Avec près de 750 salariés, Volkswagen est le deuxième employeur privé du département de l’Aisne. Le siège français du groupe allemand est installé à Villers-Cotterêts depuis 1958. 10 000 véhicules y sont stockés.
e la belle auto en stock qui s’étale sur un site protégé impressionnant.
Toutes ces berlines capotées illustrent l’image de la présence historique de Volkswagen (« la voiture du peuple » selon la traduction de l’allemand) depuis plus d’un demi-siècle à Villers-Cotterêts. «
Après la Seconde Guerre mondiale, peu de communes voulaient accueillir un groupe automobile allemand
», rappelle l’actuel maire Franck Briffaut.
VW group France fait les beaux jours du sud de l’Aisne, en employant quelque 750 salariés pour la logistique, la concession, les prestataires et le service bancaire maison. 60 % de l’effectif est originaire de la région. Les cadres sont embauchés au niveau Master. Jusqu’à 10 000 voitures sont stockées sur la plateforme de Villers-Cotterêts. Les vastes hangars logistiques qui s’étendent sur 70 000 m2 proposent 470 000 références de pièces détachées différentes et provenant des cinq marques du groupe (dont Audi, Skoda, Seat et Bugatti), de la plus petite rondelle acheminée à l’unité à la plus rutilante portière.
5 500 colis sortent chaque jour de VW, une trentaine de camions également, mais aussi treize wagons puisque l’entreprise automobile est directement connectée à une ligne ferroviaire. Le ballet des chariots transpalettes est continu au milieu des rayonnages vertigineux. Les chiffres en disent long sur la puissance de frappe de ce site automobile, siège français du groupe allemand qui s’étend sur 45 hectares, dont 35 réservés au stockage.
« Ici, c’est notre entrepôt le plus performant d’Europe et les performances humaines sont bien meilleures que la robotisation »
Troisième sur le marché automobile français, VW est toujours « à la bagarre » avec Toyota pour la première place mondiale. Des mouvements de personnels, par le passé, du site de Villers-Cotterêts vers celui de Roissy, ont fait craindre une perte d’influence du siège basé dans l’Aisne. Il n’en est rien du tout, à en croire les dirigeants de l’entreprise.
« Ici, c’est notre entrepôt le plus performant d’Europe et les performances humaines sont bien meilleures que la robotisation, il n’y a donc pas de projet de remplacer les hommes », répond sans ambages Benoît Sys, le directeur des ressources humaines (DRH). Même ton rassurant du président du directoire, Thierry Lespiaucq : « En termes d’emplois, nous pensons accroissement plutôt que contraction. Nous sommes à + 11 % en quatre ans. »
L’âge moyen au sein du groupe est de 42 ans. « On recrute les personnels pour faire carrière avec nous et évoluer. Nous avons toute une liste d’attentes pour nos embauches et nos intérimaires repérés forment un vivier naturel », confie encore le DRH.
La fierté d’appartenir à un tel groupe n’est pas une posture. À l’image de Philippe, ce magasinier de 59 ans qui compte 42 ans d’ancienneté, et pense encore travailler quelques années. Et la culture d’entreprise est renforcée quand le président annonce que les partenariats sportifs sont renouvelés, par exemple avec la Fédération française de football ou avec l’organisation du Tour de France. Les voitures Skoda sur la caravane du Tour offrent une énorme visibilité au groupe.
Voyage au cœur de l’usine Volkswagen de Villers-Cotterêts
http://www.aisnenouvelle.fr/61364/article/2018-01-08/voyage-au-coeur-de-lusine-volkswagen-de-villers-cotterets
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