Une ville pétrie d'histoire, qui constitue une destination attrayante, séduisant les franciliens.
dimanche 31 août 2014
La médecine et moi...
Mon grand père paternel changeait de trottoir quand il apercevait un médecin en ville ...il n'aimait pas les visites médicales...
En vieillissant je suis devenu comme mon grand père Emile ... et à chaque fois que je devais passer chez le médecin à l'armée, je pensais à mon grand père.
Pourquoi moi aussi je suis comme lui....
Verdun... ma première visite médicale militaire est une horreur...Nous sommes en colonne par un, dix par dix... nos dix premiers camarades sont assis sur un banc de dix places... un infirmier passe derrière chacun d'eux et leur plante une aiguille dans le dos ...un autre infirmier passe derrière lui avec une énorme seringue et fait les piqures TABDT (téténos, diphtérie, tyroide..) ... ensuite c'est mon tour avec neuf de mes camarades ...la piqure fait mal ...c'est ce qu'ils appelaient la vaccination à la chaine....
Les deux jours suivants seront douloureux.... pas de repas sinon une soupe et les bras bloqué par cette piqure...nous étions tous couchés avec de la fièvre....
Il y aura, plusieurs semaines après, les piqures de rappel....mêmes éléments... soupe et fièvre...
Comment voulez vous aimer les médecins après ça
Mes relations avec les médecins militaires ont toujours été particulières...je me sauvais, comme mon grand père, en les apercevant. Les visites médicales étaient annuelles et les vaccinations obligatoires...donc à chaque visite on avait droit à une piqure. Le plus dur fut quand je suis parti en Bosnie...j'ai eu droit aux différentes piqures de rappel car je partais sur un territoire étranger...
Mais si on veut partir, il faut passer par la médecine...
Je vais vous raconter une petite anecdote ....
Les personnels du service de santé des armées sont très compétents... je n'ai donc rien à dire sur leur travail... il se fait que je suis un peu sourd ...surdité due à de nombreux tirs d'obus quand j'étais tireur sur des chars AMX13. Pour partir en opération extérieure il ne faut avoir aucun problème physique... J'ai passé comme tout le monde une visite médicale pour démontrer mon aptitude à partir en opération extérieure. Arrivé à la vérification des oreilles ...je me suis dit qu'il me fallait tricher car avec ma petite surdité je craignais de ne pas être apte. L'infirmière m'a mis des casques sur les oreilles et m'a demandé de lever le bras quand j'entendais un son... je le voyais "trifouiller" son appareil je pouvais donc lever le bras à chaque fois qu'elle tournait un bouton... j'ai donc été apte pour l'ouïe...
J'en aurais encore à vous raconter sur mes ami(e)s les médecins...
Je veux rassurer les doctoresses, docteurs, infirmières et infirmiers... j'avais d'excellentes relations avec les médecins ...je n'ai rien contre eux ... je reconnais leurs compétences mais je n'aime pas passer entre leurs mains ...je vous l'ai dit...je tiens ça de mon grand père...et ça les affaires de familles on y peut rien!!!
68 et le lion... Belfort...
Il fait noir, je suis à la fenêtre de la chambre....je scrute la cour du quartier....
Je suis arrivé à Belfort depuis une semaine et déjà je suis en train de faire mon peloton pour passer caporal... en gros, on fait la même chose qu'à Carpiagne mais en plus on apprend à commander une équipe...un peu comme le sizenier des louveteaux ...Baloo de Villers Cotterêts n'est pas là mais je pense à elle en ces instants...je repense au chemin que j'ai parcouru depuis mon engagement.....il y a déjà 6 mois .....
Au loin le Lion me regarde ...il est éclairé ...immense ...majestueux...c'est le défenseur de Belfort.
Ha voici enfin le clairon...c'est tous les soirs le même cérémonial...les soldats sont aux fenêtres, le clairon leur fait l'aubade...la sonnerie "l'extinction des feux" cette musique pure se perd dans le ciel étoilé...il aime ça notre clairon et il sonne au quatre coins cardinaux ..enchanteur...il s'essaie même à des variantes avec bonheur...des instants inoubliables...
Nous ne savons pas encore que notre mois de mai 68 sera douloureux....très douloureux...
Nous soldats de France seront confrontés à ces évènements. D'alertes en alertes nous seront prêts à sauver notre pays du chaos...
Heureusement le pays n'a pas eu besoin de nous...les français sont intelligents...Tout rentrera dans l'ordre...
Je suis entré dans l'histoire de mon pays. Les évènements ont fait que chaque soldat a eu une infime part de responsabilité dans la fin des grandes grèves... il a fallu gérer le stress, la peur et l'agacement de ne plus sortir, ni de recevoir de courrier ...à l'époque on avait pas de téléphone portable ...on avait même pas de téléphone ...seul le capitaine à l'escadron avait un téléphone...!!!
Ne pensez pas que j'ai oublié mes amis et mes amies....Non!
A Guise j'ai rencontré une jeune fille j'en étais amoureux fou...mais lors d'une permission je n'ai pas osé franchir le pas de l'amour...elle m'a adressé une lettre pour me faire comprendre sa déception et notre séparation...J'ai reçu cette missive au lendemain des grands grèves de 68 et je n'ai rien pu faire pour défendre mon amour pour elle...elle sortait déjà avec un autre garçon.
C'est dur de lire une lettre de rupture...elle était de couleur verte et je l'avais ouverte plein de bonheur dans le coeur.... ce dernier a éclaté.
Cette période de mai 68 a été difficile pour tout le monde...j'ai beaucoup pensé à ceux qui faisaient grève...je les comprenais et j'avais une seule peur c'est de devoir affronter des grévistes... je ne voulais faire de mal à personne ... mais un jour, j'y ai presque eu droit...l'usine Peugeot de Sochaux Montbéliard était en grève et des incidents violents ont éclaté...nous sommes partis en camion vers Sochaux...arrivés à Chatenois Les Forges à quelques kilomètres de Montbéliard nous avons eu l'ordre de rebrousser chemin...OUF !!!
Un autre jour, nous avons été réveillés par une alerte... préparation de nos chars... armement; munitions...départ sur les hauteurs de la ville... camouflage des chars... avec des branches d'arbres et nous somme restés 24 heures dans l'attente d'un ordre...l'ordre est arrivé... retour au quartier...les habitants nous criaient "l'armée avec nous !!!" Impressionnant !
Voici donc les premiers mois de ma vie militaire ... Et je peux dire que cette période ... ce n'était pas notre métier de soldat de faire du maintien de l'ordre...heureusement aucun chef ne nous a donné d'ordre contraire à notre démocratie... le dilemme aurait été terrible... il faut louer ici le sang froid de nos dirigeants et de nos chefs....merci à eux ...
Je suis arrivé à Belfort depuis une semaine et déjà je suis en train de faire mon peloton pour passer caporal... en gros, on fait la même chose qu'à Carpiagne mais en plus on apprend à commander une équipe...un peu comme le sizenier des louveteaux ...Baloo de Villers Cotterêts n'est pas là mais je pense à elle en ces instants...je repense au chemin que j'ai parcouru depuis mon engagement.....il y a déjà 6 mois .....
Au loin le Lion me regarde ...il est éclairé ...immense ...majestueux...c'est le défenseur de Belfort.
Ha voici enfin le clairon...c'est tous les soirs le même cérémonial...les soldats sont aux fenêtres, le clairon leur fait l'aubade...la sonnerie "l'extinction des feux" cette musique pure se perd dans le ciel étoilé...il aime ça notre clairon et il sonne au quatre coins cardinaux ..enchanteur...il s'essaie même à des variantes avec bonheur...des instants inoubliables...
Nous ne savons pas encore que notre mois de mai 68 sera douloureux....très douloureux...
Nous soldats de France seront confrontés à ces évènements. D'alertes en alertes nous seront prêts à sauver notre pays du chaos...
Heureusement le pays n'a pas eu besoin de nous...les français sont intelligents...Tout rentrera dans l'ordre...
Je suis entré dans l'histoire de mon pays. Les évènements ont fait que chaque soldat a eu une infime part de responsabilité dans la fin des grandes grèves... il a fallu gérer le stress, la peur et l'agacement de ne plus sortir, ni de recevoir de courrier ...à l'époque on avait pas de téléphone portable ...on avait même pas de téléphone ...seul le capitaine à l'escadron avait un téléphone...!!!
Ne pensez pas que j'ai oublié mes amis et mes amies....Non!
A Guise j'ai rencontré une jeune fille j'en étais amoureux fou...mais lors d'une permission je n'ai pas osé franchir le pas de l'amour...elle m'a adressé une lettre pour me faire comprendre sa déception et notre séparation...J'ai reçu cette missive au lendemain des grands grèves de 68 et je n'ai rien pu faire pour défendre mon amour pour elle...elle sortait déjà avec un autre garçon.
C'est dur de lire une lettre de rupture...elle était de couleur verte et je l'avais ouverte plein de bonheur dans le coeur.... ce dernier a éclaté.
Cette période de mai 68 a été difficile pour tout le monde...j'ai beaucoup pensé à ceux qui faisaient grève...je les comprenais et j'avais une seule peur c'est de devoir affronter des grévistes... je ne voulais faire de mal à personne ... mais un jour, j'y ai presque eu droit...l'usine Peugeot de Sochaux Montbéliard était en grève et des incidents violents ont éclaté...nous sommes partis en camion vers Sochaux...arrivés à Chatenois Les Forges à quelques kilomètres de Montbéliard nous avons eu l'ordre de rebrousser chemin...OUF !!!
Un autre jour, nous avons été réveillés par une alerte... préparation de nos chars... armement; munitions...départ sur les hauteurs de la ville... camouflage des chars... avec des branches d'arbres et nous somme restés 24 heures dans l'attente d'un ordre...l'ordre est arrivé... retour au quartier...les habitants nous criaient "l'armée avec nous !!!" Impressionnant !
Voici donc les premiers mois de ma vie militaire ... Et je peux dire que cette période ... ce n'était pas notre métier de soldat de faire du maintien de l'ordre...heureusement aucun chef ne nous a donné d'ordre contraire à notre démocratie... le dilemme aurait été terrible... il faut louer ici le sang froid de nos dirigeants et de nos chefs....merci à eux ...
samedi 30 août 2014
Les chaussures blanches de Carpiagne
Je suis resté un mois à Verdun.
Un mois de classes intenses...avec un chef de section très talentueux... je ne l'oublierais jamais le Chef Drobinski !!! il m'a appris beaucoup...surtout à me connaître.
L'infanterie commençait à se mécaniser...il lui fallait des hommes pour piloter ses chars et des tireurs pour armer les AMX13T.
Comme j'étais petit, j'ai été désigné pour aller me former comme tireur à Carpiagne, non loin de Marseille. Les petits pouvaient entrer dans les tourelles des chars...
Carpiagne, c'est un grand trou dans la craie blanche....Des "HLM" militaires sont à peine montés, les routes n'existent pas ce sont des chemins plus ou moins larges...des cailloux blancs ...de la craie...
Nos chaussures sont blanches en permanence et les boites de cirage noir ne durent pas longtemps...
J'ai bien aimé cette periode (4 mois) au cours de la quelle je me suis aguerri. J'ai appris à tirer au FSA (fusil semi automatique) et aussi au canon de 75 sur le char...sans oublier la mitrailleuse du char... une mitrailleuse à camenbert... 360 cartouche dans le chargeur !
Les gens de Carpiagne ont fait de moi un soldat....
Sorti de Carpiagne, je parlais commen un soldat, je pensais comme un soldat et je réagissais comme un soldat..."Honneur et Patrie"
Merci à eux....J'avais déjà, dans ma jeunesse, la fibre militaire. La moindre musique militaire m'émouvait...et j'étais fier d'être parmi ceux qui seraient présents s'il fallait défendre mon pays...
J'ai quitté Carpiagne pour Belfort pour ma première affectation de militaire...
Belfort!!! quelle ville pour un soldat!!!
Ormes en fête ce week-end !
Des nouvelles de la Batterie Fanfare de Villers cotterêts
Ils sont ce week end à Ormes dans le Loiret... ce sera la fête !
Durant tout ce week-end, à Ormes, des milliers de personnes vont pouvoir partager un grand moment de liesse, à l'occasion de la traditionnelle Fête de la ville.
Un rendez-vous populaire, organisé tous les deux ans par l'association Si Ormes m'était conté, en collaboration avec la municipalité. La bonne humeur sera de mise grâce à un joyeux programme d'animations. Ajoutez à cela un soupçon de soleil tant attendu, et il ne faudra rien de plus pour que cette édition 2014 soit une réussite.
Un défilé sur le thème « Ormes fait son cinéma » Tout débutera, samedi après-midi, avec l'organisation, dès 14 heures, sur le parking des Plantes, d'un vide-greniers nocturne (fin à 21 h 30), organisé par l'association Détente et loisirs. Une première animation qui sera suivie d'un feu d'artifice, à 22 h 30, au-dessus du terrain de football.
Dimanche, à 10 h 30, alors que les cloches de l'église sonneront à toute volée, les habitants seront invités à participer à la messe dominicale, animée par l'une des musiques invitées : l'harmonie municipale de Villers-Cotterêts (Aisne). Un groupe plein d'entrain qui sera rejoint, à 11 h 30, place Robert-Mauger, par le Pipe band d'Aubigny-sur-Nère (Cher), pour une aubade proposée juste avant le repas champêtre préparé par les membres de l'association.
À 14 h 30, ce sera ensuite le départ du grand défilé, placé cette année sur le thème d'« Ormes fait son cinéma ». Un long parcours (lire par ailleurs) où les spectateurs pourront découvrir les quatre chars prêtés par la ville de Vitré (Ille-et-Vilaine). Ils seront accompagnés par des membres d'associations sportives locales, et par différents groupes de musiciens : la batterie-fanfare de Lailly-en-Val, la batterie-fanfare d'Ormes-Ingré, l'harmonie municipale de Villers-Cotterêts et le Pipe band d'Aubigny-sur-Nère. Sans oublier les Mistinguettes d'Amilly 28, le groupe Percu'sons Drumline, le groupe folklorique les Gais Bourreyeux de Mennetou, et la Fantasia bubble show.
Expositions, vente de produits artisanaux (chouquette, miel, pain à l'ancienne), fête foraine et balade en poney compléteront ces belles journées de partage et de convivialité.
è Pratique. Réservations au repas champêtre du dimanche midi au 02.38.74.82.15.
http://www.larep.fr/zone/centre/loiret/45140/ormes.html
Ils sont ce week end à Ormes dans le Loiret... ce sera la fête !
La traditionnelle Fête de la ville a lieu ces samedi 30 et dimanche 31 août, sous la houlette de l’association Si Ormes m’était conté.
Un rendez-vous populaire, organisé tous les deux ans par l'association Si Ormes m'était conté, en collaboration avec la municipalité. La bonne humeur sera de mise grâce à un joyeux programme d'animations. Ajoutez à cela un soupçon de soleil tant attendu, et il ne faudra rien de plus pour que cette édition 2014 soit une réussite.
Un défilé sur le thème « Ormes fait son cinéma » Tout débutera, samedi après-midi, avec l'organisation, dès 14 heures, sur le parking des Plantes, d'un vide-greniers nocturne (fin à 21 h 30), organisé par l'association Détente et loisirs. Une première animation qui sera suivie d'un feu d'artifice, à 22 h 30, au-dessus du terrain de football.
Dimanche, à 10 h 30, alors que les cloches de l'église sonneront à toute volée, les habitants seront invités à participer à la messe dominicale, animée par l'une des musiques invitées : l'harmonie municipale de Villers-Cotterêts (Aisne). Un groupe plein d'entrain qui sera rejoint, à 11 h 30, place Robert-Mauger, par le Pipe band d'Aubigny-sur-Nère (Cher), pour une aubade proposée juste avant le repas champêtre préparé par les membres de l'association.
À 14 h 30, ce sera ensuite le départ du grand défilé, placé cette année sur le thème d'« Ormes fait son cinéma ». Un long parcours (lire par ailleurs) où les spectateurs pourront découvrir les quatre chars prêtés par la ville de Vitré (Ille-et-Vilaine). Ils seront accompagnés par des membres d'associations sportives locales, et par différents groupes de musiciens : la batterie-fanfare de Lailly-en-Val, la batterie-fanfare d'Ormes-Ingré, l'harmonie municipale de Villers-Cotterêts et le Pipe band d'Aubigny-sur-Nère. Sans oublier les Mistinguettes d'Amilly 28, le groupe Percu'sons Drumline, le groupe folklorique les Gais Bourreyeux de Mennetou, et la Fantasia bubble show.
Expositions, vente de produits artisanaux (chouquette, miel, pain à l'ancienne), fête foraine et balade en poney compléteront ces belles journées de partage et de convivialité.
http://www.larep.fr/zone/centre/loiret/45140/ormes.html
vendredi 29 août 2014
Mon 14 juillet à l'Elysée
Je reviens sur mon 14 juillet à Paris... en 1997...
j'avais déjà défilé sur mon char AMX 13 en 1968 et là j'y avais vu le Général ! Il était blanc ! il faut dire qu'il sortait de la crise de mai 68 !Pareil, il ne fallait pas le regarder... j'avais quand même réussi à bouger légèrement mes yeux pour l'apercevoir ...
En 1997 me voila donc avec mon colonel et mon commandant devant la porte de l'Elysée...nous faisons la queue sur le trottoir pour entrer...nous devons passer dans le poste de garde pour donner notre invitation qui est munie d'un code barre qui authentifie notre nom. Devant moi il y a Jean Pierre Elkabbach ... l'air assez sympathique... il converse avec un homme que je ne connais pas... ils parlent de leur Job !
Enfin nous entrons... le tapis rouge est mis...certain se font photographier sur les marches...j'aurais du y penser ! Sur le côté il y a les ministres socialistes... Lionel Jospin est le premier ministre de Monsieur Chirac...Un chose m'a surprise...madame Aubry a mis des collants laine en plein été !
Je monte les marches sur le tapis rouge...à l'intérieur il y a plein d'écrans de télévision où l'on vois monsieur Chirac s'entretenir avec des journalistes...Beaucoup de monde assis en train d'écouter...
J'ai à peine fait un pas qu'un serveur me donne un verre de champagne et me donne des taots avec du foie gras et du caviar...DU VRAI CAVIAR!!! je n'en ai jamais mangé ! et c'est bon je peux le dire...
Je suis dirigé vers les jardins ... il y a foule ! plein de petites tentes avec des produits régionaux sont installées...on se sert à volonté...Je m'approche du stand de l'Alsace... mon verre de champagne était vide et on me l'a repris...à croire qu'il y a un serveur derrière chaque convive!!!
Les Alsaciens m'accueillent avec un grand sourire...Là y y a Monsieur Seguin qui lui aussi s'approche de moi ...il veut discuter...on a parlé de choses et d'autres. Surtout de moi, il voulait tout savoir de ma carrière... on a bu un demi de bière ensemble.... elle était très bonne...on sait que monsieur Chirac est un connaisseur en bière... Monsieur Seguin a voulu me faire un autographe ... je lui ai donné mon carton d'invitation et il a griffonné dessus ce que je lui ai demandé "pour la 10°DB" j'avais choisi cette phrase car la 10° DB était dissout au 1°Aout ... il a bien compris ma peine de voir mon unité dissoute...
A peine quitté monsieur Seguin qu'un journaliste a souhaité m'interroger ...elle était irlandaise et m'a posé des questions sur la défense et le service militaire qui venait d'être supprimé par le Président de la République... je n'ai pas donné mon sentiment... ce n'était pas le moment de parler de ces choses là ... surtout avec une journaliste!!!
J'ai été sauvé par Monsieur Chirac qui avait fini son émission de télé et qui s'est exprimé depuis le perron de l'Elysée... il y avait un monde fou ! Il s'est dirigé vers le stand alsacien... pour la bonne bière... je n'ai pas pu l'approcher à cause du service d'ordre... j'ai quand même pu dire bonjour et sourire à mesdames Chirac et Jospin qui se promenaient dans le parc...
Je suis resté dans les derniers... on ne m'a pas mis dehors mais j'ai vu que les serveurs s'affairaient pour débarrasser... alors je suis reparti par le tapis rouge avec un taost au caviar...
Notre chauffeur nous attendait juste devant l'Elysée...
Quel souvenir !
Ce 14 juillet fut pour moi un moment fort de ma carrière...pas seulement pour l'Elysée...mais pour le travail qui m'avait amené là...mais ça, on en reparlera ...
jeudi 28 août 2014
Malgré les balles ..malgré les obus ...
Je vous ai dit hier que j'allais vous raconter des histoire de ma vie militaire...des moments forts de ma vie...
Laon..."la montagne couronnée"...la route monte pour aller à Semilly....Quartier Foch, papa arrête la voiture devant la grande grille de la caserne.Dehors, les soldats de garde nous interrogent du regard...Papa fait un signe comme pour dire "tout va bien"
Je sors de la voiture
_fais pas le mariole me lance mon père
Je ne réponds pas, je prends ma valise et je rentre dans le quartier, je ne me retourne pas...il verrait des larmes couler doucement sur mon visage...je sais qu'il me regarde monter vers le PC..j'entend enfin la voiture démarrer...moi, je démarre une nouvelle vie...
Je pense à mon enfance... Villers Cotterêts ...ma mère qui me faisait ingurgiter l'huile de foie de morue et le tapioca...Monsieur Berlizot qui claquait sa règle sur son bureau pour nous autoriser à nous asseoir...mes camarade de foot, ceux de la banque que j'avais quitté pour l'armée...
Le soir même...un jeune homme erre dans les rues de Verdun...nous sommes le 30 octobre et il fait froid.
Le train m'a déposé dans cette gare froide et impersonnelle et je cherche ma destination finale le 164 Régiment d'infanterie...
Mais où est donc cette caserne?
Un camion militaire s'arrête....un militaire m'interpelle
_ 16-4 ?
_oui monsieur
_ monte soldat!!!
J'ai dormi dans une chambre de 20 lits...au fond un ratelier avec des fusils...ça sent la graisse ...et ça sent la transpiration humaine ...Les gens qui dorment ici ronflent et personne ne s'est occupé de moi...
J'ai fait mon lit, je me suis mis dans les draps et...j'ai pleuré comme un bambin abandonné sur un parking de magasin..... 18 ans... à peine...je sortais tout juste des jupes de ma mère...à l'époque, on était gamin à 18 ans ...
Je revoyais mon directeur de banque me dire adieu, mes amis du foot, mes frères, ma soeur, mes parents...trop tard j'ai signé pour 3 ans....3 ANS!!!!!3 ANS mon dieu!
Demain, le réveil sera dur...
Un coup sifflet dans la chambre qui vous remonte le coeur dans le cerveau!
Des cris "réveil!!!réveil!!! REVEIL !!! REVEIL !!!
"debout!!!! debout!!!!"DEBOUT !!!
je suis mes "colocataires" on descends les escaliers en courant...en bas on se mets en rang et on marche au pas en chantant jusqu'au réfectoire....
"Malgré les balles...malgré les obus!..."
Laon..."la montagne couronnée"...la route monte pour aller à Semilly....Quartier Foch, papa arrête la voiture devant la grande grille de la caserne.Dehors, les soldats de garde nous interrogent du regard...Papa fait un signe comme pour dire "tout va bien"
Je sors de la voiture
_fais pas le mariole me lance mon père
Je ne réponds pas, je prends ma valise et je rentre dans le quartier, je ne me retourne pas...il verrait des larmes couler doucement sur mon visage...je sais qu'il me regarde monter vers le PC..j'entend enfin la voiture démarrer...moi, je démarre une nouvelle vie...
Je pense à mon enfance... Villers Cotterêts ...ma mère qui me faisait ingurgiter l'huile de foie de morue et le tapioca...Monsieur Berlizot qui claquait sa règle sur son bureau pour nous autoriser à nous asseoir...mes camarade de foot, ceux de la banque que j'avais quitté pour l'armée...
Le soir même...un jeune homme erre dans les rues de Verdun...nous sommes le 30 octobre et il fait froid.
Le train m'a déposé dans cette gare froide et impersonnelle et je cherche ma destination finale le 164 Régiment d'infanterie...
Mais où est donc cette caserne?
Un camion militaire s'arrête....un militaire m'interpelle
_ 16-4 ?
_oui monsieur
_ monte soldat!!!
J'ai dormi dans une chambre de 20 lits...au fond un ratelier avec des fusils...ça sent la graisse ...et ça sent la transpiration humaine ...Les gens qui dorment ici ronflent et personne ne s'est occupé de moi...
J'ai fait mon lit, je me suis mis dans les draps et...j'ai pleuré comme un bambin abandonné sur un parking de magasin..... 18 ans... à peine...je sortais tout juste des jupes de ma mère...à l'époque, on était gamin à 18 ans ...
Je revoyais mon directeur de banque me dire adieu, mes amis du foot, mes frères, ma soeur, mes parents...trop tard j'ai signé pour 3 ans....3 ANS!!!!!3 ANS mon dieu!
Demain, le réveil sera dur...
Un coup sifflet dans la chambre qui vous remonte le coeur dans le cerveau!
Des cris "réveil!!!réveil!!! REVEIL !!! REVEIL !!!
"debout!!!! debout!!!!"DEBOUT !!!
je suis mes "colocataires" on descends les escaliers en courant...en bas on se mets en rang et on marche au pas en chantant jusqu'au réfectoire....
"Malgré les balles...malgré les obus!..."
Pour Albane, le rêve continue chez Elite ...Belle vidéo !
Terre de Miss France par le passé, la Picardie donnera-t-elle des
top models à l’avenir ? Trois jeunes filles de Picardie, Albane, 17 ans,
de Taillefontaine, Emma, 16 ans, de Charly-sur-Marne, toutes deux de
l’Aisne, et Lisa, 15 ans, de Lagny-le-Sec (Oise), ont participé mardi au
Pavillon Wagram à Paris, au casting national du concours « Elite model
look France » 2014.
La concurrence était rude. Quatre-vingt-cinq jeunes filles mignonnes, venues de toute la France, ont participé à cette journée marathon.
Pour rêver les yeux grands ouverts à Paris, près de l’Arc de Triomphe, les adolescentes à la silhouette svelte et aux jambes interminables avaient déjà franchi des castings régionaux sélectifs.
Une seule ira en Chine
« J’ai été retenue parmi vingt-quatre filles sur cinq cent, (lors du casting) à Marne-la-Vallée », raconte ainsi Albane Ghyselinck, 1m78, sans les chaussures à haut talon, que chaque fille portait avec un short en jean. « J’adore la mode et j’ai la passion des grands couturiers », poursuit l’Axonaise, sportive de haut niveau au tir à l’arc et qui rentre en terminale économique et sociale au lycée de Villers-Cotterêts. Fan du top model britannique Cara Delevingne, qu’elle suit sur internet, Albane apprécie sa façon d’être. « Elle n’a pas la grosse tête. Dans ce métier, il faut de la personnalité, mais aussi rester soi-même et ne pas s’inventer un personnage. » L’engouement pour ces castings ne cesse de grandir. Les réseaux sociaux favorisent les rêves des jeunes filles, confirme le recruteur Alexis Louison, membre depuis 8 ans du jury Élite. L’agence est reconnue dans le monde entier. Approcher cet univers fascine les jeunes filles.
Emma Brun ambitionnait d’accéder au cercle fermé des douze finalistes, après les présélections atteintes en 2013. En terminale ES en classe internationale au lycée Chagall de Reims, Emma, jolie blonde à la double nationalité franco-britannique, espérait marcher sur les traces de sa cousine italienne Giorgia, mannequin à 19 ans. « Je connais la dureté de ce métier, son côté artificiel et éphémère. Il faut une forme physique et mentale pour bosser tout le temps, à travers le monde, avec des horaires impossibles. »
L’amour des voyages attire aussi Lisa Beauvois, accompagnée par sa mamie Charlette, sa première supportrice. Après les défilés en maillot de bain, puis en short et hauts talons, les candidates ont attendu fébrilement la première délibération du jury. Qui a donné les noms des trente présélectionnées, dont Albane, seule Picarde.
Consolation pour les cinquante-cinq éliminées, dont Emma et Lisa, « certaines intéressent des agences partenaires et seront contactées d’ici fin septembre », a garanti Victoria Da Silva, general manager pour Élite. « J’ai bien mangé et maintenant je suis motivée à fond », lance Albane, entourée de ses parents, à l’entame de la seconde partie du concours. Après de nouveaux défilés, des séances de maquillage et de photos, Albane a été retenue dans le cercle des douze. Le Graal de la journée. Elle poursuit son rêve par un stage de mannequinat de trois jours dans un château près de Chantilly. Ensuite, elle participera à la finale nationale le 2 octobre au Palais de Tokyo à Paris. Mais une seule des douze filles s’envolera pour la Chine, en novembre, pour la finale internationale.
http://www.courrier-picard.fr/region
Des Picardes au concours de mannequins Elite par courrier-picard
La concurrence était rude. Quatre-vingt-cinq jeunes filles mignonnes, venues de toute la France, ont participé à cette journée marathon.
Pour rêver les yeux grands ouverts à Paris, près de l’Arc de Triomphe, les adolescentes à la silhouette svelte et aux jambes interminables avaient déjà franchi des castings régionaux sélectifs.
Une seule ira en Chine
« J’ai été retenue parmi vingt-quatre filles sur cinq cent, (lors du casting) à Marne-la-Vallée », raconte ainsi Albane Ghyselinck, 1m78, sans les chaussures à haut talon, que chaque fille portait avec un short en jean. « J’adore la mode et j’ai la passion des grands couturiers », poursuit l’Axonaise, sportive de haut niveau au tir à l’arc et qui rentre en terminale économique et sociale au lycée de Villers-Cotterêts. Fan du top model britannique Cara Delevingne, qu’elle suit sur internet, Albane apprécie sa façon d’être. « Elle n’a pas la grosse tête. Dans ce métier, il faut de la personnalité, mais aussi rester soi-même et ne pas s’inventer un personnage. » L’engouement pour ces castings ne cesse de grandir. Les réseaux sociaux favorisent les rêves des jeunes filles, confirme le recruteur Alexis Louison, membre depuis 8 ans du jury Élite. L’agence est reconnue dans le monde entier. Approcher cet univers fascine les jeunes filles.
Emma Brun ambitionnait d’accéder au cercle fermé des douze finalistes, après les présélections atteintes en 2013. En terminale ES en classe internationale au lycée Chagall de Reims, Emma, jolie blonde à la double nationalité franco-britannique, espérait marcher sur les traces de sa cousine italienne Giorgia, mannequin à 19 ans. « Je connais la dureté de ce métier, son côté artificiel et éphémère. Il faut une forme physique et mentale pour bosser tout le temps, à travers le monde, avec des horaires impossibles. »
L’amour des voyages attire aussi Lisa Beauvois, accompagnée par sa mamie Charlette, sa première supportrice. Après les défilés en maillot de bain, puis en short et hauts talons, les candidates ont attendu fébrilement la première délibération du jury. Qui a donné les noms des trente présélectionnées, dont Albane, seule Picarde.
Consolation pour les cinquante-cinq éliminées, dont Emma et Lisa, « certaines intéressent des agences partenaires et seront contactées d’ici fin septembre », a garanti Victoria Da Silva, general manager pour Élite. « J’ai bien mangé et maintenant je suis motivée à fond », lance Albane, entourée de ses parents, à l’entame de la seconde partie du concours. Après de nouveaux défilés, des séances de maquillage et de photos, Albane a été retenue dans le cercle des douze. Le Graal de la journée. Elle poursuit son rêve par un stage de mannequinat de trois jours dans un château près de Chantilly. Ensuite, elle participera à la finale nationale le 2 octobre au Palais de Tokyo à Paris. Mais une seule des douze filles s’envolera pour la Chine, en novembre, pour la finale internationale.
http://www.courrier-picard.fr/region
Des Picardes au concours de mannequins Elite par courrier-picard
Mon 14 juillet préféré
Je vais vous raconter maintenant des épisodes de ma vie militaire...il faut que vous sachiez que pendant toute ma carrière j'ai eu des moments intenses...et à chaque fois j'avais une pensée pour ma petite école de Villers Cotterêts... à mes instituteurs...comme monsieur Berlizot ou monsieur Ollier...
Mon enfance à Villers Cotterêts m'a permis d'avoir cette vocation qui a fait de moi un militaire pendant 35 ans...on commence par un de ces moments intenses...
14 Juillet 1997, je suis sur l'avenue la plus belle du monde, en tenue de parade, mes médailles pendantes. Je serais bien allé boire un café au Fouquet's mais je me dis que l'addition risque d'être salée. Je préfère aller m'attabler dans une petite brasserie d'une des rues adjacentes.
le Fouquet's www.lucienbarriere.com/localized/fr/restaurants/nos-restaurants/fouquets.htm Il est l'heure, il faut retourner au VAB, le colonel et le commandant m'y attendent, le pilote est déjà aux commandes. Je monte à l'intérieur du véhicule...Le commandant débouche une bouteille de champagne, le bouchon saute et les parisiens derrière nous applaudissent. Chacun boit sa coupe. C'est notre 14 juillet!!!
Le signal du départ, nous sommes en tête du défilé mécanisé, juste derrière notre général qui est debout sur son VLRA. La descente nous semble interminable, en bas avant de tourner, j'aperçois le Président Jacques Chirac, blanc et l'air trés martial…mieux que moi ai je pensé à cet instant. Nous sommes passé sans un regard. Interdit!!! Interdit de regarder les autorités...
Puis c'est la course, une moto nous ouvre la route jusqu'à une petite place ou nous nous nous installons dans une 305 militaire. Direction l'Elysée, oui, nous sommes tous trois invités par le président et son épouse à LA garden Party.
Mon enfance à Villers Cotterêts m'a permis d'avoir cette vocation qui a fait de moi un militaire pendant 35 ans...on commence par un de ces moments intenses...
14 Juillet 1997, je suis sur l'avenue la plus belle du monde, en tenue de parade, mes médailles pendantes. Je serais bien allé boire un café au Fouquet's mais je me dis que l'addition risque d'être salée. Je préfère aller m'attabler dans une petite brasserie d'une des rues adjacentes.
le Fouquet's www.lucienbarriere.com/localized/fr/restaurants/nos-restaurants/fouquets.htm Il est l'heure, il faut retourner au VAB, le colonel et le commandant m'y attendent, le pilote est déjà aux commandes. Je monte à l'intérieur du véhicule...Le commandant débouche une bouteille de champagne, le bouchon saute et les parisiens derrière nous applaudissent. Chacun boit sa coupe. C'est notre 14 juillet!!!
Le signal du départ, nous sommes en tête du défilé mécanisé, juste derrière notre général qui est debout sur son VLRA. La descente nous semble interminable, en bas avant de tourner, j'aperçois le Président Jacques Chirac, blanc et l'air trés martial…mieux que moi ai je pensé à cet instant. Nous sommes passé sans un regard. Interdit!!! Interdit de regarder les autorités...
Puis c'est la course, une moto nous ouvre la route jusqu'à une petite place ou nous nous nous installons dans une 305 militaire. Direction l'Elysée, oui, nous sommes tous trois invités par le président et son épouse à LA garden Party.
mercredi 27 août 2014
Le fol été de Myriam, 21 au bac : "Le roi m’a remis la Légion d’honneur"
INTERVIEW
On peut avoir eu la meilleure note de France au bac et appréhender la rentrée en médecine. Même après avoir eu tous les honneurs en été.Myriam Bourhail, l’année scolaire s’est terminée de façon formidable pour vous puisque vous avez obtenu 21,03 de moyenne au bac, la meilleure note de France. Mais comment se présente la rentrée?
Je suis un peu stressée, forcément, puisque je vais intégrer la fac de médecine. Je suis convoquée mercredi (NDLR aujourd’hui) pour mon inscription. Ce n’est pas l’inscription qui me fait peur. Mais je ne sais pas comment la suite va se passer. Mes résultats n’engagent à rien. Je sais que ce ne sera pas facile, on me l’a dit. J’ai une cousine qui va passer en 3e année. Elle m’a présenté les grandes lignes de la PAES (première année commune des études de santé). Elle m’en parle déjà depuis longtemps car je sais que je veux faire médecine. On va dire qu’elle m’a initiée aux matières. J’ai des amis qui font des prépas mais elles coûtent cher.
Comment vous y préparez-vous, alors?
J’ai commencé à regarder les cours sur Internet. Mais vraiment de manière très sommaire car je travaille. Les responsables de la Caisse d’Épargne, ayant vu dans les articles que je cherchais du travail pour l’été, m’ont en effet contactée. C’est très gentil de leur part. J’étais surprise, je les remercie pour cela. Je suis donc au guichet à Villers-Cotterêts.
Et votre été? Vous n’en finissez pas avec les hommages?
C’était assez chargé. J’ai eu une invitation du président de l’Assemblée nationale et de M. Krabal (NDLR : le député de la circonscription dont Villers-Cotterêts fait partie) pour visiter le Parlement. J’étais avec mon papa mais aussi une camarade, Jeanne Marchand, et sa maman. Cette élève a également eu une très bonne note. J’étais contente d’être avec elle car on se connaît depuis le collège. Nous avons été guidés sur place et nous avons même assisté à une séance. C’était le jour où le projet pour les régions a été rendu public mais il n’a pas été évoqué dans les débats. Il a été question d’un peu de tout. C’était intéressant, ça donnait un avant-goût de la politique. Je remercie ces messieurs pour cette journée. J’ai aussi rencontré le ministre de l’Education nationale et la ministre du Droit des femmes.
Le 14-Juillet, je n’ai pas vu de personnalité, je n’ai pas rencontré François Hollande. Mon père et moi nous avons aperçus de loin, le président et Manuel Valls. C’était la première fois que nous assistions, sur place, à ce défilé. C’était très agréable.
Et ensuite, vous avez également été mise à l’honneur par le roi du Maroc ?
Oh oui, je ne m’y attendais pas du tout. Ma note a fait la une de beaucoup de journaux là-bas et, un jour, sa secrétaire m’a appelée. Nous avons été invités pendant une semaine, avec ma famille, tous frais payés, dans un superbe hôtel à Rabat, pour assister à la fête du trône.
Justement, cette année, nous n’avions pas prévu de faire le voyage alors que d’habitude nous allons chaque année au Maroc. Et j’aime bien m’y rendre. Nous sommes originaires du nord du pays, donc je ne connaissais pas la capitale. Nous avons pu visiter et une de mes tantes a fait le déplacement pour nous voir. J’ai aussi pu rencontrer de la famille sur place.
Lors de la fête du trône, j’étais très honorée. On m’avait dit que je serai décorée mais je n’y croyais pas... En fait, le roi m’a remis la Légion d’honneur. J’étais très impressionnée. Des intellectuels, décorés eux aussi, sont venus me parler : un professeur de philosophie, un ingénieur qui a déposé trente brevets dans l’aéronautique... Ça fait très plaisir d’avoir des félicitations et des encouragements de personnes qui font partie de l’élite marocaine. J’ai même rencontré la meilleure bachelière du Maroc et nous continuons à communiquer par mail. Ma mère et moi avons ensuite été invitées à dîner par l’épouse du roi. Tout cela était juste génial, inoubliable.
Comment voyez-vous votre avenir, votre vision a-t-elle changé? Celle des autres sur vous?
J’ai toujours les mêmes amis, je n’ai pas plus d’assurance qu’avant, il ne faut pas que je m’arrête à ce bon résultat. Il me redonne simplement de la motivation pour ne pas décevoir tous ces gens qui ont cru en moi.
http://www.lunion.presse.fr/
La voiture à oreilles
De l'enfance à l'adolescence il y a un fossé à franchir…Quand est-on enfant? quand est-on adolescent?…ce sont des souvenirs d'enfance que je vous raconte... et, enfant j'avais le même âge que mes deux frères bien plus jeunes que moi... j'avais le même âge que ma sœur jeune aussi... quand on est enfant on a tous le même age... c'est à l'adolescence qu'on change d'âge ...Je vous raconte donc mes souvenirs d'enfance... et là c'est Noel...ça c'est rien que pour les enfants ...
Nos fêtes de fin d'année étaient magnifiques et je souhaite à chaque enfant les mêmes que j'ai eues….Ma soeur et mes frères doivent se souvenir comme moi de ces moments délicieux quand notre grand père maternel distribuait les cadeaux placé au pied du sapin.
Un an sur deux, le noël se déroulait à Charleville. Il nous fallait y aller en voiture et c'était l'hiver…Papa avait changé de voiture…c'était une Simca 1307 gris perle qui avait remplacé la 203 verte à oreilles…vous ne connaissez pas les oreilles de cette voiture? Les clignotants se levaient et s'abaissaient…c'était assez rigolo…L'eau de la 203 bouillait rapidement dans les côtes ce qui faisait dire à mon père…”amenez les oeufs qu'on les fasse cuire!!!”C'était les blagues de papa…
Bien, le jour du départ arrive…il a neigé la nuit et la route n'est pas très dégagée…ma mère dans la voiture dit aux enfants “ne bougez pas, car vous faites bouger la voiture” et arriva ce qui devait arriver, qui a bougé? toujours est il que la voiture s'est retrouvée dans un fossé…Pas abîmée mais dans le fossé…fallait pas bouger…
Enfin, nous avons pu fêter Noël à Charleville après un long dépannage. Cette aventure m'a plu car elle nous changeait du quotidien…c'est si bien quand c'est organisé autrement…pour un enfant…pour les parents ce n'est pas la même chose…mais ce sont des parents et ils n'ont pas les mêmes yeux que nous…les enfants...
Je me souviens de ce Noël où mes deux petits frères étaient habillés en cosmonautes argentés…superbes!!! c'est un souvenir inoubliable…
Nos fêtes de fin d'année étaient magnifiques et je souhaite à chaque enfant les mêmes que j'ai eues….Ma soeur et mes frères doivent se souvenir comme moi de ces moments délicieux quand notre grand père maternel distribuait les cadeaux placé au pied du sapin.
Un an sur deux, le noël se déroulait à Charleville. Il nous fallait y aller en voiture et c'était l'hiver…Papa avait changé de voiture…c'était une Simca 1307 gris perle qui avait remplacé la 203 verte à oreilles…vous ne connaissez pas les oreilles de cette voiture? Les clignotants se levaient et s'abaissaient…c'était assez rigolo…L'eau de la 203 bouillait rapidement dans les côtes ce qui faisait dire à mon père…”amenez les oeufs qu'on les fasse cuire!!!”C'était les blagues de papa…
Bien, le jour du départ arrive…il a neigé la nuit et la route n'est pas très dégagée…ma mère dans la voiture dit aux enfants “ne bougez pas, car vous faites bouger la voiture” et arriva ce qui devait arriver, qui a bougé? toujours est il que la voiture s'est retrouvée dans un fossé…Pas abîmée mais dans le fossé…fallait pas bouger…
Enfin, nous avons pu fêter Noël à Charleville après un long dépannage. Cette aventure m'a plu car elle nous changeait du quotidien…c'est si bien quand c'est organisé autrement…pour un enfant…pour les parents ce n'est pas la même chose…mais ce sont des parents et ils n'ont pas les mêmes yeux que nous…les enfants...
Je me souviens de ce Noël où mes deux petits frères étaient habillés en cosmonautes argentés…superbes!!! c'est un souvenir inoubliable…
mardi 26 août 2014
VILLERS-COTTERETS (02). Les cerfs vont réveiller la forêt de Retz
Le chant des oiseaux va bientôt laisser place au brame du cerf qui annonce l’automne. En cette fin d’été, où les matins commencent à devenir brumeux sur les hautes futaies de Retz, l’animal le plus emblématique refait surface pour le plaisir de tous. À cette occasion, l’Office national des forêts en partenariat avec l’Office de tourisme intercommunal de Villers-Cotterêts, organise des sorties commentées par Lysian Lefèvre, animateur forestier.
Voici le programme des sorties prévues : samedi 6 septembre 20 h 30 ; samedi 13 septembre 5 heures et 20 h 30 ; samedi 20 septembre 5 heures et 20 h 30, samedi 27 septembre 20 h 30. Attention le nombre de places est limité. À la suite des sorties matinales, un petit-déjeuner est offert par l’office du tourisme. Le soir des boissons chaudes seront offertes par l’ONF.
Renseignements et réservations auprès de l’office de tourisme de Villers-Cotterêts : 03 23 96 55 10. Adultes et adolescents : 12 euros. Enfants âgés de 4 à 12 ans : 6 euros. Gratuit pour les moins de 4 ans.
Prévoir des vêtements sombres, chauds et ne faisant pas trop de bruit (polaire conseillée), éviter les K-Way.
http://www.lunion.presse.fr/region/villers-cotterets-02-les-cerfs-vont-reveiller-la-foret-ia231b0n397641
Voici le programme des sorties prévues : samedi 6 septembre 20 h 30 ; samedi 13 septembre 5 heures et 20 h 30 ; samedi 20 septembre 5 heures et 20 h 30, samedi 27 septembre 20 h 30. Attention le nombre de places est limité. À la suite des sorties matinales, un petit-déjeuner est offert par l’office du tourisme. Le soir des boissons chaudes seront offertes par l’ONF.
Renseignements et réservations auprès de l’office de tourisme de Villers-Cotterêts : 03 23 96 55 10. Adultes et adolescents : 12 euros. Enfants âgés de 4 à 12 ans : 6 euros. Gratuit pour les moins de 4 ans.
Prévoir des vêtements sombres, chauds et ne faisant pas trop de bruit (polaire conseillée), éviter les K-Way.
http://www.lunion.presse.fr/region/villers-cotterets-02-les-cerfs-vont-reveiller-la-foret-ia231b0n397641
lundi 25 août 2014
La Coste...l'Auvergne
En ce moment je vous raconte mes vacances ...tous les ans nous allions en camp de toile EDF... belles vacances à chaque étapes ...
Nous sommes partis en Auvergne…jolis paysages de vacances heureuses en famille…les enfants aiment voir leur parents heureux..ça les rend également très heureux…
Ma grand mère avait un frère dans le Cantal et mes parents ont décidé d'aller lui rendre visite…pour trouver ce petit hameau perdu en pleine nature escarpée…il a fallu demander plusieurs fois notre chemin…enfin, nous sommes arrivés…et avons vu…des maisons vidées de leurs habitants…sauf celle du grand oncle et de sa femme. Ils sont déjà agés et après le repas, me voyant jouer avec ses chèvres, l'oncle me demande si je ne voulais pas rester quelques jours chez lui…Je l'ai pris au mot et je suis resté alors que ma famille repartait au camp de toile.
Le hameau s'appelait La Coste...
J'ai vécu comme un paysan pendant une semaine…gardant les vaches et les chèvres avec les chiens fidèles, aidant à traire les animaux et mangeant la saucisse d'Auvergne qui pendait au plafond de la cuisine de bon matin avec un verre de vin rouge du pays…Je ne dis pas que je n'ai pas fait de bêtises…la femme de l'oncle m'agaçait…alors je me cachais, la laissant me chercher et m'appeler des heures entières…elle en aurait pleuré la pauvre…
Elle criait plus fort pour appeler ses chèvres que pour m'appeler...alors je restais des heures caché derrière un rocher pendant qu'elle se faisait un mauvais sang d'encre car elle m'avait sous sa responsabilité....Tout celà parcequ'elle n'avait pas voulu me laisser lire un Tintin appertenant à un de ses petits fils
Un matin de bonne heure, après la saucisse, mon oncle me dit “tu viens avec moi emmener la vache”Et nous voila partis sur les petits chemins difficiles, l'oncle, la vache et moi…qui demandait sans cesse “mais que va-t-on faire?” et la réponse était invariable”tu verras bien”…
…J'ai vu…, un gros taureau monter sur la vache dans une ferme toute neuve …et j'ai compris …Pas de dessin pour expliquer ça…ce fut une révélation pour moi…Et dire qu'on va à l'école, qu'on nous apprend comment se forment les nuages…cumulus, nimbus et autres éclipses, ce dont on se fiche complètement car un nuage est un nuage … et que pas un instituteur ne m'ait jamais appris cette chose de la nature… c'est vrai que dans la cour de l'école de Villers Cotterêts il n'y avait pas de taureau... on avait du lait mais ça on en reparlera ...
Nous sommes partis en Auvergne…jolis paysages de vacances heureuses en famille…les enfants aiment voir leur parents heureux..ça les rend également très heureux…
Ma grand mère avait un frère dans le Cantal et mes parents ont décidé d'aller lui rendre visite…pour trouver ce petit hameau perdu en pleine nature escarpée…il a fallu demander plusieurs fois notre chemin…enfin, nous sommes arrivés…et avons vu…des maisons vidées de leurs habitants…sauf celle du grand oncle et de sa femme. Ils sont déjà agés et après le repas, me voyant jouer avec ses chèvres, l'oncle me demande si je ne voulais pas rester quelques jours chez lui…Je l'ai pris au mot et je suis resté alors que ma famille repartait au camp de toile.
Le hameau s'appelait La Coste...
J'ai vécu comme un paysan pendant une semaine…gardant les vaches et les chèvres avec les chiens fidèles, aidant à traire les animaux et mangeant la saucisse d'Auvergne qui pendait au plafond de la cuisine de bon matin avec un verre de vin rouge du pays…Je ne dis pas que je n'ai pas fait de bêtises…la femme de l'oncle m'agaçait…alors je me cachais, la laissant me chercher et m'appeler des heures entières…elle en aurait pleuré la pauvre…
Elle criait plus fort pour appeler ses chèvres que pour m'appeler...alors je restais des heures caché derrière un rocher pendant qu'elle se faisait un mauvais sang d'encre car elle m'avait sous sa responsabilité....Tout celà parcequ'elle n'avait pas voulu me laisser lire un Tintin appertenant à un de ses petits fils
Un matin de bonne heure, après la saucisse, mon oncle me dit “tu viens avec moi emmener la vache”Et nous voila partis sur les petits chemins difficiles, l'oncle, la vache et moi…qui demandait sans cesse “mais que va-t-on faire?” et la réponse était invariable”tu verras bien”…
…J'ai vu…, un gros taureau monter sur la vache dans une ferme toute neuve …et j'ai compris …Pas de dessin pour expliquer ça…ce fut une révélation pour moi…Et dire qu'on va à l'école, qu'on nous apprend comment se forment les nuages…cumulus, nimbus et autres éclipses, ce dont on se fiche complètement car un nuage est un nuage … et que pas un instituteur ne m'ait jamais appris cette chose de la nature… c'est vrai que dans la cour de l'école de Villers Cotterêts il n'y avait pas de taureau... on avait du lait mais ça on en reparlera ...
dimanche 24 août 2014
1539, officialisation du français en France
Voici une vidéo tirée de l'émission « Secrets d'histoire » du 18 août 2010, une émission présentée par Stéphane Bern et diffusée sur France 2. Nous y avons extrait le passage relatif au Château de Villers-Cotterêts, le château où François 1er, Roi de France, signa en 1539 une ordonnance comme quoi, en son royaume, le français serait désormais la langue de l'état civil et du droit. Cet acte scella l'officialisation de la langue française en France.
La Meuse et son ile
Je vous parle encore de mes vacances chez mes grands parents...mon grand père avait quitté Charleville pour être directeur de l'usine à gaz de Fumay...comme mon père à Villers Cotterêts... là bas il fabriquait du gaz avec du charbon...il revenait à la maison noir comme du boulet !!!
Fumay, dans les Ardennes, une maison près d'une scierie au bord de la Meuse…la maison de l'usine à gaz....c'est là que mes grands-parents paternels habitaient et c'est là que, petit, je venais passer des vacances heureuses. Je dis heureuse car cette bâtisse respirait la paix et je m'y prélassais. En contre bas, des chevaux sur le chemin de halage tiraient leur chaland sous les “hue dont!!!” de l'homme chargé de les guider.
La Meuse à cet endroit était assez large et juste en face de la maison au beau milieu du fleuve, se trouvait une île verdoyante tout en longueur…le rêve du petit garçon..”aller sur l'île au trésor”. Surtout que mon grand-père avait une barque accostée en bas de la maison. Il s'en servait pour pêcher…sa passion. Un jour, pour me faire plaisir, il me proposa d'aller faire un tour en barque, mon rêve allait se réaliser, j'étais tout excité à l'idée d'aller sur ce petit bout de terrain au centre du fleuve….las…nous ne sommes pas allés sur l'ile mais je suis resté une matinée entière dans la barque au beau milieu de la Meuse pendant que mon grand-père pêchait…J'ai juré qu'on ne m'y reprendrait plus…Aujourd'hui cela m'est resté…je n'aime pas la pêche et j'ai horreur de monter sur un bateau.
Ce que j'aimais voir aussi, c'était Pierre, le jeune frère de mon père plonger chaque matin dans le fleuve, il le traversait à la nage et souvent restait dans l'ile…il était grand, musclé et nageait très bien, en souplesse, son plongeon était de toute beauté. Je m'étais inventé une histoire à son propos…il devait aller sur l'ile pour y retrouver une fiancée qui habitait dedans…certainement… ou quelque chose d'approchant…c'était mon histoire à moi…
“Un jour, moi aussi je saurais nager et j'irais sur l'ile de la Meuse”….C'est Francis qui se le disait…Plus tard, j'ai su nager et jamais je n'ai fait le voyage sur l'ile…c'est dommage
Fumay, dans les Ardennes, une maison près d'une scierie au bord de la Meuse…la maison de l'usine à gaz....c'est là que mes grands-parents paternels habitaient et c'est là que, petit, je venais passer des vacances heureuses. Je dis heureuse car cette bâtisse respirait la paix et je m'y prélassais. En contre bas, des chevaux sur le chemin de halage tiraient leur chaland sous les “hue dont!!!” de l'homme chargé de les guider.
La Meuse à cet endroit était assez large et juste en face de la maison au beau milieu du fleuve, se trouvait une île verdoyante tout en longueur…le rêve du petit garçon..”aller sur l'île au trésor”. Surtout que mon grand-père avait une barque accostée en bas de la maison. Il s'en servait pour pêcher…sa passion. Un jour, pour me faire plaisir, il me proposa d'aller faire un tour en barque, mon rêve allait se réaliser, j'étais tout excité à l'idée d'aller sur ce petit bout de terrain au centre du fleuve….las…nous ne sommes pas allés sur l'ile mais je suis resté une matinée entière dans la barque au beau milieu de la Meuse pendant que mon grand-père pêchait…J'ai juré qu'on ne m'y reprendrait plus…Aujourd'hui cela m'est resté…je n'aime pas la pêche et j'ai horreur de monter sur un bateau.
Ce que j'aimais voir aussi, c'était Pierre, le jeune frère de mon père plonger chaque matin dans le fleuve, il le traversait à la nage et souvent restait dans l'ile…il était grand, musclé et nageait très bien, en souplesse, son plongeon était de toute beauté. Je m'étais inventé une histoire à son propos…il devait aller sur l'ile pour y retrouver une fiancée qui habitait dedans…certainement… ou quelque chose d'approchant…c'était mon histoire à moi…
“Un jour, moi aussi je saurais nager et j'irais sur l'ile de la Meuse”….C'est Francis qui se le disait…Plus tard, j'ai su nager et jamais je n'ai fait le voyage sur l'ile…c'est dommage
samedi 23 août 2014
La famille Duraton
Je vous raconte toujours mes souvenirs ....Nous allions parfois dans la famille pour les vacances...il fallait prendre le train à La Ferté Milon car à Villers on ne pouvait aller qu'à Paris ou à Laon en passant par Soissons...
Je suis le premier des petits enfants et j'avais toujours, en plus de mes petits frères la responsabilité de mes cousins lors des rassemblement de famille. Et j'usais de cette autorité avec importance…personne ne bronchait….Un jour, Gilles a frappé Bill mon frère d'un sacré coup de poing…le pauvre petit a eu mal ! je n'ai rien dit devant Bill, mais j'ai pris Gilles à part dans un coin…je lui ai fait tellement peur que plus jamais il ne s'est avisé de frapper à nouveau un de ses cousins…Il y a les arguments frappants et ceux qui annoncent une frappe…
Les dimanches en famille à Haybes dans les Ardennes ou mon grand père paternel avait sa maison étaient vraiment supers. Mamy faisait du couscous qu'elle cuisinait parfaitement ou alors du lapin qui était succulent. Le seul ennui c'est que la cuisine était fort encombrée de casseroles et autres ustensiles de cuisinière.
Quand tout le monde repartait je restait parfois en vacances. Et là plus de joie, plus de rires, plus d'éclats de voix et plus de jeu de boules. Les journées chez mes grands parents étaient rythmées par Radio Luxembourg…et les lectures.
Le matin, informations, lectures et lapins …Lectures…il n'y avait que “Détective”pour mon grand père, “Le Pélerin” pour ma grand mère et moi. J'avais l'almanach Vermot à lire …très réjouissant! Les lapins c'était bien plus drôle, on allait les nourrir en famille …
Le midi, la radio Luxembourg donnait le feuilleton qu chacun écoutait religieusement “ça va bouillir” avec Zappy Max…une histoire sans fin…L'après midi re lecture et re lapins et le soir…le rendez vous à ne pas manquer…”La famille Duraton” avec Jean Carmet…Interdit de parler pendant ce rendez vous….content de venir Francis…mais aussi content de repartir et de revoir Villers CotterêtsC'est tellement loin ....des souvenirs, on en a tous de ses grands parents, quand on a eu, comme moi, la chance de les avoir connus.....Aujourd'hui, ils ne sont plus là...mais leur voix résonne encore dans mon coeur....
Je suis le premier des petits enfants et j'avais toujours, en plus de mes petits frères la responsabilité de mes cousins lors des rassemblement de famille. Et j'usais de cette autorité avec importance…personne ne bronchait….Un jour, Gilles a frappé Bill mon frère d'un sacré coup de poing…le pauvre petit a eu mal ! je n'ai rien dit devant Bill, mais j'ai pris Gilles à part dans un coin…je lui ai fait tellement peur que plus jamais il ne s'est avisé de frapper à nouveau un de ses cousins…Il y a les arguments frappants et ceux qui annoncent une frappe…
Les dimanches en famille à Haybes dans les Ardennes ou mon grand père paternel avait sa maison étaient vraiment supers. Mamy faisait du couscous qu'elle cuisinait parfaitement ou alors du lapin qui était succulent. Le seul ennui c'est que la cuisine était fort encombrée de casseroles et autres ustensiles de cuisinière.
Quand tout le monde repartait je restait parfois en vacances. Et là plus de joie, plus de rires, plus d'éclats de voix et plus de jeu de boules. Les journées chez mes grands parents étaient rythmées par Radio Luxembourg…et les lectures.
Le matin, informations, lectures et lapins …Lectures…il n'y avait que “Détective”pour mon grand père, “Le Pélerin” pour ma grand mère et moi. J'avais l'almanach Vermot à lire …très réjouissant! Les lapins c'était bien plus drôle, on allait les nourrir en famille …
Le midi, la radio Luxembourg donnait le feuilleton qu chacun écoutait religieusement “ça va bouillir” avec Zappy Max…une histoire sans fin…L'après midi re lecture et re lapins et le soir…le rendez vous à ne pas manquer…”La famille Duraton” avec Jean Carmet…Interdit de parler pendant ce rendez vous….content de venir Francis…mais aussi content de repartir et de revoir Villers CotterêtsC'est tellement loin ....des souvenirs, on en a tous de ses grands parents, quand on a eu, comme moi, la chance de les avoir connus.....Aujourd'hui, ils ne sont plus là...mais leur voix résonne encore dans mon coeur....
vendredi 22 août 2014
Ma petite vie à Villers Cotterêts
Je continue à vous raconter mes petits souvenirs de mon passage à Villers Cotterêts de l'âge de 6 ans à 12 ans...
Ce n'est pas long six ans ...mais ces années m'ont marquées et j'en garde des souvenirs émus...
Ma journée commençait par le flocon d'avoine du matin dans le lait... il fallait être bien nourri pour être résistant disait ma mère... je partais à l'école... et là, l'hiver, maman ne me laissait sortir que si j'avais avalé ma cuillère à soupe d'huile de foie de morue ... bouaaaaaaaaaa!!!!
Obligé de la boire pour ne pas tomber malade ...ma mère disait que les esquimaux en buvaient beaucoup car ça les protégeait des grands froids...j'avais beau lui dire que je n'étais pas un esquimau elle ne voulait rien savoir et disait "avale" ...
Après nous partions à l'école ma petite sœur et moi...elle était petite, je la tenais par la main...nous remontions la rue Demoustier. On s'arrêtait à la coquille regarder l'eau couler...puis je devais la conduire jusqu'à l'école maternelle...moi après je redescendais à l'école de la rue Demoustier.
J'avais toujours Hâte que l'école se termine pour jouer avec mes camarades ...je ne me souviens que deux noms...Lesieur et Chauvin... c'est loin...
Après l'école je devais aller rechercher ma sœur...bien souvent l'institutrice de maternelle me réprimandait car j'étais en retard ... je jouais toujours et j'oubliais l'heure...La maitresse attendait avec ma sœur que j'arrive pour fermer l'école!!!
Ii y a des soirs où je n'aimais pas le repas ... ma mère faisait du tapioca (comme le général dans Tintin) Je peux vous dire que ce n'est pas bon du tout ... essayez d'en manger et vous verrez...
Alors un conseil pour ne pas être malade voici mes recettes.... Flocon d'avoine, Huile de foie de morue et Tapioca !!! Vous m'en direz des nouvelles !!!
Ce n'est pas long six ans ...mais ces années m'ont marquées et j'en garde des souvenirs émus...
Ma journée commençait par le flocon d'avoine du matin dans le lait... il fallait être bien nourri pour être résistant disait ma mère... je partais à l'école... et là, l'hiver, maman ne me laissait sortir que si j'avais avalé ma cuillère à soupe d'huile de foie de morue ... bouaaaaaaaaaa!!!!
Obligé de la boire pour ne pas tomber malade ...ma mère disait que les esquimaux en buvaient beaucoup car ça les protégeait des grands froids...j'avais beau lui dire que je n'étais pas un esquimau elle ne voulait rien savoir et disait "avale" ...
Après nous partions à l'école ma petite sœur et moi...elle était petite, je la tenais par la main...nous remontions la rue Demoustier. On s'arrêtait à la coquille regarder l'eau couler...puis je devais la conduire jusqu'à l'école maternelle...moi après je redescendais à l'école de la rue Demoustier.
J'avais toujours Hâte que l'école se termine pour jouer avec mes camarades ...je ne me souviens que deux noms...Lesieur et Chauvin... c'est loin...
Après l'école je devais aller rechercher ma sœur...bien souvent l'institutrice de maternelle me réprimandait car j'étais en retard ... je jouais toujours et j'oubliais l'heure...La maitresse attendait avec ma sœur que j'arrive pour fermer l'école!!!
Ii y a des soirs où je n'aimais pas le repas ... ma mère faisait du tapioca (comme le général dans Tintin) Je peux vous dire que ce n'est pas bon du tout ... essayez d'en manger et vous verrez...
Alors un conseil pour ne pas être malade voici mes recettes.... Flocon d'avoine, Huile de foie de morue et Tapioca !!! Vous m'en direz des nouvelles !!!
Randonnée hommage au Lieutenant De Gironde
Le 6 septembre 2014 aura lieu la randonnée en l'honneur du lieutenant De Gironde héros de la première guerre mondiale tombé au champs d'honneur à Vivières le 10 Septembre 1917.
Départ au grand Bosquet de Villers Cotterêts à 12h30.
Chaque participant recevra un document historique retraçant le contexte et les faits de la glorieuse épopée de l'époque...
Renseignements : 0323963003
0683021980
E-mail : sivillers@orange.fr
02600 - VIVIERES Dans le cimetière civil de Vivières, se trouvent la tombe du lieutenant Gaston de Gironde et celles de deux cavaliers du 16ème Dragons ayant combattu sous ses ordres : Marcel Neveux et Jean Chiffoleau. Il y a également 17 tombes de militaires français morts de 1915 à 1918 à l’hôpital complémentaire du château de Vivières.
Le 22 Février 1921 une dalle recouvrit la tombe du lieutenant De Gironde. Elle porte l’inscription suivante : "De Gironde Gaston-Eugène-Marie, Lieutenant du 16ème Dragons, tombé au champs d’honneur, le 10 septembre 1914 à Vivières (Aisne)".
Départ au grand Bosquet de Villers Cotterêts à 12h30.
Chaque participant recevra un document historique retraçant le contexte et les faits de la glorieuse épopée de l'époque...
Renseignements : 0323963003
0683021980
E-mail : sivillers@orange.fr
02600 - VIVIERES Dans le cimetière civil de Vivières, se trouvent la tombe du lieutenant Gaston de Gironde et celles de deux cavaliers du 16ème Dragons ayant combattu sous ses ordres : Marcel Neveux et Jean Chiffoleau. Il y a également 17 tombes de militaires français morts de 1915 à 1918 à l’hôpital complémentaire du château de Vivières.
Le 22 Février 1921 une dalle recouvrit la tombe du lieutenant De Gironde. Elle porte l’inscription suivante : "De Gironde Gaston-Eugène-Marie, Lieutenant du 16ème Dragons, tombé au champs d’honneur, le 10 septembre 1914 à Vivières (Aisne)".
jeudi 21 août 2014
Vous êtes formidables !!!
Hier 1800 visiteurs !!!
aujourd'hui 2200 !!!
rendez vous compte que vous les cotteréziens vous battez tous les records !
C'est vraiment agréable pour moi de tenir ce blog de Villers Cotterêts
Maintenant je vous dirais quand on en sera à 3000 ...j'espère bientôt !!!
merci encore à vous !
bonne soirée
Cordialement
Francis
Le brame du cerf à Villers Cotterêts
Sortie nature : brame du cerf en nocturne
Départ du parking du Grand Bosquet
02600 VILLERS-COTTERETS
Départ du parking du Grand Bosquet
02600 VILLERS-COTTERETS
Date(s) :
06/09/2014
06/09/2014
La saison se termine avec le brame du cerf, moment unique dans le monde animal. Un animateur de l’Office National des Forêts vous emmènera à la rencontre des cerfs qui se défient lors de joutes orales et parfois physiques, afin de courtiser les biches. Découvrez la forêt livrée à une véritable cacophonie pendant cette période de septembre. Rendez-vous à 20h30 au parking du Grand Bosquet. Réservation obligatoire auprès de l'Office de Tourisme intercommunal au 03 23 96 55 10 ou par mail : ot.intercommunal@ccvcfr.fr Tarif : 12€ par adulte, 6€ pour les 4-12 ans.
Informations et réservation :
OFFICE DE TOURISME INTERCOMMUNAL DE VILLERS-COTTERETS / FORET DE RETZ
6 place Aristide Briand
02600 - VILLERS-COTTERETS
Tél : 03 23 96 55 10
Fax : 03 23 96 49 13
E-mail : ot.intercommunal@ccvcfr.fr
Site web : Cliquez ici
OFFICE DE TOURISME INTERCOMMUNAL DE VILLERS-COTTERETS / FORET DE RETZ
6 place Aristide Briand
02600 - VILLERS-COTTERETS
Tél : 03 23 96 55 10
Fax : 03 23 96 49 13
E-mail : ot.intercommunal@ccvcfr.fr
Site web : Cliquez ici
La fanfare de Villers Cotterêts
Je dois vous raconter mon expérience à la fanfare de Villers Cotterêts....
Souvenez vous j'étais petit et très réactif...j'avais du mal à tenir en place à l'école dans la classe mais pendant les cours de solfège à la fanfare j'étais carrément en mode bougeur ....
C'est sur ma demande que mes parent m'ont inscrit aux cours de solfège de la fanfare... nous étions beaucoup de jeunes enfants à être volontaires pour faire partie de la batterie de Villers...
Moi je voulais faire du tambour...comme tous les gamins... le tambour ça fait du bruit et personne ne s'en plaint !
Donc tous les jeudis j'allais au cours de solfège ...espérant chaque semaine avoir un tambour pour frapper dessus...
Je n'ai jamais vu de tambour... personne n'en a vu...
Chaque fois c'était "do, ré, mi, fa...."
et
"4-1-2-3" avec les battements de doigts....et parfois une baguette... comme les chef d'orchestre...
Un jour j'ai abandonné ...pas de tambour ? plus de solfège !
Mes parents en ont été désolés... nous sommes une famille de musiciens par mon arrière grand père ... et ils auraient aimé que je perpétue la tradition....
Mon petit frère a perpétué lui car il est musicien, il joue bien, et s'est produit avec son groupe dans différentes maisons de jeunes de la région en Thiérache ....l'honneur de la famille est sauf !
Et moi il me reste le "4-1-2-3" sans baguette ni tambour ...
C'est déjà bien !
Souvenez vous j'étais petit et très réactif...j'avais du mal à tenir en place à l'école dans la classe mais pendant les cours de solfège à la fanfare j'étais carrément en mode bougeur ....
C'est sur ma demande que mes parent m'ont inscrit aux cours de solfège de la fanfare... nous étions beaucoup de jeunes enfants à être volontaires pour faire partie de la batterie de Villers...
Moi je voulais faire du tambour...comme tous les gamins... le tambour ça fait du bruit et personne ne s'en plaint !
Donc tous les jeudis j'allais au cours de solfège ...espérant chaque semaine avoir un tambour pour frapper dessus...
Je n'ai jamais vu de tambour... personne n'en a vu...
Chaque fois c'était "do, ré, mi, fa...."
et
"4-1-2-3" avec les battements de doigts....et parfois une baguette... comme les chef d'orchestre...
Un jour j'ai abandonné ...pas de tambour ? plus de solfège !
Mes parents en ont été désolés... nous sommes une famille de musiciens par mon arrière grand père ... et ils auraient aimé que je perpétue la tradition....
Mon petit frère a perpétué lui car il est musicien, il joue bien, et s'est produit avec son groupe dans différentes maisons de jeunes de la région en Thiérache ....l'honneur de la famille est sauf !
Et moi il me reste le "4-1-2-3" sans baguette ni tambour ...
C'est déjà bien !
mercredi 20 août 2014
1800 visiteurs pour ce blog de Villers Cotterêts
Vous êtes formidables .... Le 15 Aout vous étiez 1000 à être venus lire ce blog de Villers Cotterêts...
Aujourd'hui, 5 jours plus tard vous êtes 1800 !!!
Bravo et merci à vous !
C'est agréable de vous voir chaque jours ....
MERCI !!!
RETHEUIL (02) Un agriculteur tué dans un accident de moissoneuse-batteuse
Un agriculteur de 51 ans est décédé hier soir dans un champ sur la commune de Retheuil, près de Villers-Cotterêts. Il est tombé de sa moissonneuse-batteuse en voulant faire une opération à l’extérieur. Conduit par un collègue, l’engin continuait d’avancer lorsque l’homme est tombé sous les roues. Très choqué, son collègue âgé de 48 ans a été transporté à l’hôpital de Soissons.
http://www.lunion.presse.fr/region/retheuil-02-un-agriculteur-tue-dans-un-accident-de-ia231b0n395074
http://www.lunion.presse.fr/region/retheuil-02-un-agriculteur-tue-dans-un-accident-de-ia231b0n395074
Au presbytère avec monsieur le doyen de Villers Cotterêts
Me revoilà avec mes souvenirs d'enfant de Villers Cotterêts....
Cette fois je vais vous raconter une de mes visites au presbytère...Au catéchisme je n'avais pas la moyenne pour pouvoir faire ma communion...Il me fallait donc :
- prouver que j'allais à la messe le dimanche
- Effectuer une interrogation écrite chez monsieur le Doyen au presbytère
Pour prouver ma présence à la messe, je devais trouver quelqu'un de confiance qui attesterait de ma présence, ou fournir ma carte de présence ou j'aurais collé les vignettes qu'on nous remettait à la messe... Là ce ne fut pas gagné car si j'allais bien à la messe, je ne collais pas mes vignettes...je trouvais ça bête...et la personne qui me voyait à la messe était ma cheftaine des louveteaux .... elle a donc attesté de ma présence... ouf !!!
Pour l'interrogation, j'ai été convoqué au presbytère chez monsieur le doyen... Ce dernier m'a bien accueilli ...dans une pièce, je pouvais lire des bandes dessinées...Alix ou Michel Vaillant... je me suis donc installé bien tranquillement dans un bon fauteuil pour lire.... je n'avais pas compris que sur le bureau il y avait mon interrogation écrite à rédiger... j'étais plongé dans Alix quand le doyen est entré...il était grand, avec sa soutane et sa tonsure sur les dessus de sa tête ...il en imposait... il m'a regardé sévèrement ...et m'a demandé de me dépêcher de faire mon interro...
Je me mets donc au bureau et je vois que je n'avais juste à faire qu'un dessin ... "La communion du prêtre pendant la messe"
Et là j'ai eu tout faux...j'ai dessiné le calice avec le sang du christ avec un liquide rouge dedans...Quoi ? le sang c'est bien rouge...non ?
He bien non à l'église, il est blanc...car c'est du vin blanc qu'on met dans le calice... première nouvelle pour moi !!!
Alors j'ai eu faux... mais le doyen m'a permis quand même de faire ma communion... en diant qu'au moins j'avais appris quelque chose avec lui !
Comme quoi....
allez je vais me servir un petit blanc...pour une fois ... et ça me rappellera des souvenirs !!!
mardi 19 août 2014
le bar du gaz à Villers ...vous connaissez ? ... vous vous souvenez des mistal gagnants ?
Je suis toujours là à vous raconter mes souvenirs de Villers Cotterêts... aujourd'hui c'est un endroit qui me tient à cœur dont je veux vous parler ....
Le bar du gaz et son épicerie ...vous vous souvenez ?
Des génération de gosses de Villers s'y sont précipités chaque jour pour acheter des bonbons à 1 centimes, des roudoudous, des chewing gum ou autres mistral gagnants...
Ce bar a une histoire qui est liée à la mienne....
Quand nous sommes arrivés de Charleville à Villers Cotterêts, ce bar et son épicerie existaient déjà mais la devanture était dégradée...et il ne s'appelait pas bar du gaz... mon père avait pris l'habitude d'y passer avec ses clients du gaz pour faire son démarchage...il fallait vendre du gaz....
Il est, petit à petit, devenu ami avec Michel le patron et sa dame qui tenait l'épicerie UNICO à côté... moi c'était la dame mon amie car elle vendait des bonbons que j'achetais avec mon argent de poche du mois.
Un jour Michel a décidé de refaire faire sa devanture en faïence jaune et c'est là que mon père lui a suggéré d'appeler son établissement "la bar du gaz" en souvenir du bar du gaz de Charleville qui se trouvait en face de l'usine à gaz où était directeur mon grand père... chose dite, chose faite...et le bar s'appela le "bar du gaz"
Puis un jour nous sommes partis à Guise où mon père avait été muté... moi même, à 18 ans j'ai commencé une carrière militaire...et il s'est trouvé que j'ai été affecté au CEC de Margival près de Soissons...j'y ai habité ... un jour le président des médaillés militaire de Margival m'a demandé de l'accompagner à Villers pour un congres des médaillés...j'étais content car cela m'a permis de revenir à Villers... après le congrès je suis allé voir Michel au bar du gaz...il n'avait pas changé...je ne lui ai rien dit...il m'a reconnu tout de suite...m'a demandé "le père ça va ?" et c'est tout...j'étais tout timide devant cet homme que j'avais connu quand j'avais 10/12 ans....
Mon plus grand regret a été de ne pas avoir vu la dame qui vendait les bonbon...c'était pour moi comme ma grand mère...Quels souvenirs !!!!
lundi 18 août 2014
Les haricots vert de la rue Beauséjour
Je suis arrivé à Villers Cotterêts à l'âge de 6 ans...reparti à 12 ans...en 6 ans de temps j'en ai eu des souvenirs que je vous ai déjà racontés... en voici un qui va vous amuser...n'oubliez pas...je suis petit à cette époque...
Notre maison était situé en bas de la rue Démoustier...à l'angle de la rue Beauséjour... Vous pouvez toujours la voir ...elle existe encore malgré le temps....
Ma mère était jeune quand nous sommes arrivés (23 ans) et les voisins de la rue Beauséjour aimaient bien cette jeune femme qui élevait ses deux enfants... (ma petite sœur de 2 ans et moi)
Ma mère s'était lié d'amitié avec madame Roy qui avait deux fils. Les Roy habitaient un pavillon neuf dans cette rue Beauséjour. Derrière la maison, monsieur Roy avit un jardin qu'il cultivait amoureusement ...
Un jour madame Roy me voyant jouer dans la rue m'appela.
"Francis tu peux dire à ta mère que je vais lui amener des haricots verts du jardin"
et moi j'ai répondu
"pas la peine madame Roy, nous avons des haricots vert plein la cave"
Elle a paru surprise mais n'a rien dit de plus.
Bien entendu nous n'avions pas de haricots verts à la maison... mais comme j'avais horreur de ces légumes j'avais trouvé cette réponse pour ne pas en manger...
C'était sans compter sur la perspicacité de madame Roy qui, alors que j'étais à l'école, est allée raconter mon mensonge à ma mère....
Et le midi quand je suis rentré de l'école j'ai eu droit à un bon plat de haricots verts du jardin des Roy !!!
Cette anecdote fait encore rire ma mère qui la raconte encore souvent...comme moi qui vous la soumets aujourd'hui....
Notre maison était situé en bas de la rue Démoustier...à l'angle de la rue Beauséjour... Vous pouvez toujours la voir ...elle existe encore malgré le temps....
Ma mère était jeune quand nous sommes arrivés (23 ans) et les voisins de la rue Beauséjour aimaient bien cette jeune femme qui élevait ses deux enfants... (ma petite sœur de 2 ans et moi)
Ma mère s'était lié d'amitié avec madame Roy qui avait deux fils. Les Roy habitaient un pavillon neuf dans cette rue Beauséjour. Derrière la maison, monsieur Roy avit un jardin qu'il cultivait amoureusement ...
Un jour madame Roy me voyant jouer dans la rue m'appela.
"Francis tu peux dire à ta mère que je vais lui amener des haricots verts du jardin"
et moi j'ai répondu
"pas la peine madame Roy, nous avons des haricots vert plein la cave"
Elle a paru surprise mais n'a rien dit de plus.
Bien entendu nous n'avions pas de haricots verts à la maison... mais comme j'avais horreur de ces légumes j'avais trouvé cette réponse pour ne pas en manger...
C'était sans compter sur la perspicacité de madame Roy qui, alors que j'étais à l'école, est allée raconter mon mensonge à ma mère....
Et le midi quand je suis rentré de l'école j'ai eu droit à un bon plat de haricots verts du jardin des Roy !!!
Cette anecdote fait encore rire ma mère qui la raconte encore souvent...comme moi qui vous la soumets aujourd'hui....
dimanche 17 août 2014
Le cinéma de Villers Cotterêts
Dans les années 60, les distractions étaient rares à Villers Cotterêts... c'était une toute petite ville... la grande usine Volkswagen n'était pas encore construite...A part la fête foraine annuelle et un cirque par an dans le parc du chateau, il n'y avait qu'une salle de cinéma.
Alors imaginez quand les parents donnaient quelques sous aux enfants pour qu'ils aillent au cinéma c'était la fête !!!
Et ce dimanche, c'est qu'il arriva...mon père me donna l'argent pour aller avec ma petite sœur au cinéma. Il m'a dit qu'il y avait un beau film de cow boy !
Je suis donc parti avec ma petite sœur de 6 ans voir ce film....
Nous nous sommes installés au premier rang pour ne rien louper...Avant l'entracte il y avait un documentaire qui nous a semblé très long...puis après l'entracte et la vente des esquimaux glacés ce fut enfin le film....
Et là j'ai été pris d'un profond malaise ....le film de cowboy n'était pas un film de cowboy... c'est un film policier qui se déroulait dans un établissement de nuit ou les filles se déshabillaient pendant toute la durée du film...
Je n'ai pas fermé les yeux et je n'ai pas non plus osé sortir....
À la fin, en rentrant chez nous j'ai bien sermonné ma petite sœur..."surtout raconte que tu as vu des indiens et des cowboys "!!!
Ce qu'elle fit bien à son retour....
Tout s'est donc bien passé...sauf que, une dame bien intentionnée a vu mes parents le lendemain pour leur dire sa surprise de nous voir au cinéma devant un film interdit aux enfants....nous avons donc été dénoncés !!!
La réprimande fut très dure... Mon père m'a privé de cinéma jusqu'à ma majorité (21 ans à l'époque)
Il a tenu parole ...pas trop longtemps...deux ans plus tard j'allais au cinéma dans la nouvelle ville que nous habitions (Guise)
Comme quoi rien ne sert de mentir... on est toujours pris ...tôt ou tard....
Alors imaginez quand les parents donnaient quelques sous aux enfants pour qu'ils aillent au cinéma c'était la fête !!!
Et ce dimanche, c'est qu'il arriva...mon père me donna l'argent pour aller avec ma petite sœur au cinéma. Il m'a dit qu'il y avait un beau film de cow boy !
Je suis donc parti avec ma petite sœur de 6 ans voir ce film....
Nous nous sommes installés au premier rang pour ne rien louper...Avant l'entracte il y avait un documentaire qui nous a semblé très long...puis après l'entracte et la vente des esquimaux glacés ce fut enfin le film....
Et là j'ai été pris d'un profond malaise ....le film de cowboy n'était pas un film de cowboy... c'est un film policier qui se déroulait dans un établissement de nuit ou les filles se déshabillaient pendant toute la durée du film...
Je n'ai pas fermé les yeux et je n'ai pas non plus osé sortir....
À la fin, en rentrant chez nous j'ai bien sermonné ma petite sœur..."surtout raconte que tu as vu des indiens et des cowboys "!!!
Ce qu'elle fit bien à son retour....
Tout s'est donc bien passé...sauf que, une dame bien intentionnée a vu mes parents le lendemain pour leur dire sa surprise de nous voir au cinéma devant un film interdit aux enfants....nous avons donc été dénoncés !!!
La réprimande fut très dure... Mon père m'a privé de cinéma jusqu'à ma majorité (21 ans à l'époque)
Il a tenu parole ...pas trop longtemps...deux ans plus tard j'allais au cinéma dans la nouvelle ville que nous habitions (Guise)
Comme quoi rien ne sert de mentir... on est toujours pris ...tôt ou tard....
samedi 16 août 2014
Danse fatale
C'est dans cette cour que ça s'est passé...enfin...ça lui ressemble...
Voici encore un souvenir d'enfance qui m'a bien marqué .... Villers Cotterêts ...je me souviens ......
Je devais bien avoir dix ans, un frère était né et on attendait un quatrième enfant dans notre famille. Le petit dernier avait deux ans passés. On l'appelait “le gros bill”, bien potelé et tout blond, il était toujours content et c'était plutôt ma soeur de six ans qui se chargeait de lui… C'était son baigneur, moi j'avais mieux à faire…
Depuis la fin des vacances d'hiver, une petite fille occupait mes pensées, elle avait le même âge que moi et venait me parler à la sortie de l'école. Je faisais le chemin avec elle car ses parents habitaient du côté de l'école maternelle où j'allais récupérer ma soeur. Elle m'attendait toujours…même quand j'étais en retard pour cause de jeu avec mes copains…jamais elle ne m'a fait le reproche de ces retards.
Avant l'été c'était la fête de l'école et Marie E et sa classe avaient préparé un spectacle de danse classique. Elles étaient toutes jolies, habillées en petit rat de l'opéra, sur l'estrade montée à leur intention. Dés la fin de sa danse elle s'est approchée de moi en courant et m'a demandé comment j'avais trouvé le spectacle. Et là, j'ai dit ce qu'il ne fallait pas dire! pensant lui faire plaisir, je lui ai assuré qu'elle avait de belles jambes…Elle est partie avec un haussement d'épaules bien féminin et ne m'a plus jamais adressé la parole.
Depuis ce temps là, je ne dis plus jamais à une jeune femme qu'elle a des belles jambes….
Je pense souvent à Marie E ... nous avions fait notre petite communion ensemble...mais c'est vrai qu'elle avait des belles jambes à 10 ans ...
Voici encore un souvenir d'enfance qui m'a bien marqué .... Villers Cotterêts ...je me souviens ......
Je devais bien avoir dix ans, un frère était né et on attendait un quatrième enfant dans notre famille. Le petit dernier avait deux ans passés. On l'appelait “le gros bill”, bien potelé et tout blond, il était toujours content et c'était plutôt ma soeur de six ans qui se chargeait de lui… C'était son baigneur, moi j'avais mieux à faire…
Depuis la fin des vacances d'hiver, une petite fille occupait mes pensées, elle avait le même âge que moi et venait me parler à la sortie de l'école. Je faisais le chemin avec elle car ses parents habitaient du côté de l'école maternelle où j'allais récupérer ma soeur. Elle m'attendait toujours…même quand j'étais en retard pour cause de jeu avec mes copains…jamais elle ne m'a fait le reproche de ces retards.
Avant l'été c'était la fête de l'école et Marie E et sa classe avaient préparé un spectacle de danse classique. Elles étaient toutes jolies, habillées en petit rat de l'opéra, sur l'estrade montée à leur intention. Dés la fin de sa danse elle s'est approchée de moi en courant et m'a demandé comment j'avais trouvé le spectacle. Et là, j'ai dit ce qu'il ne fallait pas dire! pensant lui faire plaisir, je lui ai assuré qu'elle avait de belles jambes…Elle est partie avec un haussement d'épaules bien féminin et ne m'a plus jamais adressé la parole.
Depuis ce temps là, je ne dis plus jamais à une jeune femme qu'elle a des belles jambes….
Je pense souvent à Marie E ... nous avions fait notre petite communion ensemble...mais c'est vrai qu'elle avait des belles jambes à 10 ans ...
vendredi 15 août 2014
La hache de Villers Cotterêts
La maison que nous habitions était assez petite, je vais parfois la revoir et je la regarde toujours avec nostalgie. Je regarde le toit…car ce toit a une histoire…mon histoire…
Nous avions la télévision depuis peu mais, le soir, après le repas c'était pour nous deux ma soeur et moi, c'était l'heure d'aller nous coucher. Ma chambre était une mansarde, j'y étais bien et personne ne venait m'y déranger. Je vivais encore dans mon monde. La fenêtre de ma chambre donnait sur le toit. Le soir, j'ouvrais et je sortais…sur le toit. Je restais des heures à regarder les étoiles. Mais pour me maintenir bien en place, je m'accrochais au mât qui supportait l'antenne de télévision. Et en bas mes parents voyaient de la neige sur leur écran. Un jour mon père a compris que c'était moi qui faisait les interférences et j'ai été sérieusement réprimandé. Je n'avais jamais pensé faire une bêtise et encore moins pensé que j'aurais pu tomber et me tuer…Je n'ai jamais recommencé!
Les visites étaient rares car nous habitions assez loin de Charleville où étaient toute notre famille et les amis. Alors, quand une visite s'annonçait, c'était la fête à la maison! Cette fois c'était les amis d'enfance de mes parents. Il avaient une petite fille qui avait exactement mon âge et nous avions été “fiancés” par nos parents respectifs. Le grand jour arrivé, alors que les parents se congratulaient, j'ai emmené ma petite fiancée dans mon domaine pour lui montrer ma force et ma dextérité. Je voulais lui expliquer comment je coupais du petit bois avec une hache…Je lui demande de tenir le bout de bois sur le billot et je donne un grand coup de hache…Mon dieu, l'outil est parti de travers et la gamine a tout juste le temps de retirer sa main avant qu'elle ne soit sectionnée…seul son doigt saignait. Il était bien entaillé et elle gardera cette cicatrice toute sa vie…Et comme elle a hurlé je me suis encore fait disputer…
Pour une hache de Villers Cotterêts, ça fait mal !!!
A son mariage (pas avec moi), plusieurs années plus tard, nous avons raconté cette histoire au repas de noce, ce qui a fait rire les convives !
Nous avions la télévision depuis peu mais, le soir, après le repas c'était pour nous deux ma soeur et moi, c'était l'heure d'aller nous coucher. Ma chambre était une mansarde, j'y étais bien et personne ne venait m'y déranger. Je vivais encore dans mon monde. La fenêtre de ma chambre donnait sur le toit. Le soir, j'ouvrais et je sortais…sur le toit. Je restais des heures à regarder les étoiles. Mais pour me maintenir bien en place, je m'accrochais au mât qui supportait l'antenne de télévision. Et en bas mes parents voyaient de la neige sur leur écran. Un jour mon père a compris que c'était moi qui faisait les interférences et j'ai été sérieusement réprimandé. Je n'avais jamais pensé faire une bêtise et encore moins pensé que j'aurais pu tomber et me tuer…Je n'ai jamais recommencé!
Les visites étaient rares car nous habitions assez loin de Charleville où étaient toute notre famille et les amis. Alors, quand une visite s'annonçait, c'était la fête à la maison! Cette fois c'était les amis d'enfance de mes parents. Il avaient une petite fille qui avait exactement mon âge et nous avions été “fiancés” par nos parents respectifs. Le grand jour arrivé, alors que les parents se congratulaient, j'ai emmené ma petite fiancée dans mon domaine pour lui montrer ma force et ma dextérité. Je voulais lui expliquer comment je coupais du petit bois avec une hache…Je lui demande de tenir le bout de bois sur le billot et je donne un grand coup de hache…Mon dieu, l'outil est parti de travers et la gamine a tout juste le temps de retirer sa main avant qu'elle ne soit sectionnée…seul son doigt saignait. Il était bien entaillé et elle gardera cette cicatrice toute sa vie…Et comme elle a hurlé je me suis encore fait disputer…
Pour une hache de Villers Cotterêts, ça fait mal !!!
A son mariage (pas avec moi), plusieurs années plus tard, nous avons raconté cette histoire au repas de noce, ce qui a fait rire les convives !
La deuxième vie et le voyaged’une maison forestière de Montgobert à Longpont
Elle bordait encore la Nationale 2, à Montgobert, il y a une quinzaine de jours, une maison forestière promise à la destruction vient d’être démontée pour être reconstituée.
La même façade avec les mêmes pierres et des corniches identiques. La maison forestière des Champs-Mentards, située à Montgobert jusqu’en juillet, va bientôt réapparaître à Longpont. Et ce, grâce à Anne-Pierre de Montesquiou et son initiative de racheter les pierres. Il y a cinq ans qu’il y pensait, indique celui qui, déjà propriétaire de la célèbre abbaye du village, propriété de sa famille depuis le début du XIXe siècle, est forcément sensible au patrimoine. « La pierre, je suis dedans depuis plus de cinquante ans », rappelle-t-il, souriant. Désireux, depuis un certain temps déjà, de construire une maison « pour mes enfants » sur un terrain qu’il possède à l’entrée de Longpont, il a préféré réutiliser ces pierres que de réaliser un pavillon de style moderne…
Ce faisant, il sauve un édifice. « Elle était promise aux bulldozers », souligne en effet Anne-Pierre de Montesquiou-Fézensac à propos de cette bâtisse initialement placée au bord de la Nationale 2 dans son tracé actuel. Les travaux d’amélioration de cet axe étant engagés, il n’était pas question de conserver cette construction. Une mobilisation s’était déjà élevée contre la possible disparition d’une autre maison forestière, celle de Maison neuve, juste en face. Il s’agissait en fait du deuxième mouvement de protestation la concernant puisque cette demeure datant du XVIIIe siècle avait déjà été menacée au début des années soixante-dix (voir notre édition du 10 octobre 2012). Cette construction mentionnée par Alexandre Dumas dans certains de ces écrits a donc été épargnée les deux fois, le tracé étant modifié. Mais pour la réalisation située en face, à droite dans le sens Soissons-Paris, rien à faire. Il faut dire qu’elle n’avait pas le même intérêt architectural ni historique. Mais pour l’habitant de Longpont, ses pierres valaient tout de même la peine. Si d’autres sont du même avis, ils pourront les revoir puisque, lorsqu’elles constitueront à nouveau des murs, ils seront visibles de la rue, à l’entrée de la commune de Longpont, en bordure des bois.
Une fois l’achat conclu, « il y a seulement quinze jours », pointe Anne-Pierre de Montesquiou (voir ci-contre), il fallait encore démonter. Et ce n’est pas du tout la même affaire qu’une démolition. « Il a fallu numéroter les pierres et prendre des photos », explique le nouveau propriétaire, précisant s’être adressé à l’entreprise La Savière, installée à Longpont, pour qui c’est sans doute une expérience inédite. D’autant qu’il a fallu faire vite.
Aujourd’hui, les centaines de pierres en question, soit plusieurs dizaines de m3 s’entassent sur le futur terrain. Reste au constructeur à mettre en œuvre son projet, à commencer par « trouver les sous ». Pour ce faire, il fera sans doute des demandes d’aides, même si c’est sans trop d’illusion. Mais la première pierre à l’édifice est déjà posée avec la sauvegarde de cette matière sans doute issue des carrières locales.
La même façade avec les mêmes pierres et des corniches identiques. La maison forestière des Champs-Mentards, située à Montgobert jusqu’en juillet, va bientôt réapparaître à Longpont. Et ce, grâce à Anne-Pierre de Montesquiou et son initiative de racheter les pierres. Il y a cinq ans qu’il y pensait, indique celui qui, déjà propriétaire de la célèbre abbaye du village, propriété de sa famille depuis le début du XIXe siècle, est forcément sensible au patrimoine. « La pierre, je suis dedans depuis plus de cinquante ans », rappelle-t-il, souriant. Désireux, depuis un certain temps déjà, de construire une maison « pour mes enfants » sur un terrain qu’il possède à l’entrée de Longpont, il a préféré réutiliser ces pierres que de réaliser un pavillon de style moderne…
Ce faisant, il sauve un édifice. « Elle était promise aux bulldozers », souligne en effet Anne-Pierre de Montesquiou-Fézensac à propos de cette bâtisse initialement placée au bord de la Nationale 2 dans son tracé actuel. Les travaux d’amélioration de cet axe étant engagés, il n’était pas question de conserver cette construction. Une mobilisation s’était déjà élevée contre la possible disparition d’une autre maison forestière, celle de Maison neuve, juste en face. Il s’agissait en fait du deuxième mouvement de protestation la concernant puisque cette demeure datant du XVIIIe siècle avait déjà été menacée au début des années soixante-dix (voir notre édition du 10 octobre 2012). Cette construction mentionnée par Alexandre Dumas dans certains de ces écrits a donc été épargnée les deux fois, le tracé étant modifié. Mais pour la réalisation située en face, à droite dans le sens Soissons-Paris, rien à faire. Il faut dire qu’elle n’avait pas le même intérêt architectural ni historique. Mais pour l’habitant de Longpont, ses pierres valaient tout de même la peine. Si d’autres sont du même avis, ils pourront les revoir puisque, lorsqu’elles constitueront à nouveau des murs, ils seront visibles de la rue, à l’entrée de la commune de Longpont, en bordure des bois.
Tous les blocs numérotés
Une fois l’achat conclu, « il y a seulement quinze jours », pointe Anne-Pierre de Montesquiou (voir ci-contre), il fallait encore démonter. Et ce n’est pas du tout la même affaire qu’une démolition. « Il a fallu numéroter les pierres et prendre des photos », explique le nouveau propriétaire, précisant s’être adressé à l’entreprise La Savière, installée à Longpont, pour qui c’est sans doute une expérience inédite. D’autant qu’il a fallu faire vite.
Aujourd’hui, les centaines de pierres en question, soit plusieurs dizaines de m3 s’entassent sur le futur terrain. Reste au constructeur à mettre en œuvre son projet, à commencer par « trouver les sous ». Pour ce faire, il fera sans doute des demandes d’aides, même si c’est sans trop d’illusion. Mais la première pierre à l’édifice est déjà posée avec la sauvegarde de cette matière sans doute issue des carrières locales.
jeudi 14 août 2014
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Baloo
je suis dans les souvenirs de mon enfance à Villers Cotterêts... ce sont des anecdotes ou des aventures qu'il faut découvrir avec un oeil d'enfant…vous me suivez ?
Je vous ai déjà dit que j'étais un enfant turbulent et très remuant. Je ne tenais pas une minute en place et je n'avais peur de rien, pas même des plus âgés que moi…Un jour mon grand père maternel raconta qu'il m'avait vu me battre à la sortie de l'école avec un grand et que j'avais eu le dessus…il n'est pas intervenu et il est reparti raconter ce qu'il avait vu à mes parents… Peur de rien…sauf un soir, dans le noir, dans la cour de la maison ou j'ai vu des yeux me regarder…le diable!!! …la peur de ma vie…ce n'était, en fait, qu'une chouette qui avait élu domicile dans cet endroit…je ne m'en suis jamais vanté…
J'étais trop réactif, il fallait occuper ma débrouillardise et c'est comme ça que j'ai fait la connaissance de Baloo la cheftaine des louveteaux. Elle m'a tout de suite adopté…c'était un vrai chef et je l'ai adopté aussi…je me souviens de ses cheveux mi-longs, de ses lunette posées sur son visage carré. Elle me nomma sizainier, j'étais donc devenu le chef de la sizaine des bruns. Les cinq louveteaux placés sous mes ordres devaient “obéir au doigt et à l'oeil”.
Un dimanche matin, après ma messe, Baloo m'a demandé de l'accompagner dans le parc pour que je passe mes brevets de chef…c'était assez facile…quelques pirouettes et des sauts… épreuves réussies, j'allais pouvoir faire coudre mes brevets sur mon beau pull bleu marine…j'avais déjà les galons jaunes de chef.
Le retour à la maison fut moins glorieux, j'ai reçu une belle fessée pour le retard car mes parents m'attendaient pour se rendre chez des amis où nous étions invités à déjeuner!!!
Je ne me souviens plus de quelles couleurs étaient les brevets, je sais qu'ils avaient la forme d'un triangle et que je les avais bien mérité…pirouettes, sauts et…fessée.
Je vous ai déjà dit que j'étais un enfant turbulent et très remuant. Je ne tenais pas une minute en place et je n'avais peur de rien, pas même des plus âgés que moi…Un jour mon grand père maternel raconta qu'il m'avait vu me battre à la sortie de l'école avec un grand et que j'avais eu le dessus…il n'est pas intervenu et il est reparti raconter ce qu'il avait vu à mes parents… Peur de rien…sauf un soir, dans le noir, dans la cour de la maison ou j'ai vu des yeux me regarder…le diable!!! …la peur de ma vie…ce n'était, en fait, qu'une chouette qui avait élu domicile dans cet endroit…je ne m'en suis jamais vanté…
J'étais trop réactif, il fallait occuper ma débrouillardise et c'est comme ça que j'ai fait la connaissance de Baloo la cheftaine des louveteaux. Elle m'a tout de suite adopté…c'était un vrai chef et je l'ai adopté aussi…je me souviens de ses cheveux mi-longs, de ses lunette posées sur son visage carré. Elle me nomma sizainier, j'étais donc devenu le chef de la sizaine des bruns. Les cinq louveteaux placés sous mes ordres devaient “obéir au doigt et à l'oeil”.
Un dimanche matin, après ma messe, Baloo m'a demandé de l'accompagner dans le parc pour que je passe mes brevets de chef…c'était assez facile…quelques pirouettes et des sauts… épreuves réussies, j'allais pouvoir faire coudre mes brevets sur mon beau pull bleu marine…j'avais déjà les galons jaunes de chef.
Le retour à la maison fut moins glorieux, j'ai reçu une belle fessée pour le retard car mes parents m'attendaient pour se rendre chez des amis où nous étions invités à déjeuner!!!
Je ne me souviens plus de quelles couleurs étaient les brevets, je sais qu'ils avaient la forme d'un triangle et que je les avais bien mérité…pirouettes, sauts et…fessée.
Charles-Albert Demoustier
C'est un personnage né à Villers Cotterêts.
Comme la rue qui porte son nom était pour moi le chemin de l'école, je vous livre son portrait
Il prétendait descendre du célèbre Racine par son père et du grand fabuliste La Fontaine par sa mère. Les recherches généalogiques sur Charles-Albert Demoustier tendraient à prouver que ses prétentions étaient erronées.
Charles-Albert exerça quelque temps avec distinction la profession d’avocat, tout en se livrant à la littérature. Il préféra finalement les lettres au barreau, et débuta, en 1786, par les Lettres à Emilie sur la mythologie (1re partie) dont la 6e et dernière partie parut en 1798, qui connurent un grand succès. En 1799, il fut élu membre de l'Institut national des sciences et des arts devant Rouget de Lisle.
Demoustier ne se dissimulait pas les défauts de son principal ouvrage, il se proposait même de refondre les deux dernières parties qui paraissent effectivement les plus faibles. Mais le libraire qui vers 1800 acheta les droits d’auteur des Lettres lui interdit contractuellement toute correction pour l’édition de 1801 sur les cinquième et sixième parties. En effet, Renouard possédait encore un stock important d’une première édition qu’il voulait écouler sereinement. Demoustier n’eut pas le loisir d’attendre, une mort douloureuse et prématurée, une pneumonie foudroyante, l’emporta. On retient de lui les derniers mots qu'il écrivit à Mme du Boccage, son amie, quelques jours avant de mourir :
" Je sens que je n'ai plus la force de vivre ; mais j'ai encore celle de vous aimer
Son œuvre la plus célèbre
- Lettres à Émilie sur la mythologie, Édition Renouard, Bernardin-Béchet, Édition Touquet, 1819
- Alceste ou le misanthrope corrigé, en 3 actes et en vers.
- Le Conciliateur ou l’Homme aimable, cinq actes, 1791. Accessible sur Gallica
- Le Tolérant ou la Tolérance morale et religieuse, pièce de théâtre Accessible sur Gallica ici et là
- Les Femmes, comédie en 3 actes, chez Maradan, Paris, 1795. (Jouée pour la première fois au Théâtre de la Nation le 19 avril 1793).
- Apelle et Campaspe : opéra en un acte, Paris, chez Huet, libraire et éd. de pièces de théâtre 1797-1798. Accessible sur Gallica
- L’Amour filial, opéra en 1 acte
- Théâtre de Ch. A. Demoustiers, Paris, A.-A. Renouard, 1804. Accessible sur Gallica. Contient :
- Le Conciliateur ou l’Homme aimable
- Les Femmes
- Alceste à la campagne
- Le divorce
- La toilette de Julie
- L’Amour filial
mercredi 13 août 2014
mardi 12 août 2014
Le tailleur de Chicago
Beaucoup de souvenirs me reviennent de Villers Cotterêts... et en particulier celui ci ... vous me suivez ?
Nous habitions à Villers Cotterêts, une petite ville de l'Aisne patrie d'Alexandre Dumas. Dans cette bourgade une maison de retraite ou hospice était abrité dans un château Renaissance de François 1°. Je m'amusais d'ailleurs à regarder les salamandres taillées dans les corniches du château. Notre petite maison était coquette, elle se trouvait dans l'usine à gaz en bas de la rue Demoustiers
Ce n'est pas d'un tailleur de pierre dont je vais vous parler, c'est un tailleur pour homme…Monsieur Jeulin…Je ne sais pas comment mes parents avaient connu cet homme. Il était pensionnaire de cet hospice et venait nous rendre visite fréquemment. Je devais avoir sept ou huit ans et j'étais en admiration devant ce tout petit homme. Il avait exercé le métier de tailleur pour hommes dans le monde entier, à ses dires, et nous parlait des hommes de Chicago avec un excellent accent américain. Dites aujourd'hui à un enfant de sept ans que vous êtes allé sur la lune vous obtiendrez le même effet que monsieur Jeulin avait sur moi….
Un jour il a mis en pratique les histoires qu'il racontait et s'est mis en tête de me confectionner un costume…à ma grande détresse…je ne tient pas en place…comme un enfant à cet âge et les essayages répétés m'ont dégoûté à tout jamais d'essayer ne serais ce qu'un pantalon. Et le désastre arriva…Le costume était l'habit… d'Al Capone…dont le nom m'était inconnu à l'époque, mais j'ai failli être habillé en gangster des années vingt…mes parents n'ont jamais osé me faire porter cet accoutrement.
Longtemps, quand j'allais à l'école, je craignais de rencontrer le tailleur sur mon chemin. Nous l'avons perdu de vue, il était âgé… et je pense encore à ses histoires américaines des années trente….Chicago…Washington…la lune…
Nous habitions à Villers Cotterêts, une petite ville de l'Aisne patrie d'Alexandre Dumas. Dans cette bourgade une maison de retraite ou hospice était abrité dans un château Renaissance de François 1°. Je m'amusais d'ailleurs à regarder les salamandres taillées dans les corniches du château. Notre petite maison était coquette, elle se trouvait dans l'usine à gaz en bas de la rue Demoustiers
Ce n'est pas d'un tailleur de pierre dont je vais vous parler, c'est un tailleur pour homme…Monsieur Jeulin…Je ne sais pas comment mes parents avaient connu cet homme. Il était pensionnaire de cet hospice et venait nous rendre visite fréquemment. Je devais avoir sept ou huit ans et j'étais en admiration devant ce tout petit homme. Il avait exercé le métier de tailleur pour hommes dans le monde entier, à ses dires, et nous parlait des hommes de Chicago avec un excellent accent américain. Dites aujourd'hui à un enfant de sept ans que vous êtes allé sur la lune vous obtiendrez le même effet que monsieur Jeulin avait sur moi….
Un jour il a mis en pratique les histoires qu'il racontait et s'est mis en tête de me confectionner un costume…à ma grande détresse…je ne tient pas en place…comme un enfant à cet âge et les essayages répétés m'ont dégoûté à tout jamais d'essayer ne serais ce qu'un pantalon. Et le désastre arriva…Le costume était l'habit… d'Al Capone…dont le nom m'était inconnu à l'époque, mais j'ai failli être habillé en gangster des années vingt…mes parents n'ont jamais osé me faire porter cet accoutrement.
Longtemps, quand j'allais à l'école, je craignais de rencontrer le tailleur sur mon chemin. Nous l'avons perdu de vue, il était âgé… et je pense encore à ses histoires américaines des années trente….Chicago…Washington…la lune…
Villers Cotterêts ... les chemins de mémoire
Villers-Cotterêts est une des sept nécropoles nationales françaises de l'Aisne et de la Marne qui, à elles seules, contiennent 17 359 corps de militaires français Morts pour la France en 1914-1918, sur 8,6 hectares, à savoir : Château-Thierry, Neuilly-Saint-Front, Loupeigne et Bligny, Châtillon-sur-Marne, Dormans.
Cette nécropole, d'une superficie de 10 000 m2 est la dernière demeure pour 3 419 braves des armées de l'Entente, et 10 soldats français de la Seconde Guerre mondiale. 2 496 corps reposent dans des tombes individuelles et on y dénombre 228 sépultures musulmanes.
Deux ossuaires regroupent 933 combattants français de la Grande Guerre alors que 3 411 autres ont leur propre tombe, de même que trois soldats britanniques, un Canadien et quatre Russes.
Le cimetière, de forme circulaire, est situé en contre-bas de la route, et fait face à un monument individuel.
Créé dès 1914, le site a donc accueilli les trépassés des hôpitaux de campagne installés pour l'heure dans la ville, lors des combats de septembre-octobre 1914 dans l'Aisne, ainsi que ceux de leurs frères d'armes tombés pendant la deuxième bataille de la Marne en juillet 1918, et lors de la bataille de l'Ailette (mai à septembre 1918).
Dès 1919, les services de l'état civil commencent à procéder aux opérations de regroupement de milliers de tombes, choisissant quelques nécropoles existantes et décidant de les agrandir. C’est le cas du site de Villers-Cotterêts qui reçoit alors les morts de 1918 des combats de Faverolles, Soucy, Ancienville, Montgobert, etc. Le cimetière est donc réaménagé entre 1920 et 1922 et en 1936, de manière à accueillir les corps exhumés dans les cimetières communaux de l'Aisne et de la Marne. Les équipes du Service des Sépultures du Ministère des Pensions procèdent aux exhumations, restituent les corps aux familles qui en avaient fait la demande, ré-inhument dans des tombes individuelles et dotées d'un emblème religieux les soldats identifiés et placent en ossuaire les inconnus. En 1974, le site a été totalement refait.
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/
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