1 Soissons. La situation est connue. La caserne a été construite il y a 34 ans. Jusqu’à un certain temps, il n’y avait aucun souci.
Jusqu’au jour où la caserne s’est vue envahie par les eaux. La cause, la surélévation de la zone de stockage de la verrerie voisine.
Résultat, l’Aisne s’étend dans la caserne. Si c’est idéal pour entraîner l’équipe des plongeurs, cela n’aboutit qu’à passer sur TF1 dans l’image du jour. Sans parler des problèmes de logement des équipes de garde. Ou des instruments de cuisson qui datent de la même époque de construction.
Or, pas de chance, le centre de secours principal (CSP) n’est pas dans les priorités de construction du service départemental d’incendie et de secours (SDIS). Le prochain, si tout va bien, sera celui de Laon. Pourtant Soissons possède le même point noir : une mauvaise situation pour accéder rapidement aux sorties de ville. La précédente municipalité avait trouvé un terrain mais le projet n’avait pas été plus loin.
2 Villers-Cotterêts. Le centre de secours du lieutenant Gros se situe juste en-dessous des CSP en taille d’hommes et d’interventions. En clair, il est dans le top 6 du département. C’est un des centres complètements obsolètes puisqu’il date, pour sa partie la plus ancienne, de 1920 !
C’est une partie d’un ancien presbytère. A croire qu’il n’y a pas eu assez de prières ... La partie la plus récente à quand même un demi-siècle. Comme ailleurs, le centre est victime de la féminisation des sapeurs-pompiers volontaires, et donc de l’obligation des vestiaires, douches séparés. Et en plus, des locaux doivent être adaptés pour l’apprentissage des jeunes sapeurs-pompiers qui sont, pour de tels centres, une obligation s’ils veulent maintenir l’effectif.
La ville dispose d’un terrain adapté pour construire une nouvelle caserne. Le maire l’a répété lors de la dernière Sainte-Barbe. Mais ne financera pas en intégralité un centre nouveau.
3 Vailly-sur-Aisne. Ici aussi, de sérieux travaux sont à prévoir. Les hommes et femmes du capitaine Jean-Michel Fortin, commandant du centre, ont des bâtiments qui ressemblent plus à un hangar amélioré qu’une véritable caserne. Comme Soissons et Villers-Cotterêts, un projet existe mais, pour l’instant, il est dans les cartons faute de financeurs à niveau. Le centre a pourtant besoin d’une extension digne d’un centre qui fêtera sa sainte le 4 janvier. Surtout pour là aussi, accueillir et former les jeunes sapeurs pompiers.
4 Braine . Ce sont les heureux veinards du secteur puisqu’ils sont dans une caserne neuve qui sera inauguré en 2015. Pour l’arrondissement de Soissons, c’est la plus récente.
5 Hartennes et taux. Le centre de secours du canton d’Oulchy est aussi relativement récent. Il a été construit par la ville avec l’aide du Conseil général et d’une enveloppe sénatoriale. Placé à proximité de la D1, il est opérationnel et le SDIS a participé et des travaux d’entretien.
6 Vic-sur-Aisne . Comme Hartennes-et Taux, le centre de Vic a été construit avant la départementalisation. Là, c’est un syndicat de plusieurs communes qui avait financé les travaux. Là aussi, le SDIS amène son écot pour l’entretien du centre.
Des travaux en courssur d’autres casernes
Au service d’incendie et de secours, le discours est connu. Et de rigueur. Oui, il y a des travaux en cours mais on ne peut pas faire tout. Déjà, l’actuel programme qui se termine, sur le secteur de Soissons, par la construction de la caserne de Braine, a été étendu ou plutôt distendu. En clair, la réalisation a duré plus longtemps que prévu. Et construire des nouveaux centres de la taille de ceux de Soissons et Villers-Cotterêts coûterait plusieurs millions d’euros. Financements, restriction oblige, qui ne sont pas là… Et sans doute pour plusieurs années.
http://www.lunion.com/region/les-casernes-de-pompiers-n-ont-pas-toutes-le-meme-sort-ia3b26n460918
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