jeudi 30 juin 2016

L'heure de vérité pour Camdeviren

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L’athlète cotterézien doit relever un double défi s’il veut aller aux championnats d’Europe : finir dans les deux premiers tout en réalisant les minima requis.
Au moins, il n’aura pas à gamberger. Tolga Camdeviren sait à quoi s’en tenir. Lorsqu’il se présentera sur la ligne de départ du 2000 steeple cadet, le Cotterézien aura trois objectifs en tête. Le premier : s’extraire rapidement de la meute des vingt-quatre engagés, le second : boucler l’épreuve à l’une des deux premières places, le troisième, et non des moindres, : parcourir la distance en moins de six minutes (6’00’’78 au bilan). Autant dire que l’Axonais va devoir faire preuve de malice et bâtir une solide tactique pour évincer l’un des deux favoris (Mischler et Ziswiller).
Ce genre de challenge, Tolga est capable de le relever, il l’a démontré cet hiver au Mans lors des championnats de France de cross où, après avoir raté son départ, il a réussi à grimper sur le podium. Malgré tout, pour ce combat des chefs sur l’anneau castelroussin, l’athlète de l’AC Villers-Cotterêts va devoir prendre son destin en main sachant qu’il pourra compter sur l’appui de son partenaire de club, Baptiste Leblanc (tout comme Ziswiller qui aura aussi un coéquipier).
Reste à savoir quelle tactique adopter ? Faire la course devant avec un Leblanc juste derrière lui pour casser le rythme des adversaires. Problème, cette stratégie ne s’est jamais révélée payante pour son auteur. «  Tolga sera dans la peau de l’outsider, ajoute son coach Patrick Samour. N’oublions pas qu’il y a une donnée à prendre en compte, c’est que Mischler et Ziswiller doivent finir aux deux premières places s’ils veulent aller au championnat d’Europe.  » Autant dire que les deux garçons, même s’ils ont déjà réalisé les minima (5’53’’93 pour Mischler, 5’56’’02 pour Ziswiller), ne resteront pas longtemps avec le frein à main enclenché. «  Les trois auront tous une forme de pression sur les épaules, poursuit Samour. Tolga n’aura rien à perdre. Je pense qu’il a déjà échafaudé sa tactique de course. La seule chose qui m’inquiète, c’est qu’il m’a avoué être fatigué cette semaine à l’entraînement.  »
Un aveu pour s’ôter toute forme de pression ? Possible lorsque l’on sait que le garçon est du genre à énormément cogiter. «  C’est pour cela qu’il partira seul, avec son père, comme lors des France de cross, précise son coach. Il voyagera tranquille sans qu’il ressente une quelconque forme de pression de ma part.  » Après, ce sera à l’athlète de gérer au mieux sa course. En ayant un œil sur le chrono et un autre sur ses adversaires. Pour un dénouement que l’on espère heureux.
http://www.lunion.fr/node/757458

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