L’équitation n’est pas seulement une passion, c’est une véritable thérapie. » La cavalière Nouchka Arends se dévoile. Son quotidien est bouleversé par une surdité à près de 75 %. Un handicap que cette cavalière des Écuries de la Forêt de Retz est cependant parvenue « à atténuer, voire dissiper » en glissant son pied dans l’étrier.
Geste simple aux bienfaits incontestables pour une adolescente de 18 ans, introvertie, qui a trouvé grâce à l’équitation la possibilité de s’affirmer. « Je me suis mis en selle à l’âge de cinq ans, un peu par hasard, je dois l’avouer, en marge des nombreuses séances chez l’orthophoniste. Depuis, je ne peux plus m’en passer », mentionne-t-elle. C’est ainsi, au fil du temps, qu’elle a repris confiance en elle. « À cheval, je suis différente, sereine », remarque encore la jeune femme d’origine néerlandaise. Ses tracas auditifs se sont peu à peu estompés avec l’équithérapie. Non sans la complicité « fusionnelle » avec Enrico, un cheval avec qui Nouchka découvrait la joie de surmonter les obstacles de la vie.
Bientôt au championnat
de France hunter
« Être à ses côtés est un pur bonheur, une sensation de bien-être que j’ai du mal à traduire », précise la demoiselle, qui pourrait se laisser séduire par une carrière d’ostéopathe. Chaque été, c’est aux Pays-Bas que la cavalière gagne en confiance, au côté notamment de Jan Vrieling, un cavalier de renom, au sein de l’écurie Post où elle s’occupe entre autres des poulains. « Une merveilleuse expérience », lance-t-elle. Nouchka Arends participera à la fin du mois au championnat de France hunter, meeting des propriétaires, Lamotte-Beuvron avec la volonté de cultiver ce bonheur. Différemment.
http://www.lunion.fr/node/785085
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