Une cérémonie s’est déroulée au monument aux Morts du Grand Bosquet pour commémorer le 78ème anniversaire de l’Appel du 18 Juin 1940, lancé depuis la B.B.C. par le Général de Gaulle.
Des enfants des écoles élémentaires de la Haute-Borne, André Moncond’huy et Léo-Lagrange étaient présents et plusieurs ont donné lecture de l’Appel.
Dans son allocation Franck Briffaut, maire de Villers-Cotterêts, a rappelé que ce message radiophonique n’avait été entendu que par une poignée de Français, mais qu’il s’était ensuite propagé jusqu’à entraîner un sursaut national dans une France anéantie par la capitulation de ses armées, la débâcle et l’exode.
Il évoqua les victoires de la France combattante aux côtés des Alliés et la Résistance qui se mit en place grâce à des Français connus ou anonymes, venus de tous horizons défendre une certaine idée de la France au risque d’être fusillés, torturés, voire déportés.
Il cita le Général de Gaulle qui, dans ses Mémoires, se décrivait au moment de lancer son Appel comme « Un bien pauvre homme, chef d’une bien pauvre France Libre, n’ayant ni territoire, ni troupes, ni cadres, ni argent, ni organisation ».
Le sursaut d’orgueil et de résistance d’une France qui allait sombrer la mena à la victoire sur la barbarie et à la table des vainqueurs, de Reims à Berlin, effaçant à tout jamais l’affront de 1940.
Pour conclure, Franck Briffaut appela au devoir de mémoire envers l’héritage laissé par les Résistants et à puiser dans notre passé pour construire notre avenir.
« Ce passé encore récent nous rappelle qu’en guerre comme en politique, il n’y a pas de fatalité.
L’Histoire est écrite par la seule volonté des hommes et même bien souvent par une poignée d’entre eux.
L’exemple de l’Appel du 18 juin nous montre que tant que l’on ne se rend pas, un combat n’est jamais perdu ».
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