Les bons chiffres des gendarmes cotteréziens

Une vingtaine de cambriolages en moins ont été enregistrés par la brigade en 2014 par rapport à 2013 et davantage de faits ont été élucidés par les militaires.
Moins de crimes et de délits en 2014 par rapport à 2013. C’est l’information à retenir de l’inspection des gendarmes à Villers-Cotterêts. « Cette baisse significative, surtout en matière de cambriolages nous met les indicateurs au vert », a constaté le capitaine Henry, commandant de la communauté de brigades. Plus tard, le commandant de compagnie, Benoît Tilliez, détaillait : « Les faits délictuels sont en baisse de 3 %, soit 1 131 plaintes, la délinquance de proximité baisse de 12 %. » Selon le chef de la compagnie de Soissons, le nombre de vols, « en particulier des cambriolages, baisse de 17 % avec 26 de moins ».
L’année 2014 avait en outre été celle du changement pour les gendarmes cotteréziens. Ils formaient par le passé une communauté de brigades avec celle de Vic-sur-Aisne. Aujourd’hui, c’est avec La Ferté-Milon qu’ils travaillent. Cette nouvelle organisation, mise en place le 1er octobre était au centre du discours du capitaine Henry. « L’apport des dix-huit gendarmes de Villers-Cotterêts est un plus pour assurer la surveillance des communes de La Ferté-Milon. En attendant des renforts, nous allons mettre en commun nos forces », constatait le commandant de la nouvelle communauté de brigades. Face à l’ensemble des édiles, il se voulait rassurant : « Bien sûr tout n’est pas parfait, mais si certaines communes se sentent délaissées, les gendarmes y sont bien présents, même la nuit. »
Car l’effectif est quand même un souci exprimé par Dominique Henry, même s’il a été l’objet d’un échange de boutades entre lui et le capitaine Tilliez. Celui-ci a fait remarquer que 700 représentants des forces de l’ordre ont arpenté la zone en deux jours après les attentats. Mais c’est tous les jours que le secteur en a besoin ! D’autant que, comme le soulignaient les militaires, n’importe quelle plainte peut désormais être prise à Villers-Cotterêts, quel que soit le lieu des méfaits. « 22,6 % de faits ont été commis en dehors de notre circonscription », a dit le capitaine Henry.
Ces deux fameuses journées resteront néanmoins dans les mémoires. C’était d’ailleurs l’essentiel de l’allocution du procureur de la République qui rendait hommage au major Brûlez pour avoir su répondre toute la journée aux « demandes les plus irrationnelles ». Commandant de la brigade de Villers-Cotterêts, elle tenait à dire qu’elle n’avait pas été seule. « Nous avons tous répondu, le téléphone n’a pas arrêté de sonner de la journée. Les gens étaient inquiets. » Curieusement, les plus nombreux n’étaient pas les habitants des villages où les terroristes étaient traqués.

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