chque jour le compte rendu quotidien...lui qui travaillait désormais à l'état major des armées...il était au courant pour le train car ce compte rendu que je rédigeais chaque jour, il allait, entre autre, à l'était major des armées...!
Je ne l'ai jamais revu pour lui expliquer ceci ...moi qui m'étais fermé aux souvenirs secrets de mon travail de Mostar...!

mercredi 15 octobre 2014

Semra

hebergement d'image Le petit gars de l'école de la rue Démoustiers reviens pour vous raconter ses souvenirs... cette fois nous revenons à Mostar au camp d'Ortijes qui abritait l'état major de la DMNSE (Division multinationale Sud-Est)
Comme son nom l'indique elle était multinationale et commandée par un général français...il y avait des militaires de toute nationalités...allemands, italiens, espagnols, ukrainiens, anglais, américains... tout ce petit monde cohabitait... mangeait dans la même salle à manger et allait se désaltérer aux mêmes "points d'eau"...
Et heureusement qu'il y avait des "points d'eau" non seulement pour se désaltérer mais aussi pour décompresser...le travail (le mien) dans un centre opérationnel est usant... il faut une attention permanente pour noter et gérer les évènements survenus sur le territoire.. tout noter , tout répertorier sur les cartes d'état major affichés aux murs du CO....
Les "points d'eau"...venons y...derrière le centre opérationnel il y avait "La Mechta" on y accédait grace à un petit portillon fermé à clé qui nous permettait de nous évader du CO... car on y était enfermé...SECRET DEFENSE était notre métier...toutes les opérations secrètes partaient de là...
Et à la Mechta il y avait Semra... superbe jeune femme blonde platine...cheveux coupés mi courts... les cheveux frôlaient ses épaules...elle était menue et ses yeux d'un bleu océan donnaient envie de plonger dedans...
J'y allais passer 20 minutes toutes les après midi...la chaleur était si forte à Mostar (50°) qu'il fallait boire et boire frais...chaque après midi je me payais un très grand verre de coca cola plein de glaçons... et je m'entretenais avec Semra...nous parlions de tout... sa vie...son quotidien...et de la musique...elle me mettait une cassette avec une chanteuse bosniaque à la voix suave qui me faisait fondre... chaque après midi j'avais droit à cette douceur...la voix de l'amour...!
J'ai eu la petite cassette en cadeau à mon départ...Semra m'aimait beaucoup...nous étions bien amis ...simplement... quand elle me voyait elle s'écriait avec son accent slave "ha major major vous voila enfin " et mon coca était servi !
Aujourd'hui Semra a 16 ans de plus ...j'espère qu'elle a gardé ses beau cheveux blonds platine et sa belle voix...."ha major major !!!"

mardi 14 octobre 2014

Budget...

hebergement d'image Le souvenirs reviennent avec des images ... des images dans mon cœur mais aussi des images à la télévision...
Je regarde Soir 3 ...pour voir si un sujet ouvrirait mes souvenirs...une ville, un lieu ou une personne ...on ne sait jamais...
Ce soir (ce dimanche) la 3 Picardie nous offrait un reportage sur l'ancienne verrerie de Folembray... j'y ai passé 6 ans comme trésorier et officier budget...l'occasion de faire ressurgir mes souvenirs et de vous les raconter...
FOLEMBRAY CM 287 (Centre Mobilisateur 287)....
Je suis arrivé au centre en Aout 1982 ... pour prendre les fonction de trésorier et responsable du budget...j'avais aussi comme responsabilité la surveillance du sous officier chargé du matériel intendance et la surveillance du chef cuisiner de l'ordinaire...(petit ordinaire... ou plutôt "point de cuisson"...seulement 100 repas midi et soir)
Dès mon arrivée je prends la caisse du trésorier et je mets mon nez dans le budget du centre ...j'arrivais du 8° RI ou je gérais le budget d'un régiment de 1200 hommes ...alors le budget du centre à 100 homme ce devait être simple...
Quelle ne fut pas ma surprise quand je me suis aperçu qu'il n'y avait plus d'argent dans le budget de fonctionnement ...on était au mois d'aout et il restait 4 mois de gestion... comment acheter du fuel pour l'hiver ? comment laver les draps des soldats ? comment payer le ramassage des ordures ? Il me fallait agir et vite...
Je suis allé exposer ma découverte au Chef de corps...le colonel n'était pas réceptif et m'a fait comprendre que c'était mon travail ...j'ai donc téléphoné à Amiens au commissariat que surveillait nos comptes...je connaissais bien la dame qui était au bout du fil car c'était ma correspondante déjà pour le budget du 8°RI de Noyon... elle est allé voir le commissaire pour obtenir un rendez vous pour moi et m'a rappelé pour me dire que j'étais convoqué le lendemain à Amiens...elle m'a aussi conseillé de venir avec des arguments car le commissaire n'était pas favorable à priori à une augmentation de budget...
J'étais le lendemain matin dans la salle de réunion du commissariat militaire d'Amiens... l'intendant me connaissait car nous étions en relations quand j'étais au budget du 8°RI...il ne voulait pas me faire de cadeaux...attribuant le manque d'argent à un défaut de gestion...tout en sachant que je prenais l'affaire en cours et que ce n'était pas ma gestion....
Voyant qu'on allait déboucher sur rien ...j'ai sorti ma phrase magique ..."bien monsieur le commissaire ...demain je prends mon képi et je fais la manche devant le centre mobilisateur..." Ce fut le déclic...il a eu un léger sourire en coin...et a donné des ordres pour qu'on me rallonge le budget...Le centre a pu terminer l'année avec des draps propres ...et du chauffage...
Ensuite pendant 6 ans j'ai géré le budget comme je l'avais fait à Noyon et à la fin j'avais doublé le budget du Centre en faisant des demandes d'ajustement régulières ...
J'ai quitté le centre pour aller au bureau finances budget du corps d'armée à Baden Baden...et là, l'année d'après mon arrivée un lieutenant colonel arrivait d'Amiens...il ne me connaissait pas et m'a raconté que le budget du CM287 de Folembray était le plus important de tous les CM de France...et il ne comprenait pas pourquoi...il avait analysé les besoins d'autres CM et ceux ci devaient avoir plus de besoin que Folemebray... Bien sur je ne lui ai jamais dit que j'étais le responsable de cet état de fait ...

lundi 13 octobre 2014

Analaïda

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Voila la vue que j'avais depuis la fenêtre du bar d'Analaïda
Je reviens avec mes souvenirs de Sarajevo...le petit gars de l'école de la rue Démoustier à Villers Cotterêts se souviens...
Rajovac Batgen IFOR (bataillon du Génie) ....
Rajovac est une ancienne base d'hélicoptère serbe...quand je suis arrivé le 6° REG (régiment du génie de la légion étrangère) a déjà bien travaillé sur le site... le bâtiment dans lequel nous allons logé est criblé de balles...il n'y a plus de carreaux aux fenêtres...elles ont été remplacées par des films plastiques transparents...
Je loge dans une chambre avec l'adjudant chef trésorier du 3°génie de Charleville... Un bon sous officier très sympathique...au même étage, nous avons le bar de la compagnie...donc pas besoin de prendre la route après avoir bu pour rentrer chez nous....et au bar il y a la serveuse Analaïda...très jeune, assez forte, et une joie de vivre que je n'ai jamais rencontré ailleurs...elle était "légère comme un papillon" disait la chanson et elle nous servait à boire...Analaïda était comme ses consoeurs...elle cherchait le militaire français qui la sortirait de cette guerre (j'espère qu'elle l'a trouvé) ...pendant les 5 mois que je suis resté elle n'a trouvé personne ...peut être qu'un militaire d'Angers de notre relève a succombé à son charme...il y avait beaucoup d'exotisme en elle... les petits soldats l'aimaient beaucoup...
Plusieurs filles ont pu venir en France avec des soldats de notre bataillon...nous en étions content pour elles ...
Elle me taquinait souvent en m'inventant des conquêtes ...on en riait...parfois je luis donnais des paquets de cigarettes...pour nous ils étaient détaxés...et pour elle qui les revendait dans sa rue...le prix d'un paquet lui faisait le salaire de 5 jours pour vivre...
Mais Rajovac, ce n'était pas que le bar de la compagnie... nous avons vécu des drames qu'il est difficile de raconter ici sans dévoiler de secrets militaires...la vie en opération extérieure est difficile à vivre psychologiquement...quand vous êtes en face d'un décès...vous cogitez ...peut être que votre tour sera le lendemain...c'est pour ça que le soir chez Analaïda nous ne nous privions pas de chanter et de rire...en attendant le lendemain...
Quand je suis parti pour aller à l'aéroport...heureux de rentrer chez moi...Analaïda nous attendait à la sortie du bâtiment ...un mouchoir blanc à la main...elle séchait ses larmes ...et agitait son mouchoir en signe d'adieu...
Deux ans plus tard je suis revenu pendant deux heures à Rajovac... je suis allé voir au bar de la compagnie...il avait disparu...notre batiment était un hôpital de l'armée allemande... je n'ai pas revu Analaïda...

dimanche 12 octobre 2014

La rage de vaincre...

hebergement d'image Les souvenirs me reviennent au fur et à mesure que j'écris...ils s'enchainent et c'est mon grand plaisir de vous raconter… ..la mémoire de mes professeurs me guide....
Margival...je viens d'arriver dans le village...je suis enfin habitant d'ici...plus besoin de venir de Soissons pour aller travailler ...
Je suis passionné par la jeunesse...et de voir les jeunes du village errer dans les rues sans but précis me donne une idée.... et si je m'occupais d'eux à mes heures perdues.?
Je vais donc voir le maire du village pour lui exposer mon souhait...m'occuper des jeunes et leur faire faire du sport...enfin du football car c'est le sport que je connais le mieux...je suis reçu par un homme qui me fait comprendre qu'il n'a pas besoin de moi pour les jeunes et que ces enfants ont des parents chargés de s'occuper de leurs enfants... je suis extrêmement déçu... mais vous ne me connaissez pas ...quand j'ai une idée, je vais au bout...
Je crée avec des camarades du village une association de loisirs... (MLD... Margival Loisirs Détente) et par le biais de cette association (dans laquelle je suis trésorier) j'invite les jeunes du village à venir me rejoindre les mercredis après midi à la gare désaffectée de Margival...devant le bâtiment principal il y a un terrain plat sur lequel j'improvise un terrain de football...(puisque la mairie n'offre aucun terrain de sport)...ils sont venus chaque mercredi plus nombreux...j'avais l'autorisation de mon commandement de prendre congé le mercredi après midi pour m'occuper des jeunes du village...
Ces filles et ces gars étaient vraiment attachants... je ne donnerais pas les prénoms ici mais si ils lisent un jour ces lignes ils se reconnaitront...Le fils de mon camarade Patrice(secrétaire de l'association) a été le premier à venir et c'est lui qui a "rameuté les autres ...qui sont devenus amoureux de football...je leur apprenais les passes ...le jeu collectif sur le modèle de Saint Etienne et de Monaco de ces années là...j'avais vu jouer ces équipes et j'étais tombé sous le charme des Herbin ou Snella ...
Il y avait aussi le fils du facteur du village qui mettait du cœur à ce sport… je centrait le ballon sur sa tête pour qu'il marque un but ...et je lui disais "LA RAGE DE VAINCRE" chose qu'il répétait à chaque coup de tête... J'espère qu'il a marqué beaucoup de but dans sa carrière sportive...
Il y avait aussi les filles qui n'étaient pas en reste ...elles faisaient plaisir à voir...jouer au football...
Puis en fin d'année scolaire...le conseiller général du canton organisait la fête cantonale...et à cette occasion il y avait un tournoi de football pour les jeunes en équipes mixtes..
Filles et garçons de chaque village s'affrontaient donc sur le terrain de foot de Vailly/Aisne...
Nous n'avons pas gagné...mais nous avons reçu les félicitations de la commission cantonale pour l'esprit et le superbe jeu collectif développé... c'était exactement comme je leur avais appris...il a juste manqué "la rage de vaincre" et beaucoup de buts...
Souvenez vous les enfants...vous devez avoir plus de 40 ans aujourd'hui...et je pense souvent à vous mes footballeurs préférés...
Et encore un surnom que m'a donné mon colonel..."Monsieur le maire"... car il voyait souvent les enfants de Margival me saluer avec un large sourire d'amitié...

samedi 11 octobre 2014

Jeannot

hebergement d'image Les souvenirs du petit gars de l'école de la rue Démoustiers continuent...le soir avant de m'endormir, je cherche dans ma mémoire pour imaginer ce que je vais vous écrire aujourd'hui....
Vous avez eu l'habitude de lire le portraits féminins que je vous raconte...aujourd'hui je vais vous parler d'un homme...un homme fort...mais si faible....
Quand je suis arrivé au CEC de Margival, Jeannot habitait le village mais ne travaillait pas encore au centre...je le voyais souvent dans les rue de Margival avec son vélomoteur ...habitant moi même le bourg nous faisions signe bonjour ...il était mon voisin ...mais nous ne nous recevions pas...il devait travailler dans une entreprise de machine agricole...Benagri...d'ailleurs je ne connaissais pas son nom et quand le croisais je me disais "tiens voilà monsieur Benagri"
Un jour, alors que j'étais adjoint au trésorier, j'ai vu arriver Jeannot dans mon bureau...il venait d'être embauché comme jardinier au CEC et venait se présenter car c'est moi qui était responsable des feuilles de salaire des ouvriers...
C'était une force de la nature...grand...épais...le visage carré agrémenté par un petit collier...il inspirait la tranquillité simple...il avait les idées bien en place...c'était aussi le garde chasse des environs...
A partir de là nous sommes devenus amis... il venait boire l'apéritif chez moi, comme j'allais chez lui...nos épouses s'entendaient bien...et Jeannot gardait les clés de ma maison pendant mes vacances et j'en faisais de même chez lui....
Puis j'ai quitté le centre d'entrainement commando ...pour Noyon...puis Folembray...Jeannot était toujours mon voisin et mon copain... Puis deux de nos amis sont décédés...deux adjudants... Guy dans un accident de voiture dans une descente... et Daniel d'une crise cardiaque... laissant deux jeunes veuves...Jeannot s'est investi pour aider l'épouse de Daniel qui était restée à Margival... celle de Guy est repartie dans sa famille loin ...
A partir de là Jeannot a commencé à changer...il n'avait plus la même "pêche" et je le voyais plus souvent se diriger vers le bar du village... c'est devant le bar justement que je l'ai vu ce jour là dans l'après midi...nous nous sommes salué rapidement...il avait l'air pressé...
Le  soir, alors que je rentais ma voiture, j'ai aperçu ses oies paître non loin de chez moi, comme chaque soir... je me suis dit que Jeannot allait bientôt lui aussi fermer ses grilles ...
Le soir, le téléphone a sonné ...j'ai répondu... c'était l'épouse de Daniel....elle m'a appris le décès de Jeannot... il s'était tiré une balle dans la tête...
Chez lui, les gendarmes l'ont retrouvé affalé devant sa table de téléphone...le téléphone décroché... et le pistolet d'un tout petit calibre (on appelle ça un pistolet de sac) à ses côtés...Jeannot était parti rejoindre ses amis Guy et Daniel...
Qui aurait cru que ce colosse aurait terminé sa vie de la sorte... je pense souvent à Jeannot et je m'interroge encore...et si j'étais allé parler un peu avec lui quand il faisais paître ses oies...peut être qu'il n'aurait pas songé à cette dernière extrémité?
Cette histoire est triste je sais mais dans notre vie nous avons des évènements comme ceux là qui nous font grandir...car nous méditons beaucoup sur cette issue dramatique...
Chaque fois que je suis retourné à Margival...je voyais Jeannot à chaque coin de rue...

vendredi 10 octobre 2014

"Il était une fois"

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Je suis toujours dans le désordre...
Le petit gars de l'école de la rue Démoustier de Villers Cotterêts se souviens...
Mostar, la DMNSE..... le camp est grand et les soirées longues... quand on est pas au travail... car c'était tous les jours de 6h00 à 20h00...on avait quand même une heure pour aller déjeuner le midi...
Mostar dès le mois de Juin est dans la fournaise...le macadam de la piste d'atterrissage fondait sous nos pas...
Les nuits sont plus fraiches et nous nous retrouvons tous dans différentes "chapelles" du camp...hommes, femmes se côtoient et des couples se forment ... l'éloignement pèse et certains ont besoin de tendresse...moi j'avais ma copine Florence ...mais c'était une pure amitié...elle était mariée et moi également... on se retrouvait tous les soirs pour se boire une bière et refaire le monde...notre monde...seules les discussions nous rassemblaient...SAUF .... le mardi soir ....
Le mardi soir c'était STUDIO GABRIEL chez les transmetteurs...Le studio Gabriel offrait chaque mardi soir une soirée karaoké aux visiteurs....du soir...
On allait écrire un titre d'une chanson  sur un ticket que l'on déposait dans une corbeille ... et le responsable nous mettait nos chansons préférées au fur et à mesure...ça chantait et ça dansait aussi...
Florence était très attachante... elle était sergent chef...je lui avait dit souvent de m'appeler Francis ...elle n'a jamais su le faire...elle m'appelait toujours par mon grade..."major"...
Nous avions notre chanson POUR LE MARDI SOIR .... "J'ai enfin rêvé d'elle" par le groupe "il était une fois" et à chaque fois que le karaoké diffusait cette chanson, elle me prenait par la main et m'entrainait sur la piste de danse pour un slow langoureux et amical...elle mettait sa tête sur mon épaule et se laissait aller à murmurer la chanson dans mon oreille...au moment où j'écris...je me souviens avec émotion...Florence était une petite blonde aux yeux verts et aux cheveux courts (les femmes militaires ont les cheveux courts car le règlement leur interdit d'avoir des cheveux dans le cou...pour celles qui ont les cheveux longs, elle doivent faire un chignon en service)... son visage rond s'éclairait quand elle me voyait...elle s'approchait de moi et me disait "sentez major..." je sentais son cou et elle me disait "Dioressance major"
Elle me faisait aussi des blagues ...comme une fois au Studio Gabriel ...elle avait fait mettre la chanson "La bohème" de Charles Aznavour... et quand la musique s'est mise en route... je me suis retrouvé avec un micro au milieu de la piste poussé par plusieurs camarades...et j'ai été obligé de chanter ...Je me suis appliqué si bien que le lendemain matin mon colonel m'a appelé Charles Aznavour toute la journée...!
Florence est repartie à Lille où elle était affectée...et moi à Chalons... nous ne nous sommes jamais revues...mais elle a parlé de moi à Lille car un général de Lille que je connaissais m'a appelé Charles Aznavour lors d'un pot après une prise d'armes...

jeudi 9 octobre 2014

Renault fait des yeux de velours à une boîte cotterézienne, ils sortent le cuir

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Elle s’est habillée de cuir pour séduire. Le rouge, le noir et le blanc lui vont bien. Autrefois drôle, la petite citadine est devenue mutine, presque aguicheuse. Sa peau douce exhale un parfum d’Italie, mais on n’ose pas l’effleurer, la caresser. La Twingo rouge qui trône dans la concession Renault de Soissons impressionne autant qu’une femme fatale. Le directeur du site, Daniel Sinet, également responsable de la concession de Villers-Cotterêts, n’hésite pas à exhiber ce modèle à la sellerie en éco-cuir unique, fait main et sur-mesure par Cuir Auto Shop, une PME cotterézienne. Cuir Auto Shop et Renault se sont offert un joli coup de pub en s’associant en septembre. La société cotterézienne, spécialisée dans la sellerie de camping-cars, revient pourtant de loin. En 2008 elle avait été placée en redressement judiciaire. Si Diane Deblyck n’avait pas repris l’affaire l’an dernier, les trente-deux salariés de l’entreprise pointeraient peut-être chez Pôle Emploi. « Lorsque l’on a racheté, la situation était complexe. On voulait transposer le savoir-faire de l’entreprise, pour faire autre chose, recréer du business, témoigne la nouvelle directrice de la société. On a décidé d’innover en se tournant vers le grand public en lançant une marque, tout en continuant la sellerie pour les camping-cars ou les yachts. »
Pour ce faire, la société s’est dotée d’un site web (www.paraphe-design.com) permettant aux particuliers, même ceux ne possédant pas de sellerie en cuir, de soumettre leurs besoins au bureau d’études. « On dispose de plus de 7 000 gabarits (NDLR : les patrons utilisés en sellerie) dans notre base de données », précise Christela Leroy, directrice artistique de l’entreprise. Un devis précis complète la simulation. Depuis un an, 18 000 configurations ont été saisies par des internautes. La PME cotterézienne a aussi démarché des constructeurs. La Space Star de Mitsubishi, visible au Mondial de l’Auto à Paris, fait ainsi travailler la boîte de Villers-Cotterêts.
Les collectionneurs se réjouissent eux aussi des rénovations proposées par Cuir Auto Shop, à l’instar de Régis Laigle, président de l’association Gar’âge : « Diane Deblyck nous a contactés pour nous faire savoir qu’elle ouvrait sa porte aux voitures populaires. Avant on devait acheter du cuir d’occasion. Là, on a la garantie d’un produit fait main et surtout personnalisé, à des prix abordables. »
Chaque semaine trois à quatre véhicules atterrissent dans les ateliers de la ZI Les Verriers. Dernièrement on pouvait y voir un camping-car, mais aussi un monospace Volkswagen, une Ferrari et une 4L. Votre voiture pourrait tout à fait y trouver sa place.

http://www.lunion.presse.fr/region/renault-fait-des-yeux-de-velours-a-une-boite-ia3b26n420503

mardi 7 octobre 2014

Hold up

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Le petit gars de l'école de la rue Démoustier continue à raconter ses souvenirs dans le désordre...

J'ai passé mon CM2 (certificat militaire N°2) à Saint Maixent l'école qui est l'école des sous officiers de l'armée de terre...nous étions dans un ancien monastère au cœur de la vieille ville ... 3 semaines de cours pour nous apprendre à être chef de section...cet examen donne l'accès au grade d'adjudant chef...
Comme j'avais choisi de passer cet examen en dernier après à mes CT1 et CT2, j'étais le sous officier le plus ancien de la session(j'étais déjà adjudant alors que les autres n'étais que sergent chef ou sergent) je devais donc gérer les bêtises de jeunesse de mes camarades...combien de fois j'ai été convoqué par le colonel directeur de l'école pour des incartades indignes de la fonction de sous officier... il faut que jeunesse se passe ...
Mis un jour c'est moi qui ai été sur la sellette...
Nous avions les samedis et dimanches libres...donc un samedi soir avec des camarades nous avions décidé d'aller se faire un petit repas dans un petit restaurant à la sortie de la ville...L'après midi je suis allé à la salle télé pour regarder un match de rugby du tournoi des cinq nations...Le match était déjà commencé quand je suis entré...la salle était plongée dans le noir...
Après le match, j'ai rejoint mes camarade pour aller trainer en ville en attendant l'heure du repas...
La soirée au restaurant fut conviviale...à la fin chacun a payé sa part ...j'ai récupéré l'argent liquide et réglé la restauratrice avec un cheque du montant de l'addition.
Le dimanche fut consacré au repos et aux révisions...
Le lundi matin un soldat est entré dans la salle de cours et m'a demandé de sortir...des inspecteurs de police m'attendaient au poste de sécurité...pourquoi ?
Ma curiosité a été satisfaite rapidement...les inspecteurs m'ont informé qu'il y avait eu un hold up au crédit agricole de la ville le samedi après midi et comme j'avais fait un chèque au restaurant ils ont pensé que n'habitant pas la ville j'étais suspect principal...ils m'ont demandé ma carte d'identité pour la montrer aux employés de la banque car le bandit avait agi à visage découvert...j'ai prié le ciel pour que cet homme ne me ressemble pas...je n'avais pas d'alibi...personne ne m'avait vu dans la salle télévision dans le noir...
Le lendemain matin le commissaire de police en personne est venu me rendre ma carte d'identité en me disant que je n'avais pas été reconnu...encore heureux....
Comme quoi, sans rien faire de mal on peut être suspecté de toutes les misères qui se passent dans les villes ...j'ai terminé mon CM2 soulagé et j'avais tous les "sacrements pour être adjudant chef... grade que j'ai obtenu 4 ans plus tard....

Organisation Miss Picardie

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Qui succédera à Manon BEUREY, Miss Picardie 2013 ?

Elles seront 15 candidates de toute la région à vouloir décrocher ce titre suprême mais une seule y parviendra.

Et c'est vous qui, avec notre jury, allez désigner la grande gagnante au cours d'un spectacle unique et magique.

Pour cela, nos candidates défileront devant vous à travers différents tableaux....


Enjeu important puisque l'heureuse élue s'envolera pour vivre l'élection MISS FRANCE 2015 sur TF1!

Présence exceptionnelle du Show Miss France avec Flora COQUEREL, Miss France 2014.

Beaucoup d'autres artistes et personnalités seront présents.

Rendez-vous donc le Dimanche 26 octobre prochain à 15h00 pour découvrir le visage de « Miss Picardie 2014 » !

Réservation des places : points de vente habituels (réseaux Ticketmaster et Francebillet)

Ticketmaster
http://www.ticketmaster.fr/fr/resultat?ipSearch=Miss+Picardie

Francebillethttp://www.francebillet.com/place-spectacle/manifestation/Galas-Soirees-etudiantes-ELECTION-MISS-PICARDIE-2014-BEMP4.htm

A noter :
- Tarif unique : 20€00
- Gratuit pour les moins de 6 ans
- Spectacle assis (Placement libre)
- Accès handicapés
- Parking à proximité

lundi 6 octobre 2014

Lille

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Je continue mes histoires, mes anecdotes au fur et à mesure qu'elles me reviennent.....comme cela vous découvrez les aventures du petit gars de l'école de la rue Demoustier à Villers Cotterêts ...
Je venais d'être nommé responsable de l'ordinaire du CEC de Margival, et, n'y connaissant rien en matière de restauration et de comptabilité de l'ordinaire, j'ai été envoyé en stage à Lille.

Je n’y connaît rien dans cette comptabilité et je dois donc effectuer un stage qui se déroulera sur quinze jours à Lille au GMR2 (Groupement des moyens généraux 2° Région militaire). Le Centre envoie un message au GMR2 de Lille, qui doit accueillir le stage des officiers d’ordinaire, pour m'y faire inscrire. Il est précisé dans ce message que j'arriverais le dimanche soir en gare de Lille et qu’il est demandé un accueil en gare et une chambre pour la nuit de dimanche à lundi.
Le dimanche soir,  j'arrive à Lille, à la gare, je ne vois pas de véhicule militaire.  J'attends un peu, buvant une bière au  buffet et ne voyant toujours rien, je demande à un taxi de m’emmener au GMR2. L’organisme militaire est situé dans la vieille ville. Il y fait sombre. Le taxi me dépose et repart. Je me présente au poste de police avec mon message retenant une chambre. Le planton me demande d’attendre, quand un adjudant chef complètement ivre fait son irruption et me jette comme un malpropre, estimant qu’il a autre chose à faire que de s’occuper d’un « jeune trou du cul ».
Je me retrouve seul, dans le noir, avec ma valise dans une vieille ville qui ressemble aux coupes gorges du film « Le Bossu ». Je repars à pied à la gare « au pif », guettant chaque coin de rue, ayant peur de prendre un coup de couteau. Je ne rencontrerais personne, mais arrivé à la gare...surprise ! La ville vit comme en plein jour. Les gens sont dans les restaurants, il y a de la musique, une odeur de moules, de frites et de bière. Je trouve un hôtel et décide de sortir vivre avec ces gens. Il est passé minuit. Deux femmes m’accostent et me disent « c’est 200 francs pour les deux ». Je n’ai pas l’habitude de cette vie là et murmure un petit "non" en me sauvant. A Belfort, personne n’aurait osé m’accoster de la sorte.

Je vais entrer dans une brasserie quand une toute jeune fille m’approche. Elle me demande timidement simplement de la faire manger et dormir dans ma chambre d’hôtel pour quelques heures d’amour. Je lui dit que je l'invite à manger un plat de moules frites. La gamine(22ans) est contente et ils entrent dans la brasserie. Au moins, je ne dîne pas tout seul. La jeune fille se livre. Elle est étudiante et ne sait, ni ou dormir, ni ou manger, alors, elle se prostitue pour continuer à suivre ses études. Après le repas, elle me redemande le gîte. J' accepte de la prendre dans ma chambre. Arrivés dans la petite chambre, lui demande de simplement dormir, je suis marié et si cette nuit peut lui rendre service, je le fais naturellement avec amitié sans rien demander en échange....elle dormira toute la nuit... et partira le lendemain matin après m'avoir fait un bisou...je ne la reverrais jamais...je ne lui ai même pas demandé son prénom....
J'espère que cette jeune fille a réussi ses études de droit et qu’elle a maintenant un beau métier et une belle famille. Peut être même pense -t-elle à moi, parfois….

dimanche 5 octobre 2014

HIRSON (02) Émilie Quentin-Rogier de Villers Cotterêts élue Miss Aisne 2014

hebergement d'image Originaire de Villers-Cotterêts, Émilie Quentin-Rogier a été élue Miss Aisne 2014 ce soir, à la salle Michel-Carpentier à Hirson. Âgée de 20 ans, elle est étudiante infirmière à Soissons. Morgane Montay, âgée de 18 ans et habitante de Mondrepuis, est sa deuxième dauphine. Tifany Letemple, âgée de 22 ans et originaire de Guise, sa première dauphine.
Sur les huit candidates en lice, deux autres ont été sélectionnées pour participer au concours de Miss Picardie, dernière étape avant le concours Miss France. Il s’agit d’Ophélie Philippoteaux, âgée de 19 ans et originaire d’Housset et d’Ondine Delvigne, une Hirsonnaise de 21 ans.


http://www.lunion.presse.fr/region/hirson-02-emilie-quentin-rogier-elue-miss-aisne-2014-ia231b0n418414

samedi 4 octobre 2014

L’une d’entre elles sera miss Aisne

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Elles sont jeunes et belles, et rêvent toutes de devenir miss Aisne. Les candidates au prestigieux titre se sont présentées lundi soir, à l’Île verte d’Hirson.
Sur les douze prétendantes au casting du 20 septembre, huit ont été retenues. Elles sont cette année moins nombreuses que d’habitude. « On n’a pas la quantité, mais la qualité », fait remarquer Jean-Marie Pilette, président de l’Union commerciale, organisatrice de l’événement avec la mairie et la société miss France. Le gala de samedi soir, salle Michel Carpentier, désignera cinq jeunes filles : la miss Aisne bien sûr, mais aussi ses deux dauphines, ainsi que deux autres.
« Ce sera un défilé professionnel, pour assister à un vrai spectacle », annonce le maire Jean-Jacques Thomas.
Cette année, la plupart des candidates viennent de Thiérache. Elles devaient répondre aux critères suivants : mesurer au moins 1,70 m, avoir entre 18 et 24 ans, ne pas avoir d’enfants, ni être mariées ou pacsées, éviter tatouage ou piercing, ne pas avoir posé pour des photos sulfureuses. « Il n’y a pas d’exigence particulière concernant le poids. Le tout, c’est que la candidate soit à l’aise dans son corps », conclut Maxime Schneider, délégué régional à la société miss France.
Après miss Oise en mai, et miss Somme en septembre, l’Aisne est le dernier département de Picardie à organiser son élection. Rachel Legrain-Trapani, miss France 2007, sera à Hirson samedi pour l’occasion.
Plusieurs défilés, en robes de mariée ou en maillot de bain, attendent les candidates samedi. Et avec le sourire, s’il vous plaît !

http://www.lunion.presse.fr/culture-loisirs/photos-l-une-d-entre-elles-sera-miss-aisne-ia0b0n415886

vendredi 3 octobre 2014

« Maman ne veut pas »

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C'est une petite histoire simple pour ce soir ...
Je devais bien être amoureux en cet été chaud...
J’ai mon BEPC !!! J’ai l’impression de voler…je sais que je vais partir mi juillet en randonnée avec l’EDF, mais en attendant à moi la belle vie…
J’ai été invité à l’après midi d’anniversaire de Sophie*…elle était très jolie... simplement... ses parents tiennent un commerce dans une des rues de la ville. Le goûter est sympathique, nous dansons et sur la chanson d’Adamo « laisse tomber mes mains sur tes hanches » Sophie* se fait amoureuse…elle pose sa tête contre la mienne et nous dansons amoureusement…face B du disque « Tombe la neige » ce sera comme ça tout l’après midi…nous nous verrons tous les jours…amour d’été…
C’est le tour de France, les transistors sont dans les oreilles pour écouter les arrivées…Felice Gimondi, un italien inconnu en France fait des miracles…Nous sommes  avec Sophie allongés sur l’herbe au bord de la rivière…nos camarades plongent et s’amusent dans l’eau comme des gosses…je me penche sur elle pour l’embrasser…premier baiser? …une première fois pour moi…la réponse est cinglante « maman ne veut pas! »…Je suis resté scotché à mon transistor et nous sommes repartis vers la ville sans un mot, sans un regard…ce fut notre dernier « tête à tête » … »maman ne veut pas! »....
Je pense qu'elle en était encore à cette histoire ..."quand un garçon t'embrasse il te fait un bébé..." elle avait quand même 14 ans !!!
Je me souviens toujours d'elle ... un amour de jeunesse vite terminé ...

mercredi 1 octobre 2014

LES GRANDES MANOEUVRES

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L'armée française stationnée en Allemagne avait des missions trés importantes et elle s’entraînait à craindre le pire.
Le mur de Berlin n’est pas encore tombé et les différents scénarios sont joués sur le terrain même de la future action décisive….C’est dans cette optique que les états majors s’entraînaient.
Une manoeuvre de corps d’armée ce sont trois divisions sur le terrain. Le centre opérationnel du corps d’armée s’installe dans une infrastructure déjà en place. Garage ou gymnase immense. Il en faut de la place avec tous ces câbles à tirer par les transmetteurs et les tables et chaises à installer, les liaisons téléphoniques RITA (réseau intégré des transmissions). Le RITA c’est déjà, à l ‘époque, le téléphone du futur. Il est sécurisé car chiffré et il fonctionne par satellite. Chaque cellule en possède un poste, sorte de gros portable vert armée et fonctionnant avec des touches sécurisée et un code secret (pin). Votre téléphone portable d’aujourd’hui, je l’avais déjà en 1988 !!!
L’exercice commence par un emplacement à Achern, dans un régiment de train. La vie du CO est simple, il fonctionne nuit et jour. Les hommes travaillent en bordées. Les cadres qui ne sont pas au travail mangent et dorment, ils vont remplacer leurs homologue ensuite. Il y a deux équipes qui se relaient jour et nuit. Au bout de deux jours, le CO bascule, il doit suivre l’évolution géographique du conflit. Chacun désinscrit son poste RITA ou PTA (postes de téléphone intégré), c’est à dire qu’il efface le code secret et se réinscrit sous un nouveau code de bascule. A l’arrivée au nouveau CO, le cadre se réinscrit sous son ancien code.
Ce que je vous explique est assez fastidieux mais je voulais vous monter le travail d’un cadre en manoeuvre. Enfin la Co basculera encore deux fois dans la semaine pour se retrouver en fin de parcours à Fribourg.
Nous suivons l'évolution de la manœuvre sur d'immenses cartes d'état major...pour ma part, j'étais chef de site régulation messages... tous les messages à destination du CO arrivaient sur mon bureau...à charge pour moi de les diriger vers la cellule concernée par l'objet du message. Je commandais dix personnels féminins sergents chef ou adjudant ...elle frappaient les messages à destination des divisions sur le terrain...tout cela était traité par le SICF (système informatique de commandement) Et des messages, il y en a des milliers à frapper. Il y avait aussi les messages à l’arrivée que je visionnais sur un appareil appelé « visu »(sorte d’écran de télé au fond vert olive) et je les dirigeais vers les cellules du PC. Et là aussi,il y en a des milliers…La nuit quand le CO commençait à s’endormir, je prennais un malin plaisir à libérer les messages en attente dans la visu, ce qui a pour effet de faire crépiter tous les téléscripteurs des cellules du CO et toute la ruche se  remettait à courir!!!

Ces exercices durent une semaine pendant laquelle les épouses sont seules chez elles dans des logement loués par l’armée. Pour ma part je logeais à la cité Thiérache dans l'immeuble Craonne... Vous voyez que même à l'étranger on reste français...